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Pepsi


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La lettre qui valait un milliard

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Une de ses employées avait omis d'ouvrir un courrier du tribunal il y a six mois: la firme américaine vient d'être condamnée à payer 1,2 milliard de dollars sans même avoir su que son procès avait eu lieu.

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Ne pas lire son courrier peut finir par coûter extrêmement cher, vient d'apprendre PepsiCo dans une affaire qui fait les choux gras des médias américains. La firme de Caroline du Nord a été condamnée par un tribunal du Wisconsin à payer 1,26 milliard de dollars... alors qu'elle n'était même pas en courant qu'un procès l'impliquant était en cours depuis six mois.

Deux entrepreneurs du Wisconsin, Charles Joyce et James Voigt, affirment aujourd'hui qu'ils ont partagé en 1981 avec Pepsi leur concept d'eau purifiée embouteillée. Selon eux, le groupe n'a, par la suite, pas respecté l'accord de confidentialité passé entre eux et a fait de leur idée un succès avec Aquafina, une marque devenue depuis très populaire aux Etats-Unis.

Les deux compères portent plainte auprès le tribunal de Jefferson County le 28 avril dernier. Pourtant, le service juridique de PepsiCo n'est au courant de la procédure avant le 18 septembre. Cinq mois plus tôt, quand Kathy Henry, vingt ans d'expérience en tant que secrétaire, reçoit une lettre contenant l'assignation adressée au géant de la boisson, elle met de côté le courrier dans un tiroir, trop occupée à préparer le conseil d'administration. Le procès s'ouvre alors dans la plus grande ignorance de l'accusé et le 30 septembre, Pepsico finit par être condamné par défaut -autrement dit en son absence et sans quelconque défense de sa part.

Le 5 octobre, Kathy Henry reçoit un courrier du tribunal l'informant du jugement rendu une semaine plus tôt. Cette fois, elle ouvre l'enveloppe immédiatement et la première lettre, oubliée, lui revient à l'esprit. La secrétaire la transmet immédiatement au département juridique, mais il est trop tard.

Depuis le 13 octobre, PepsiCo tente en vain d'obtenir la réformation du jugement, en arguant notamment que la somme exigée - l'équivalent de 20% de son profit net annuel moyen, selon la National Law Review - est sans précédent dans un jugement par défaut. La firme américaine, à qui on pourrait décerner le titre d'entreprise la plus clémente de l'année, a qualifié la boulette à un milliard de dollars de son employée de " négligence excusable ".

Source: Les ÿchos

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