Ego

Un mot ou …je ne sais pas à vous de le définir qui semble déranger pas mal d’humains, on lui colle une mauvaise étiquette comme si en posséder était une ineptie, pourtant tout le monde en possède et comme tout , de par la démesure, il en devient négatif ;

J

e vois souvent dans le quotidien que ceux qui en usent et abusent comme mauvais mot ou insulte sont souvent ceux qui ont cette démesure d’être ; le syndrome du moi-moi comme je l’appelle…

Vous en pensez quoi ?

L'ego pourrait être vu comme une odeur corporelle, il ne faut pas qu'elle soit nauséabonde, incommodante, ni envahissante, bien qu'elle soit inévitable, cela demande donc un minimum de contrôle de ses effluves, de ne pas imposer aux autres, celle que l'on ne voudrait pas qu'ils nous imposent ! Encore faut-il avoir le moyen de se sentir.

Grenouille dans le parfum de Süskind n'avait aucune odeur mais il était très sensible à celle des autres jusqu'à avoir cette envie de créer un parfum extrait de toutes ses victimes...

Pour continuer dans ''l'ego'' , je dirais que celui qui en a une certaine ''suffisance'' qui déborde veut toujours reprocher à l'autre ce même travers comme si le dénigrer dans l'autre et même nier en posséder pouvait l'en dédouaner.

"Ce qui nous rend la vanité des autres insupportable, c'est qu'elle blesse la nôtre." La Rochefoucauld

"Me, I and Myself"

L'ego n'est effectivement qu'un mot dans lequel nous avons enfermé une constatation, une observation, une analyse qui évoluera sans cesse tant que ce Je, ce Moi vivra.

Il est en danger lorsque l'amour de cet ego (l'amour-propre) est défaillant. Mis en péril par le regard de l'autre qui le tyrannise car sans lui, il ne peut exister. Ceux qui en font une insulte sont peut-être eux-même insultés, qu'en savons-nous ? Ce qui est certain, c'est qu'il en existe autant que d'êtres humains sur cette planète alors, paye ta définition précise !

L'ego c'est bon, mangez-en !

"Ce qui nous rend la vanité des autres insupportable, c'est qu'elle blesse la nôtre." La Rochefoucauld

tu assimiles l'ego à la prétention? Pourquoi?

Ego ..... d' égocentrisme : égo ( moi ) centrum ( centre ) ..... centrer sur moi même . nous le sommes tous ( plus ou moins )

Pour continuer dans ''l'ego'' , je dirais que celui qui en a une certaine ''suffisance'' qui déborde veut toujours reprocher à l'autre ce même travers comme si le dénigrer dans l'autre et même nier en posséder pouvait l'en dédouaner.

Oui, ce cas de figure existe aussi. Sous prétexte de voir ailleurs ce dont elles souffrent, quel que soit l'ampleur et la gravité, leur permet de se déresponsabiliser ou de " justifier " leur propre comportement, grossièrement: accuser les autres, dans leur tête, les affranchit de leur culpabilité ! Ce qui est bien évidemment un biais logique et moral.

tu assimiles l'ego à la prétention? Pourquoi?

Plus exactement à la vanité. Là où il y a de la vanité il y a de l'égo, puisqu'il y a l'illusion d'un soi solide dont on pourrait se satisfaire pleinement.

Je pense que ceux que le terme "ego" insupporte ont conscience à un niveau ou à un autre que c'est ta propre vanité qui te rend insupportable la leur (et vice-versa).

"Vanitas Vanitatum Et Omnia Vanitas!" disait l'Ecclasiaste : Vanité des vanités, tout est vanité!

On est vaniteux par nature, humbles par nécessité.

"Me, I and Myself"

L'ego n'est effectivement qu'un mot dans lequel nous avons enfermé une constatation, une observation, une analyse qui évoluera sans cesse tant que ce Je, ce Moi vivra.

