Dans la pâle lueur tombante de mes mots
Raisonne la complainte de mon âme assiégée
Où du haut de ma tour surplombent en morceaux
Les lambeaux de tissu de mon cœur nécrosé
La terre est asséchée,ne pousse que l'amertume
Des ombres silencieuses s'entourent à mes épaules
Quand mes yeux embués caressent le bitume
La tristesse m'étreint et mes rêves s'envolent
La peine qui tapisse le fin fond
Je voulais te parler des oiseaux et des fleurs,
Te dire que les étoiles chantent aussi dans le noir,
Et que les papillons s'envolent dans mon cœur,
Quand l'ombre et le soleil se retrouvent le soir.
Laisse-moi t’emmener sur mes chemins de terre,
Te parler d’une larme au secret d’un silence,
De ces mots qu’une main caresse d’un mystère,
Quand l’amour dans mon cœur sans un bruit se balance.
Pourrais-je me blottir au creux de ton regard,
Embrasser ton sourire,
Sous une couche étoilée
Tendrement endormis
Nos corps entrelacés
Bordés de satin gris
Les yeux cernés de joie
La bouche de volupté
La rosée sur les draps
Nos cheveux emmêlés
Ton sourire enchanteur
Sur ma peau opaline
Réveillant cette ardeur
Que mon coeur te devine
Sous les yeux de la lune
Au regard immobile
Au sommet de la dune
La naissance d'une idylle
Etoiles dans les yeux
La nuit est ainsi faite
Quand on la vit à deux
La vie s'habille