"Sans la musique la vie serait une erreur "

La musique n'est effectivement pas le propre de l'homme, puisque c'est le rire :)

Mais la musique adoucit les moeurs par contre, et permet de "voyager".

On voit une dimension réflexive à la musique, la conscience se prend elle même comme objet. Elle est compréhensible par tous mais est propre à chacun, car chacun pourra y voir autre chose selon l'orientation affective, l'association d'idées, le vécu personnel, son émotion du moment, son envie d'évasion).

Nietzsche trouvait son inspiration non pas en écoutant de la musique, mais en regardant la vie, sa vie et en la retranscrivant en musique.

Pour bien vivre sa vie, il est nécessaire d'être à l'écoute de ce qui vient du plus profond. Entendre les messages de notre âme, qui murmure d'une voix douce et si faible, qu'il faut tendre l'oreille pour la percevoir dans le brouhaha incessant de la vie.

Et Nietzsche faisait une relation étroite entre silence et musique. La musique était le signe de la perfection de la vie, le langage de la volonté, de la réalité qui s'identifiait avec la réalité en soi.

Il a déclaré " la musique est un exercice de métaphysique inconscient dans lequel l'esprit ne sait pas qu'il fait de la philosophie. Elle touche immédiatement le coeur, car elle est la véritable langue universelle, partout comprise et par tous (animaux, plantes y compris). Grâce à la musique, les passions jouissent d'elles-mêmes. La musique est le reflet de toutes les activités et conduites humaines."

Si on ne voit rien de bon dans notre vie, et dans la vie en générale, mais qu'il suffit d'écouter de la bonne musique pour se sentir bien, je trouve cela trés artificiel.

La citation de départ je la trouve vraiment pessimiste, alors que d'autres y verront de l'optimisme.

Nietzsche contre Wagner, c'est le refus du piège de cette artificialité/théâtralité. Cette musique qui allègerait l'âme, c'est bon pour la masse. Et cela serait ignorer la dimension quasi méta-physique de la musique. La musique, c'est la révélation du monde, une vérité bien plus profonde que toute religion ou toute philosophie. La musique dévoile des intuitions premières, dans un langage universel, que les mots ne parviendront jamais à exprimer. Nietzsche avec Schopenhauer.

Le meilleur des capacités de Wagner, c'était lorsqu'il parvenait à connaître "la tonalité qui convient à ces minuits de l'âme secrets et inquiétants où cause et effet semblent avoir déboîtés, où à chaque instant quelque chose peut naître "du néant"."

Il disait lui même que la musique devait "tonifier l'âme" et "produire des sentiments de force et d'activité vitale de l'esprit et du corps, le rendre actif et créateur".

En fait Nietzsche était un grand tourmenté, un grand mélancolique et la musique lui permettait de s'alléger autrement qu'en sombrant dans cette mélancolie, nostalgie, déprime, qu'il vivait.

Il pensait trouver le repos de son esprit par et dans cette musique. Il cherchait la "belle humeur".. "le bonheur".

Le moyen de la Selbstüberwindung.

La musique était un échappatoire vital pour lui et son mal être ?

"La vie sans musique est une erreur, une torture, un exil"

la musique pour lui était la vie sublimée, illuminée, qui lui faisait oublier la torture de son esprit .. elle créait un autre monde meilleur, pur, fort, et le sortait de ses plaintes. En fait la musique c'était ses larmes intérieures.

Rahan, le fils des âges farouches, jouait déjà de la flute faite dans des os. Il était accompagné au bambou par son cousin Morback; et au chant par son ami Kradoc le crasseux.

Ils ne se posaient pas de question à la con.

De ce que j'en ai compris chez Schopenhauer, la musique est suspension du vouloir, du vouloir-vivre.

Nietzsche prend le contre-pied et fait la distinction entre volonté forte et volonté faible. La volonté faible, c'est l'art consolateur et la volonté forte c'est l'art qui affirme la caractère tragique de l'existence (il prend comme exemple Carmen).

Je trouve la distinction volonté forte/volonté faible trèèès intéressante puisque deux actions en apparence identiques pourront être évaluées différemment selon leur attitude vis-à-vis de la vie. Par exemple certains philosopheront avec leurs manques, créeront des arrière-mondes, donneront dans l'idéalisme et d'autres philosopheront avec leur trop plein, se jouant de la vie utilisant poésie et humour.

