Chapitre 8
Cela devait faire bien un quart d'heure que je patientais dans l'arrière salle d'un vieux pub à l'allure miteuse. Je ne savais pas ce que me voulais ces hommes. Je remarquais que un groupe de jeunes était présent. A ce que je voyais, il s'agissait plus d'un club que d'un bar. J'attendais encore une fois.
Le vieux homme revient avec deux solides gaillards. L'un portait un vieux manteau en cuir type aviateur, et l'autre portait un béret et une vielle chemise grise et des bretelles. Les deux hommes et le vieux homme s'assit sur la petite table.
- Bien, me dit le vieux homme. Euh... Vous désirez quelque chose ?
- Non, merci. Ou bien un verre d'eau.
- Très bien. Garçon, trois vodka plus un verre d'eau pour ce monsieur.
Un vieux barman acquiesça de la tête et alla chercher quatre verres.
- Bien, repris le vieux homme. Vous m'avez l'air intéressé par le conflit qui va bientôt opposer la France et l'Allemagne nazie. Et bien, que pensez vous de vous joindre à nous ? rétorqua le vieux homme.
- Eh bien, c'est que je ne suis pas vraiment d'accord, ça m'inquiète beaucoup et... D'ailleurs, me joindre à vous, qui êtes vous ?
- Putain, tu m'avais dis qu'il était d'accord ? Qu'est ce que tu fous bordel ? répondit immédiatement l'homme au manteau de cuir.
- Bien, bien, calmons nous, calmons nous. Il va être d'accord ?
- Mais voyons, de quoi voulez vous parlez ? je commençais à perdre mon sang froid.
- Et bien, vous voyez, je vais vous expliquez brièvement la situation. Nos agents ont su que la Grande-Bretagne et la France allait déclarer la guerre à l'Allemagne d'ici quelques jours. Mais nous savons aussi que la guerre ne va pas durer. Nos agents doivent à tout prix éviter que les troupes allemandes viennent piller nos régions. Nous sommes beaucoup dont un les trois-quarts sont anglais. Mais nous ne serions pas assez pour contrer les nazis. Voulez vous donc vous joindre à nous ?
- Mais voyons, je ne peux pas ! J'ai un travail et...
- Putain, qu'est ce que t'es en train de nous jouer là ? engueula l'homme au blouson d'aviateur au vieux homme. Tu nous avais dis qu'il était d'accord pour s'affilier avec nous ?
- Excusez moi, monsieur, mais j'ai déjà assez perdu mon temps ici, il se fait déjà assez tard et je dois y aller.
Alors même que je pris ma veste et repoussa ma chaise, l'homme aux bretelles me rattrapa par le bras.
- Sir, pas bougé. Vous resté ici avec nous. Plus le droit partir. me répondit l'homme avec un fort accent anglais
- Mais voyons, je n'ai jamais décidé quoi que ce soit avec vous !
- Et bien, maintenant, c'est trop tard. Demandez donc pourquoi à cet incapable qui a dit que vous étiez déterminés pour ce genre de mission. Et puis, vous n'avez plus le choix, le Chef est déjà prévenu, et vous ne pouvez plus vous résignez.
- Je vous préviens, vous ne rectifiez pas cette erreur, je m'en vais me plaindre à la police !
- La police ? Et vous croyez que la police acceptera de prendre en compte la plainte d'un résistant ? La police s'est déjà résigné à laisser entre les allemands. Ils vont vous jeter aux allemands quand ils seront ici, et croyez moi, ce sera plus rapide que prévu. Vous mourrez dans un de ces camps où sont placés tous les communistes, les juifs et les résistants. Très bien, maintenant, partez, et ne dites mot à personne, votre vie en dépend.
Je pris ma veste, et m'en alla. J'étais complètement déboussolé par ce qui venais de se passer. Je m'en alla et réfléchis. Je prenais le chemin de chez moi, histoire d'enfin trouver un petit peu de réconfort. Il savait mon nom, mon adresse et j'avais rendez-vous dans deux jours, à 14 heures, dans ce même bar, comme l'indiquait le papier qu'il m'avait tendu quand je suis sorti. Je me sentais mal. Très mal.
▓ Je m'excuse à l'avance pour les possibles fautes d'orthographe, indépendant de ma volonté, qui ont pu se glisser entre ces lignes. Excusez moi aussi pour la malheureuse faute d'orthographe dans le titre. Bonne lecture. ▓
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