2 + 2 = 5
Dans ce monde de mensonge, j'aime croire que deux et deux font cinq.
C'est une erreur ?
Peut-être.
Mais cette erreur c'est la mienne.
De plus, elle ne sera jamais aussi fausse que tout ce que l'on souhaite me donner comme matière à mon épanouissement, car tout est faux.
Même les bonnes causes ont leur pesant de foutage de gueule.
Tout n'est que tromperie.
Comme ce briquet bleu en face de moi et cette mauvaise femme qui me certifie que sa couleur est bleue.
Je ne la croit pas.
Ma méfiance en est là.
Je ne la croit pas, et elle aura beau me dire que ce briquet est bleu que je chercherai encore sa couleur.
Le mystère de chaque chose réside dans l'absence, dans ce qui n'est pas dit, l'inéffable.
Dans l'erreur peut-être...
L'erreur qui exsite quand même.
Qui existe aussi.
Et il n'y a que dans les lettres que tout soit rendu à la vérité.
Je dis : 2 + 2 = 5.
Rien dans mes écrits prouverait que j'ai tort.
Ceci biensûr car je l'affirme ici, dans mon monde, dans l'univers que j'écris.
Et je persiste : ici, 2 + 2 = 5 et ce n'est qu'un début...
Dans le mensonge mondialisé, j'ose une erreur et j'ose dire qu'il y a une vérité en cela.
L'erreur existe, l'erreur n'est plus la part du néant dans l'exsitant, l'erreur n'est pas un risque, n'est plus un danger....
L'erreur est la règle et puisqu'elle existe, mon erreur a du sens, elle a un sens.
Oui, 2 + 2 = 5 et le pire est que ceci est vrai.
...Que ceci soit aussi vrai que les thèses officielles.
Que ceci existe et que 2 + 2 = 5
4 Commentaires
Commentaires recommandés