Il y a les malades et les adaptés à la réalité, nous explique celui qui obtiendra une pension d'invalidité de la ville de Bâle et qui finira à moitié fou.

Rahan, le fils des âges farouches, jouait déjà de la flute faite dans des os. Il était accompagné au bambou par son cousin Morback; et au chant par son ami Kradoc le crasseux.

Ils ne se posaient pas de question à la con.

Pourtant se poser des questions à la con peut être utile à l'évolution de l'humanité toute entière...

Loué soit le premier cro-magnon, qui, malgré ses potes, (qui lui disaient d'arrêter de se poser des questions à la con), en avait déduit que traîner les femmes par les cheveux pouvait être très douloureux pour elles et avait décidé d'interdire cette coutume primaire et barbare. :)

Je pense que comme nous(les humains) sommes matières, et que la musique est métamatière, la musique nous rappelle donc notre origine, notre condition, notre pré-vie, et elle est donc essentielle à notre bien être, je pense pas que l'on efface des existences avec une seule vie.

La musique n'est effectivement pas le propre de l'homme, puisque c'est le rire :)

Mais la musique adoucit les moeurs par contre, et permet de "voyager".

Nietzsche trouvait son inspiration non pas en écoutant de la musique, mais en regardant la vie, sa vie et en la retranscrivant en musique.

Pour bien vivre sa vie, il est nécessaire d'être à l'écoute de ce qui vient du plus profond. Entendre les messages de notre âme, qui murmure d'une voix douce et si faible, qu'il faut tendre l'oreille pour la percevoir dans le brouhaha incessant de la vie.

Et Nietzsche faisait une relation étroite entre silence et musique. La musique était le signe de la perfection de la vie, le langage de la volonté, de la réalité qui s'identifiait avec la réalité en soi.

Il a déclaré " la musique est un exercice de métaphysique inconscient dans lequel l'esprit ne sait pas qu'il fait de la philosophie. Elle touche immédiatement le coeur, car elle est la véritable langue universelle, partout comprise et par tous (animaux, plantes y compris). Grâce à la musique, les passions jouissent d'elles-mêmes. La musique est le reflet de toutes les activités et conduites humaines."

Bonjour,

Je ne suis pas sur que le rire soit le propre de l'homme, il me semble avoir lu que les grands singes en sont capable egalement.

Pas sur non plus que la musique adoucit les moeurs, les nazis etaient parfois de grands amateurs de musique et de raffinement. ( on peut aussi etre raffiné dans la cruauté ).

Retranscrire la vie, sa vie en musique, ce serait toute la différence entre le compositeur actif et le mélomane passif.

La musique le signe de la perfection de la vie ?

Ce n'est pas ce qu'indique la citation.

Je dirais plutot: La musique comme tentative de réaction face a l'imperfection de la vie.

Pour bien vivre sa vie il faut etre a l'écoute de ce qui vient du plus profond de nous ?

ça dépend de ce que l'on entend par " bien vivre sa vie".

Est ce que c'est jouir de la vie ? ou plutot ne pas aggraver son Karma ?

Pour la derniere partie, si tous les etres vivants sont sensibles a la musique, est ce pour autant qu'ils peuvent vivrent en bonne entente ?

Si tel etait le cas il suffirait de composer une musique tellement sublime que tout basculerait dans l'amour et la compassion, genre " musique des spheres".

De ce que j'en ai compris chez Schopenhauer, la musique est suspension du vouloir, du vouloir-vivre.

Nietzsche prend le contre-pied et fait la distinction entre volonté forte et volonté faible. La volonté faible, c'est l'art consolateur et la volonté forte c'est l'art qui affirme la caractère tragique de l'existence (il prend comme exemple Carmen).

Je trouve la distinction volonté forte/volonté faible trèèès intéressante puisque deux actions en apparence identiques pourront être évaluées différemment selon leur attitude vis-à-vis de la vie. Par exemple certains philosopheront avec leurs manques, créeront des arrière-mondes, donneront dans l'idéalisme et d'autres philosopheront avec leur trop plein, se jouant de la vie utilisant poésie et humour.

