Oui
Mais. Il vient toujours après joint. Pardon. Nous allons recommencer :
Mais. Du paradoxe de Condorcet. Du sacre de Louis XVI guillotiné. De l'éloge de la folie d'un Erasme bien amusé.
Additionnez, vous obtenez un allume cigare. Point ridicule et chaud. Songez.
Est-ce qu'un atome est chaud? Est-ce que le toucher me brûlerait la peau? Pourquoi son mouvement me fait mal?
Il y a quelque chose de systémique là-dedans. Un truc inexplicable, un besoin de s'exprimer de manière incohérente.
Ecoeurante logique. A envoyer dans les chiottes. Ajoutez-y ensuite une once de javel. Buvez. Si vous sentez un gargouillement, c'est que votre recette a réussi.
Il faut fumer, dans la vie. Si ce n'est des cigarettes, que ce soit au moins des gens.
La bûche me fait du bien. Ca réchauffe, c'est agréable. Un bon petit moment.
Les doigts me picotent, le sang me manque un peu. Ou est-ce la braise qui sautille sur ma peau? Je ne sais pas trop, je ne vois pas grand chose.
Aïe.
Voilà le tournant. Celui qui fait tourner, vous savez. C'est toujours bon de le répéter.
Bla bla. Bla bla. Bla bla.
T'as un côté psychopathe. Ou est-ce de la maladresse? si la flamme joue sur toi?
Ne me dites pas que? Non, réellement? Bien entendu que je ne suis pas concret, que ma main décrit une situation. Métaphore, métaphore. Ca sonne comme une incantation.
Tou tou. Tou tou.
Devenu du salami. Avec un grand cru. Ivre de conneries.
Saoulante.
Puante vérité. Je crois que je commence à cramer. C'est l'effet incendie. La loi selon laquelle mettre sa main dans un bidon d'essence allumé aboutit à des brûlures.
Lance ta balle. Voilà deux quilles. Deux quiches. L'une s'écrase, l'autre s'élève. Tout s'oppose. Et tout s'attire. C'est notre côté atomique. La petitesse.
Allons, mettons-y de notre patte dans l'histoire des inconnus. Paradoxe de Jedino : si vous tenez à être incompris, prononcez le non à la place du oui, et inversement. Si vous tenez à être compris, respectez l'ordre de votre pensée.
Excusez-moi.
Reformulons : admettons que A décide de dire quelque chose à B. S'il propose une proposition a, B saisira une proposition b. Donc, pour que la discussion aboutisse à une entente, A doit proposer la proposition b afin que B comprenne la a. S'il comprend c, c'est que votre proposition b n'aura pas permis de découler de b vers a. Or, vous savez que l'alphabet ne se prononce que dans un ordre, et que les pensées ne vont que vers un avant. Une pensée qui retourne est une pensée qui stagne. Donc, l'entente est impossible car jamais A ne parviendra à rendre une proposition quelconque compréhensible à B sans que celui-ci ne comprenne une proposition quelconque semblable à celle que propose A.
A brûle-pourpoint, ne vous attendez à rien.
Je crois que je suis au centième degré. Pas dans mon délire, mais dans ma folie.
Douce, ô douce !
Que tu es magnifique, quand tu m'enlaces de ton volcanique désamour.
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