Semaine focus 1: Races et Inegalites
Semaine focus 1: Race et Inegalitees.
Un problème d’actualité
Un certain temps a maintenant passes et la théorie des races qui affirme que certaines races sont naturellement aptes à dominer, à son apogée pendant l’Allemagne Nazie, n’est bien sur plus d’actualités. De nos jours, le Français moyen n’est pas raciste, du moins idéologiquement. Il n’y a pas de distinctions faites entre un noir et un blanc. Ils ont accès aux mêmes services, aux mêmes institutions, aux mêmes hôpitaux. Cependant, alors que l’attitude des gens (notamment des blancs) envers les différentes races a bien change en quelques années, certaines structures sociales de la société perpétuent les inégalités entre race. Le président François Hollande annonçait, durant sa campagne électorale vouloir efface le mot « race » du dictionnaire. Il a ses raisons, j’en suis certain. Pourtant un problème ne s’envole pas simplement en oubliant qu’il existe. Il y a en France, un racisme structurel évident, et enlever le mot « race » de la langue française n’aidera surement pas à résoudre ce défaut de société.
Definition
Il est donc important de ne pas enlever ce mot de notre langue. Il est également important de redéfinir ce terme, race. Aujourd’hui, il n’y a pas vraiment de claire définition de ce terme, ce qui crée un obstacle non négligeable pour résoudre les inégalités raciales. Deux sociologues Américains, dans l’optique de tacler le problème des inégalités raciales, donne la définition suivante : C’est un terme qui n’a pas de sens fixe, mais qui est construit et transforme par l’ « histoire-sociale » du milieu. L’histoire sociale dont ils parlent comprend tous les projets gouvernementaux qui ont servis à perpétuer ou rectifier la dominance d’une race, en termes de pouvoir. Les deux sociologues appellent ces projets gouvernementaux des projets raciaux. Ils peuvent être positifs, neutre, ou raciste. Un projet racial est dit raciste si il créé ou reproduit les structures de domination des races. Dans la société française actuelle on retrouve des projets raciaux positifs ainsi que raciste. Parmi les projets positifs on trouve la discrimination positive, est un moyen gouvernemental qui permet de rectifier la dominance d’une race-les blancs- dans l’éducation et le monde du travaille principalement. Un exemple de projet négatif serait la « guerre contre la drogue » couples, notament avec une politique du chiffre. Des études ont montrées que proportionnellement, il y a autant de consommateurs de marijuana blanc, noir et arabe. Pourtant les personnes contrôles par la police pour usage de produits stupéfiants sont très majoritairement des noires et des arabes. Clairement, dans ce cas, la guerre contre la marijuana entre dans la définition d’un projet racial négatif. De plus, l’obstination du monde politique à ne pas considérer de changements structurels sur ce sujet, en termes de législation notamment, perpétue une injustice sociale, basée sur la race. Le système carcérale, ainsi que la ségrégation spatiale, sont d’autres projets raciaux qui perpétuent les inégalités entre race. Ceux-là sont plus sérieux que l’exemple donne précédemment sur l’inégalité raciale vis-à-vis des risques encourus par les consommateurs de marijuana qu’il soit blanc ou bien noir et arabe. Dans le prochain article, je me pencherais plus sur le système carcérale et la ségrégation spatiale.
3 Commentaires
Commentaires recommandés