Il y a les malades et les adaptés à la réalité, nous explique celui qui obtiendra une pension d'invalidité de la ville de Bâle et qui finira à moitié fou.

Mais est ce bien sur que ce sont les plus adaptés a la vie qui ont le plus apportés aux autres ?

Je penche davantage pour le contraire.

Il disait lui même que la musique devait "tonifier l'âme" et "produire des sentiments de force et d'activité vitale de l'esprit et du corps, le rendre actif et créateur".

En fait Nietzsche était un grand tourmenté, un grand mélancolique et la musique lui permettait de s'alléger autrement qu'en sombrant dans cette mélancolie, nostalgie, déprime, qu'il vivait.

Il pensait trouver le repos de son esprit par et dans cette musique. Il cherchait la "belle humeur".. "le bonheur".

Le moyen de la Selbstüberwindung.

La musique était un échappatoire vital pour lui et son mal être ?

Oui, c'est comme ça que je vois la chose, la musique comme un échappatoire ou comme ce qui ne colle pas a la réalité.

Nietzsche contre Wagner, c'est le refus du piège de cette artificialité/théâtralité. Cette musique qui allègerait l'âme, c'est bon pour la masse. Et cela serait ignorer la dimension quasi méta-physique de la musique. La musique, c'est la révélation du monde, une vérité bien plus profonde que toute religion ou toute philosophie. La musique dévoile des intuitions premières, dans un langage universel, que les mots ne parviendront jamais à exprimer. Nietzsche avec Schopenhauer.

Le meilleur des capacités de Wagner, c'était lorsqu'il parvenait à connaître "la tonalité qui convient à ces minuits de l'âme secrets et inquiétants où cause et effet semblent avoir déboîtés, où à chaque instant quelque chose peut naître "du néant"."

La réalité du monde ou la réalité de l'ame ?

La réalité du monde ou la réalité de l'ame ?

Plus généralement, nos sens sont l'interface entre le milieu intérieur, qu'est notre corps et le milieu extérieur qu'est le monde.

La musique n'a d'emprise que par l'intermédiaire mécanique de sa réception par notre être, au même titre que les couleurs chatoyantes excitent notre rétine et produisent une activité neuronale par conséquence.

Le traitement des informations émanant de notre environnement par nous même, révèle à la fois, notre propre existence et en même temps celle du monde dans lequel nous nous insérons, l'un n'allant pas sans l'autre, au même titre qu'une mesure n'est pas indépendante d'un appareil de mesures, pas plus que son interprétation !

Pavlov avait montré, assez cruellement je le concède, qu'une de ses chiennes cobayes à qui on avait sectionnée tous les nerfs sensitifs, passait 95% de son temps à dormir, elle était donc " déconnectée " du monde, sans plus aucun moyen de communication.

Bonjour Swam,

Ah mais la musique reste subjective toujours. On a la faculté de l'entendre, et après de l'apprécier ou de la rejeter.. Elle se réduit à une pure réceptivité de sentiment de plaisir ou de déplaisir, que l'oeuvre provoque en chacun.

J'ai des exemples de musique que je trouvais magnifiques et que je faisais écouter à des enfants et qui les rendaient extrêmement tristes, automatiquement, ils pensaient qu'on ne pouvait écouter cette musique qu'en étant triste.

La musique n'est pas élitiste, on peut l'aimer sans savoir en jouer ou sans connaître rien au solfège.

Elle tente de donner conscience aux hommes de la grandeur qu'ils ignorent en eux.. En l'écoutant et en l'aimant, certains peuvent rester "très très petits et étriqués".

Pour la musique des sphères il est d'ailleurs dit dans Fragment d'après Hermès:

Ecoutez en vous-mêmes et regardez dans l'infini de l'Espace et du Temps.. Là retentissent le chant des Astres, la voix des Nombres, l'harmonie des Sphères.

Mais est ce bien sur que ce sont les plus adaptés a la vie qui ont le plus apportés aux autres ?

Je penche davantage pour le contraire.

Il y a pourtant des textes odieux chez Nietzsche, sur les faibles et les inadaptés notamment. Bien sûr il y a différentes interprétations mais on ne peut pas les éluder, ces textes.

Pour en revenir au sujet, je trouve qu'il prend un peu trop la pose de l'optimiste comme d'autres jouent les mélancoliques dépressifs, on n'est pas obligé de le croire sur tout !