Il est en danger lorsque l'amour de cet ego (l'amour-propre) est défaillant. Mis en péril par le regard de l'autre qui le tyrannise car sans lui, il ne peut exister. Ceux qui en font une insulte sont peut-être eux-même insultés, qu'en savons-nous ? Ce qui est certain, c'est qu'il en existe autant que d'êtres humains sur cette planète alors, paye ta définition précise !

L'ego c'est bon, mangez-en !

Tu supposes donc que l'ego est inexistant sans le regard de l'autre et tu dis aussi que ce je-moi vivra -évoluera tant que nous sommes en vie ; si nous nous soustrayons au regard de l'autre , n'aurons nous pas ce je-moi? que deviendrons nous alors puisqu'on continuera toujours à vivre sans le regard de l'autre...

Plus exactement à la vanité. Là où il y a de la vanité il y a de l'égo, puisqu'il y a l'illusion d'un soi solide dont on pourrait se satisfaire pleinement.

Je pense que ceux que le terme "ego" insupporte ont conscience à un niveau ou à un autre que c'est ta propre vanité qui te rend insupportable la leur (et vice-versa).

"Vanitas Vanitatum Et Omnia Vanitas!" disait l'Ecclasiaste : Vanité des vanités, tout est vanité!

On est vaniteux par nature, humbles par nécessité.

(La vanité n’est ce pas la prétention ?)

Là où il y’a de la vanité, il y’a de l’ego – tu parles de la suffisance, assimilant l’ego à la suffisance ?

Tu ne crois pas que nous le possédons tous à l’état originelle et que certains en font une démesure , le transformant en un défaut et que d’autres l’endorment au point qu’ils éteignent leur affirmation de soi ?

Toute démesure personnelle insupporte à l’autre dans la vie en communauté ; la démesure induisant que l’on empiète sur le territoire de l’autre…ce qui justifie sa réactivité mais reprocher à l’autre d’avoir un ego , c’est comme lui reprocher d’exister …

Vaniteux par nature que tu dis donc tu rejoins que l’ego est une part de nous même…

(Humble par nécessité…je ne crois pas mais ça, c’est un autre sujet…)

Plus exactement à la vanité. Là où il y a de la vanité il y a de l'égo, puisqu'il y a l'illusion d'un soi solide dont on pourrait se satisfaire pleinement.

Je pense que ceux que le terme "ego" insupporte ont conscience à un niveau ou à un autre que c'est ta propre vanité qui te rend insupportable la leur (et vice-versa).

"Vanitas Vanitatum Et Omnia Vanitas!" disait l'Ecclasiaste : Vanité des vanités, tout est vanité!

On est vaniteux par nature, humbles par nécessité.

(La vanité n’est ce pas la prétention ?)

Là où il y’a de la vanité, il y’a de l’ego – tu parles de la suffisance, assimilant l’ego à la suffisance ?

Tu ne crois pas que nous le possédons tous à l’état originelle et que certains en font une démesure , le transformant en un défaut et que d’autres l’endorment au point qu’ils éteignent leur affirmation de soi ?

Toute démesure personnelle insupporte à l’autre dans la vie en communauté ; la démesure induisant que l’on empiète sur le territoire de l’autre…ce qui justifie sa réactivité mais reprocher à l’autre d’avoir un ego , c’est comme lui reprocher d’exister …

Vaniteux par nature que tu dis donc tu rejoins que l’ego est une part de nous même…

(Humble par nécessité…je ne crois pas mais ça, c’est un autre sujet…)

Oui, ce cas de figure existe aussi. Sous prétexte de voir ailleurs ce dont elles souffrent, quel que soit l'ampleur et la gravité, leur permet de se déresponsabiliser ou de " justifier " leur propre comportement, grossièrement: accuser les autres, dans leur tête, les affranchit de leur culpabilité ! Ce qui est bien évidemment un biais logique et moral.

Tu expliques bien un cas de figure assez répandu.

