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Sexualisation, corps et représentations

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Easle

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
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Il y a 5 heures, Easle a dit :

 

Génétique ou social et culturel ?

Est-ce le corps féminin qui est plus attirant que le corp masculin, dans sa sexualisation, pour les femmes autant que pour les hommes ? Ou un corps féminin, spécifique, aux formes harmonieuses, plutôt jeune (20-35) ? Un corps de femme de 70 ans, poilu, très plissés et à la taille épaisse, chauve.... va avoir du mal à retenir l'attention, que ce soit des femmes ou des hommes.

Le goût et le dégoût sont donc certes en partie au-delà de la société ou de la culture.

Mais le corps féminin des magazines est sophistiqué. Il n'est pas celui des femmes naturelles de la paysannerie au moyen âge, ou des femmes bororos ou nambikwara, etc.

Ces vrais corps féminins sont-ils, étaient-ils attirant pour les femmes ?

Les magazines mettent en scène une conception sociale du corps féminin dans des cultures données qui a peut-être à voir avec une généralisation anthropologique mais à quel degré ?

Quelle est la sexualisation du corps masculin chez certaines ethnies papoues mise en scène par le port d'étui pénien ? Ou le port de plume, de peintures ?

 

 

Et dans beaucoup de sociétés traditionnelles, le masculin est plus "différent" que "supérieur" au féminin. De quelle intériorisation alors s'agit-il dans le rapport à la sexualisation des corps ?

La sexualisation du corps masculin monte progressivement sous l'effet d'un progressisme qui motive cette sexualisation alors que dans le même temps il condamne et tente d'effacer celle du corps féminin, par inversion. Cela ne montre-t-il pas la variabilité plus culturelle que 'naturelle' ?

Et, comme par hasard, d'un corps masculin, malgré tout très connoté culturellement par des représentations musculeuses, lisses, jeunes, sportives, qui n'ont rien non plus de réellement 'naturelles', même si elles veulent s'en faire une sorte de désir fantasmé d'une nature (force) mais travaillée (sculpture) reprenant l'esthétique grecque du mâle (la déconstruction morale du pariarcat mais avec sa conservation esthétique !) : l'homme objet.

 

 

 

Génétique ou social et culturel, demandes-tu.

 Les deux évidemment.  Nous ne sommes que des primates tropicaux dont la descendance a suivi l’Évolution. Et à coups de croisements et de mutations, ils sont devenus des Sapiens. D’ailleurs pas très Sapiens, il suffit pour s’en convaincre d’écouter les prochaines informations.

Et avant tout, il faut prendre en compte ce qu’est la finalité de la vie, depuis son apparition sur cette terre. Cette finalité de la vie n’a pas changé, et ne changera jamais tant que de la vie existera sur la planète. Cette finalité c’est de se reproduire.  

Selon les espèces, l’Évolution a prévu des techniques de reproducion différentes. Et chez les mammifères anthropoïdes, le système que l’on connaît. Et qui est toujours le nôtre aujourd’hui. Chez tous les mammifères, la femelle en état de recevoir le mâle, émet des phéromones   sexuelles, lesquelles captées par le mâle et le guideront jusqu’à la rencontre. Et potentiellement jusqu’à la fécondation de la femelle. Comme cela est le cas de la chatte en chaleurs qui miaulera toute la nuit, plusieurs nuits de suite,  pour attirer les mâles trois kilomètres à la ronde.

Nos arrières grands parents, comme tous les mammifères ne réagissait à la présence de la femelle que si elle émettait des hormones sexuelles, et cela déclenchait instantanément chez les deux protagonistes la possibilité, impérieuse, du coït.   

Puis un jour une raison que l’on ignore, il s’est produit une mutation.  Nos arrières-grands- parents de l’époque de Lucy, étaient, selon toute vraisemblance mais les études y relatives sont toujours en cours, entièrement couverts de poils. La mutation a fait que les poils disparaissent sauf dans les zones particulières irrigués par des hormones spécifiques. La zone sexuelle particulièrement.

Mais cette mutation pileuse a été accompagnée par une diminution de la partie olfactive des hormones sexuelles féminines, accompagnée chez les mâles d’une diminution de leurs sensibilités olfactives.  

L’Évolution, devant cette situation qui risquait de nuire à la fécondité de l’espèce, et donc de gêner la finalité de la vie, qui, bis repetita placent, est de se reproduire, et partant de la constante que la fonction créait l’organe, à alors amené chez les femelles de nos arrières grands parents un nouvel organe censé pallier le manque d’attrait pour le coït chez les humains. Le clitoris chez les femelles. Seulement chez les humains, les femelles des autres espèces en étant dépourvues. Elles n’en ont pas besoin, en étant restées au stade de la seule hormone sexuelle comme messagère.