Plus généralement, nos sens sont l'interface entre le milieu intérieur, qu'est notre corps et le milieu extérieur qu'est le monde.

La musique n'a d'emprise que par l'intermédiaire mécanique de sa réception par notre être, au même titre que les couleurs chatoyantes excitent notre rétine et produisent une activité neuronale par conséquence.

Le traitement des informations émanant de notre environnement par nous même, révèle à la fois, notre propre existence et en même temps celle du monde dans lequel nous nous insérons, l'un n'allant pas sans l'autre, au même titre qu'une mesure n'est pas indépendante d'un appareil de mesures, pas plus que son interprétation !

Pavlov avait montré, assez cruellement je le concède, qu'une de ses chiennes cobayes à qui on avait sectionnée tous les nerfs sensitifs, passait 95% de son temps à dormir, elle était donc " déconnectée " du monde, sans plus aucun moyen de communication.

C'est ce que je crois aussi.

La musique joue sur nos cordes sensibles, et si la musique est bonne elle peut aller jusqu'a manipuler nos émotions.

C'est cet aspect la que je qualifie d'artificiel.

Bonjour Swam,

Ah mais la musique reste subjective toujours. On a la faculté de l'entendre, et après de l'apprécier ou de la rejeter.. Elle se réduit à une pure réceptivité de sentiment de plaisir ou de déplaisir, que l'oeuvre provoque en chacun.

J'ai des exemples de musique que je trouvais magnifiques et que je faisais écouter à des enfants et qui les rendaient extrêmement tristes, automatiquement, ils pensaient qu'on ne pouvait écouter cette musique qu'en étant triste.

La musique n'est pas élitiste, on peut l'aimer sans savoir en jouer ou sans connaître rien au solfège.

Elle tente de donner conscience aux hommes de la grandeur qu'ils ignorent en eux.. En l'écoutant et en l'aimant, certains peuvent rester "très très petits et étriqués".

Pour la musique des sphères il est d'ailleurs dit dans Fragment d'après Hermès:

Ecoutez en vous-mêmes et regardez dans l'infini de l'Espace et du Temps.. Là retentissent le chant des Astres, la voix des Nombres, l'harmonie des Sphères.

C'est l'opinion de quelqu'un qui adore la musique, je m'en voudrais de la contredire, cependant je pense que s'il n'y a que la musique pour racheter la vie, c'est bien peu.

Le reste se rapproche davantage de ce que je pense.

Il y a pourtant des textes odieux chez Nietzsche, sur les faibles et les inadaptés notamment. Bien sûr il y a différentes interprétations mais on ne peut pas les éluder, ces textes.

Pour en revenir au sujet, je trouve qu'il prend un peu trop la pose de l'optimiste comme d'autres jouent les mélancoliques dépressifs, on n'est pas obligé de le croire sur tout !

Nietzsche n'est pas la référence absolue en matiere de philosophie, seulement un cas particulier, on peut en prendre et en laisser.

En voulant absolument prendre le contre-pied de son educateur Schopenhauer le pessimiste, je trouve qu'il a été un peu loin dans l'exces inverse.

L'amour du destin ( pour un athée ) me semble effectivement accessible qu'au seul surhomme.

C'est a dire quelqu'un qui n'a plus rien d'humain.

La réalité du monde ou la réalité de l'ame ?

Peut-être le temps vibré d'un monde énigmatique en devenir, pour ceux qui n'ont point de "cire dans les oreilles".

http://www.cairn.inf...E=APHI_642_0343

J'aime beaucoup cette composition de Nietzsche, élégante, finement rythmée, pudique, aux vibrations soudainement profondes et furtives...

"Echo d'une nuit de la Saint-Sylvestre" :

La musique n'est effectivement pas le propre de l'homme, puisque c'est le rire :)

Mais j'ai bien peur quant à moi, que le seul propre de l'homme, expression convenue, soit son penchant naturel à chercher ce qui pourrait lui être propre... en vain !

Chercherions nous à reproduire l'improbable " mouvement perpétuel " de la lignée humaine, de la sorte ?

Mais la musique adoucit les moeurs par contre, et permet de "voyager".