Ego ..... d' égocentrisme : égo ( moi ) centrum ( centre ) ..... centrer sur moi même . nous le sommes tous ( plus ou moins )

Ben oui, on en possède tous mais certains veulent bien le nier pour s'arranger ...Tout est dans le calibrage.

(La vanité n’est ce pas la prétention ?)

Là où il y’a de la vanité, il y’a de l’ego – tu parles de la suffisance, assimilant l’ego à la suffisance ?

Tu ne crois pas que nous le possédons tous à l’état originelle et que certains en font une démesure , le transformant en un défaut et que d’autres l’endorment au point qu’ils éteignent leur affirmation de soi ?

Toute démesure personnelle insupporte à l’autre dans la vie en communauté ; la démesure induisant que l’on empiète sur le territoire de l’autre…ce qui justifie sa réactivité mais reprocher à l’autre d’avoir un ego , c’est comme lui reprocher d’exister …

Vaniteux par nature que tu dis donc tu rejoins que l’ego est une part de nous même…

(Humble par nécessité…je ne crois pas mais ça, c’est un autre sujet…)

La distinction vanité/prétention est le reflet de la distinction pensée/action. La vanité porte sur ce que l'on est, la prétention sur ce que l'on sait faire, même si on pourrait imaginer des ponts entre les deux également, étant donné que nous ne pensons savoir faire que si nous sommes persuadés que nous sommes ainsi plutôt qu'autrement.

Mais c'est vrai que quand on pense ego on pense avant tout à la vanité, même si l'ego en soi c'est surtout la conviction que nous sommes ainsi plutôt qu'autrement, ou encore que nous sommes organisés autour d'un noyau dur solide et intérieur qui formerait notre personnalité dans ce qu'elle aurait d'irréductible.

En toute honnêteté, comment pourrais-tu t'attribuer tel ou tel caractère alors que tu es encore en cours d'évolution dans ta propre vie? Je veux dire que pour dire si tu es ainsi ou autrement, il faudrait que tu sois ainsi ou autrement toute ta vie, alors que tu es encore vivante et que tu peux encore changer au gré des événements qui peuvent survenir dans ta vie. Il faudrait que tu aies présenté ce caractère durant toute ton existence, et la seule façon serait que tu sois réellement morte pour qu'on puisse se permettre de conclure.

bonjour

l'EGO, ce n'est que de l'instinct de survie. ce qui définit notre personnalité

Hellowy, :)

L'ego, vaste sujet. Deja, il faudrait definir ce que l'on entend par ce terme puisque selon que ce soit l'ego des religions, de la psychologie, ou de la philosophie cela ne designe pas tout à fait la même chose. Néanmoins, on peut tout de même essayer de trouver une description qui puisse parler à tout le monde. pour ma part, j'aime beaucoup la façon orientale de voir l'ego comme le veritable adversaire, non pas à abattre puisque c'est impossible, cette part de soi faisant integralement partie de soi, mais, à demasquer afin de ne pas lui laisser les commandes. Seulement voila, il est malin le bougre. Il se deguise volontiers en ce que l'on prend pour des vertus. Si tu veux t'entrainer à voir ton ego à l'oeuvre, alors essaie de l'observer agissant, lorsqu'il monte sur ses ergos tel un coq furieux à la moindre offense, au lieu de la laisser glisser sur ses plumes comme le ferait un canard avec de l'eau.

Seulement voila, il est malin le bougre. Il se deguise volontiers en ce que l'on prend pour des vertus. Si tu veux t'entrainer à voir ton ego à l'oeuvre, alors essaie de l'observer agissant, lorsqu'il monte sur ses ergos tel un coq furieux à la moindre offense, au lieu de la laisser glisser sur ses plumes comme le ferait un canard avec de l'eau.

Oui c'est ce qui se passe parfois avec des acerbes de religieux : derrière des facades très lisses ou bon enfant, des dons inégalés à la parlotte parce que pour faire le job il faut savoir travailler de la glotte, chier dans des micros, parfois se cachent là-dessous des puits de mensonge et de fausseté, des abysses d'amour-propre et d'orgueil => en général mieux valant se méfier de ces cocos-là non que tous soient à mettre dans le même panier cependant.

- sortis de la liturgie, en plein air, contredisez-les si peu que ce soit => les voilà déchaînés qui montrent leur vrai visage, perdent leurs nerfs, vous déboulent dessus tels des chiens enragés faudrait qu'ils aillent se faire recoudre quelques neurones ça ferait du bien à la planète

Cette petite histoire que beaucoup connaissent surement illustre bien l'"enfer" vers lequel l'ego peut mener.

Un samouraï se présenta devant un moine et lui demanda :

- Y a t-il réellement un paradis et un enfer ?

- Qui es tu ? demanda le moine

- Je suis le samouraï…

- Toi, un guerrier ! s’exclama le sage, interrompant l’individu en face de lui. Mais regarde-toi ! Quel seigneur voudrait t’avoir à son service ? Tu as l’air d’un mendiant.

La colère s’empara du samouraï. Il saisit son sabre, prêt à frapper.

Le sage poursuivit :

- Ah bon, tu as même un sabre ! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête.

Hors de lui, le samouraï leva, d’un geste brusque et déterminé, son sabre vers le cou du moine.

Ce dernier dit alors ces quelques mots :

- Ici s’ouvrent les portes de l’enfer.

Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï remis son sabre dans son fourreau et s’inclina.

- Ici s’ouvrent les portes du paradis lui dit alors le moine.

Pas toujours , le sabre peut être utile à couper des cous qui doivent l'être

:)

y renoncer amènerait l'enfer

Precisement le sabre du guerrier pacifique sert à fendre l'ego. L'avantage c'est que ça ne tue personne puisque celui-ci se relève toujours.

Hellowy, :)

L'ego, vaste sujet. Deja, il faudrait definir ce que l'on entend par ce terme puisque selon que ce soit l'ego des religions, de la psychologie, ou de la philosophie cela ne designe pas tout à fait la même chose. Néanmoins, on peut tout de même essayer de trouver une description qui puisse parler à tout le monde. pour ma part, j'aime beaucoup la façon orientale de voir l'ego comme le veritable adversaire, non pas à abattre puisque c'est impossible, cette part de soi faisant integralement partie de soi, mais, à demasquer afin de ne pas lui laisser les commandes. Seulement voila, il est malin le bougre. Il se deguise volontiers en ce que l'on prend pour des vertus. Si tu veux t'entrainer à voir ton ego à l'oeuvre, alors essaie de l'observer agissant, lorsqu'il monte sur ses ergos tel un coq furieux à la moindre offense, au lieu de la laisser glisser sur ses plumes comme le ferait un canard avec de l'eau.

tu le désignes comme quelque chose de négatif , pourquoi?

Pourquoi il existe? Tu penses que c'est notre yang?

Avoir de l'ego c'est mauvais ou plutôt parler de la démesure de l'ego, cette manière de prendre pour ''sacré-supérieur'' ce que nous sommes ou disons ...se voyant comme le faiseur -connaisseur des choses de la vie, dénigrant l'autre et se mettant en avant en assimilant la façon d'être ou de dire de l'autre comme ''l'ego!''

Precisement le sabre du guerrier pacifique sert à fendre l'ego. L'avantage c'est que ça ne tue personne puisque celui-ci se relève toujours.

Le ''pacifisme'' n'est pas toujours une solution, 'faut couper des têtes parfois sinon...le message ne passe pas (la propre- sienne , peut être...)

Un samouraï se présenta devant un moine et lui demanda :

- Y a t-il réellement un paradis et un enfer ? ...

... ai rien compris du tout :(

=> pouvez-vous expliciter ?

- derrière quel ego souhaitez-vous vous dissimuler avec cette fable ?

- qu'avez-vous donc de si important à dire que des gens simples s'exprimant simplement ne puissent comprendre ?