Il est reconnu les effets musicaux sur l'évolution de l'humeur, et que paradoxalement en apparence, quand on est triste, d'écouter une musique mélancolique permet de sortir de cette tristesse, contrairement à l'intuition collective.

De plus, l'humain ayant l'habitude de tout pousser à son paroxysme ou rendre de plus en plus subtil ses affaires, il n'est pas surprenant qu'avec la musique nous puissions envisager un peu de tout. Toutefois, il faudrait se demander comment est-ce possible, sur quel pivot agit cette musicalité ? D'où mon intervention antérieure.

C'est à dire non pas à quoi ça peut servir, mais pourquoi ça a une action sur nous, en somme.

On voit une dimension réflexive à la musique, la conscience se prend elle même comme objet. Elle est compréhensible par tous mais est propre à chacun, car chacun pourra y voir autre chose selon l'orientation affective, l'association d'idées, le vécu personnel, son émotion du moment, son envie d'évasion).

D'après les études faites en ce sens, il s'avère que justement, elle est comprise universellement, comme triste ou joyeuse par exemples, quel que soit la culture, le niveau d'éducation, la langue, le niveau technologique ou de connexion avec d'autres peuples, les résultats concordent que l'on soit un occidental ou un membre d'une unique tribu de quelques dizaines de personnes en tout.

Nietzsche trouvait son inspiration non pas en écoutant de la musique, mais en regardant la vie, sa vie et en la retranscrivant en musique.

Comme certains le feront plus volontiers dans le sport, ou dans une vie communautaire.

Pour bien vivre sa vie, il est nécessaire d'être à l'écoute de ce qui vient du plus profond. Entendre les messages de notre âme, qui murmure d'une voix douce et si faible, qu'il faut tendre l'oreille pour la percevoir dans le brouhaha incessant de la vie.

Oui, mais cette sensibilité, n'est pas spécifique à la réception musicale, ce n'en est qu'un mode particulier d'expression, plus ou moins exacerbé !

Et Nietzsche faisait une relation étroite entre silence et musique. La musique était le signe de la perfection de la vie, le langage de la volonté, de la réalité qui s'identifiait avec la réalité en soi.

Il a déclaré " la musique est un exercice de métaphysique inconscient dans lequel l'esprit ne sait pas qu'il fait de la philosophie. Elle touche immédiatement le coeur, car elle est la véritable langue universelle, partout comprise et par tous (animaux, plantes y compris). Grâce à la musique, les passions jouissent d'elles-mêmes. La musique est le reflet de toutes les activités et conduites humaines."

Et c'est là que je demande pourquoi ? Par quel mécanisme est-ce possible ?

Je dirai par anticipation, que celui qui pratique la méditation verrait sans doute les choses foncièrement différemment, pourquoi ?

La musique traduit une chose, quand le silence permet autre chose, quelles pourraient-elles être ?

J'aime beaucoup cette composition de Nietzsche, élégante, finement rythmée, pudique, aux vibrations soudainement profondes et furtives...

"Echo d'une nuit de la Saint-Sylvestre" :

On se ressent plongé au temps du cinéma muet, quand la musique parlait d'elle même et autant que les images qui s'adaptaient à elle et non l'inverse.. le temps où il n'était pas besoin de mettre des mots pour comprendre !

Cette nuit de la Saint-Sylvestre on la voit, on la ressent, on la vit même, il nous la raconte à travers sa musique..

Peut-être le temps vibré d'un monde énigmatique en devenir, pour ceux qui n'ont point de "cire dans les oreilles".

ça c'est le poete amoureux inconditionnel de la vie qui parle.

Et je ne pense vraiment pas que ce soit une question d'avoir de la cire dans les oreilles ou pas.

( cire dans les oreilles vs bandeau sur les yeux )

Mais j'ai bien peur quant à moi, que le seul propre de l'homme, expression convenue, soit son penchant naturel à chercher ce qui pourrait lui être propre... en vain !

Chercherions nous à reproduire l'improbable " mouvement perpétuel " de la lignée humaine, de la sorte ?

Il est reconnu les effets musicaux sur l'évolution de l'humeur, et que paradoxalement en apparence, quand on est triste, d'écouter une musique mélancolique permet de sortir de cette tristesse, contrairement à l'intuition collective.

De plus, l'humain ayant l'habitude de tout pousser à son paroxysme ou rendre de plus en plus subtil ses affaires, il n'est pas surprenant qu'avec la musique nous puissions envisager un peu de tout. Toutefois, il faudrait se demander comment est-ce possible, sur quel pivot agit cette musicalité ? D'où mon intervention antérieure.

C'est à dire non pas à quoi ça peut servir, mais pourquoi ça a une action sur nous, en somme.

D'après les études faites en ce sens, il s'avère que justement, elle est comprise universellement, comme triste ou joyeuse par exemples, quel que soit la culture, le niveau d'éducation, la langue, le niveau technologique ou de connexion avec d'autres peuples, les résultats concordent que l'on soit un occidental ou un membre d'une unique tribu de quelques dizaines de personnes en tout.

Comme certains le feront plus volontiers dans le sport, ou dans une vie communautaire.

Oui, mais cette sensibilité, n'est pas spécifique à la réception musicale, ce n'en est qu'un mode particulier d'expression, plus ou moins exacerbé !

Et c'est là que je demande pourquoi ? Par quel mécanisme est-ce possible ?

Je dirai par anticipation, que celui qui pratique la méditation verrait sans doute les choses foncièrement différemment, pourquoi ?

La musique traduit une chose, quand le silence permet autre chose, quelles pourraient-elles être ?

Parce que la vie est énergie, que nous sommes énergie et que nous vibrons à différentes fréquences, fréquences qui agissent sur nous (certaines peuvent tuer ou guérir), qui réconfortent nos cellules.

http://stopmensonges.com/sons-frequences-vibrations-la-vie-432-hz-vs-440-hz-les-frequences-qui-soignent/

La musique communique avec l'intelligence Divine du corps à un niveau cellulaire élevant la conscience de chacune de nos cellules.

La fréquence de l'Univers est de 432 hertz .. Goebels l'a changé en 44O hertz

Il est reconnu les effets musicaux sur l'évolution de l'humeur, et que paradoxalement en apparence, quand on est triste, d'écouter une musique mélancolique permet de sortir de cette tristesse, contrairement à l'intuition collective.

De plus, l'humain ayant l'habitude de tout pousser à son paroxysme ou rendre de plus en plus subtil ses affaires, il n'est pas surprenant qu'avec la musique nous puissions envisager un peu de tout. Toutefois, il faudrait se demander comment est-ce possible, sur quel pivot agit cette musicalité ? D'où mon intervention antérieure.

C'est à dire non pas à quoi ça peut servir, mais pourquoi ça a une action sur nous, en somme.

Je me permet de répondre meme si cela ne m'est pas adressé.

C'est l'effet catharsis, les grecs aimaient beaucoup les tragédies dans leur théatre, plus que les comédies.

Et je ne suis pas du tout géné par cela, seulement par le pouvoir de la musique qui peut nous faire basculer d'un etat triste ( avec toutes les raisons de l'etre ) a un etat joyeux, ou inversement.

Un peu l'effet de la pilule anti dépressive.

Oui, mais cette sensibilité, n'est pas spécifique à la réception musicale, ce n'en est qu'un mode particulier d'expression, plus ou moins exacerbé !

Je dirai par anticipation, que celui qui pratique la méditation verrait sans doute les choses foncièrement différemment

Exactement !

Parce que la vie est énergie, que nous sommes énergie et que nous vibrons à différentes fréquences, fréquences qui agissent sur nous (certaines peuvent tuer ou guérir), qui réconfortent nos cellules.

http://stopmensonges.com/sons-frequences-vibrations-la-vie-432-hz-vs-440-hz-les-frequences-qui-soignent/

La musique communique avec l'intelligence Divine du corps à un niveau cellulaire élevant la conscience de chacune de nos cellules.

La fréquence de l'Univers est de 432 hertz .. Goebels l'a changé en 44O hertz

Site trés interessant !

Donc tout serait une question de fréquences, mais les différentes émotions n'ont certainement pas toutes les memes fréquences.

Et si on pouvait maitriser tous les secrets de ces fréquences, je trouverais ça trés effrayant.

Il suffirait de jouer les fréquences appropriées pour manipuler toutes les émotions recherchées.

Nous ne serions plus que des pantins sans ame.