Mais dans le but de maintenir la fécondité de l’espèce humaine et la finalité de la vie, malgré les vicissitudes telle celle de la perte des poils, et de la diminution des facultés olfactives qui étaient liées aux émanations hormonale, l’Évolution  a fait entrer dans les gènes et dans l’inconscient de l’espèce l’attrait automatique et systématique pour l’autre genre.   

C’est ce qui se traduit par le phénomène de la sexualisation. Automatiquement et inconsciemment  l’homme voit dans la femme un attrait lié au simple fait qu’elle est une femme, et chez l’homme le même reflexe que chez la femme. Il suffit pour s’en convaincre de voir l’attitude de la majorité des hommes au rayon sous-vêtements féminins.  Ou celle de la femme, par exemple face aux célèbres Quatre Bistournés du Louvres, même si les manifestations n’en sont pas visibles de l’extérieur. D’innombrables études et expérimentations internationales en attestent. Tant pour l’homme que pour la famme.  

La sexualisation du corps de la femme par l’homme, et celle du corps de  l’homme par la femme, viennent simplement d’une mutation lointaine qui c’est produite chez nos lointains parents il y a vraisemblablement au moins trois ou quatre millions d’années. Et dont nous subissons encore les retombées. Et que subirons nos descendants tant que notre espèce n’aura pas disparu.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Le 22/04/2025 à 11:07, Easle a dit :

 

Génétique ou social et culturel ?

Est-ce le corps féminin qui est plus attirant que le corp masculin, dans sa sexualisation, pour les femmes autant que pour les hommes ? Ou un corps féminin, spécifique, aux formes harmonieuses, plutôt jeune (20-35) ? Un corps de femme de 70 ans, poilu, très plissés et à la taille épaisse, chauve.... va avoir du mal à retenir l'attention, que ce soit des femmes ou des hommes.

Le goût et le dégoût sont donc certes en partie au-delà de la société ou de la culture.

Mais le corps féminin des magazines est sophistiqué. Il n'est pas celui des femmes naturelles de la paysannerie au moyen âge, ou des femmes bororos ou nambikwara, etc.

Ces vrais corps féminins sont-ils, étaient-ils attirant pour les femmes ?

Les magazines mettent en scène une conception sociale du corps féminin dans des cultures données qui a peut-être à voir avec une généralisation anthropologique mais à quel degré ?

Quelle est la sexualisation du corps masculin chez certaines ethnies papoues mise en scène par le port d'étui pénien ? Ou le port de plume, de peintures ?

 

 

Et dans beaucoup de sociétés traditionnelles, le masculin est plus "différent" que "supérieur" au féminin. De quelle intériorisation alors s'agit-il dans le rapport à la sexualisation des corps ?

La sexualisation du corps masculin monte progressivement sous l'effet d'un progressisme qui motive cette sexualisation alors que dans le même temps il condamne et tente d'effacer celle du corps féminin, par inversion. Cela ne montre-t-il pas la variabilité plus culturelle que 'naturelle' ?

Et, comme par hasard, d'un corps masculin, malgré tout très connoté culturellement par des représentations musculeuses, lisses, jeunes, sportives, qui n'ont rien non plus de réellement 'naturelles', même si elles veulent s'en faire une sorte de désir fantasmé d'une nature (force) mais travaillée (sculpture) reprenant l'esthétique grecque du mâle (la déconstruction morale du pariarcat mais avec sa conservation esthétique !) : l'homme objet.

 

 

 

Tu interroges :

« Génétique ou social et culturel ? »

Les deux bien évidemment, mais bien davantage génétiques que culturels. Tous les biologistes en attestent.

 La face culturelle va avoir un effet sur les normes en vigueur dans la société concernée. Dans les régions sub-sahariennes, la fille sera d’autant plus attirante pour les hommes que son tour de taille sera important.  Au point que nombre de parents mettent leurs filles à la bière dès l’apparition de leurs règles. Et souvent plus tôt. Pour qu’elles soient plus faciles à marier, et que la dot de chacune d’entre elles soit plus élevée.

Alors que dans le monde occidental, il est évident que l’esthétique de la statuaire grecque aura l’avantage.

C’est principalement Hollywood qui a fait des peintures de guerre indiennes et des coiffes spectaculaires composées d’une longue alignée de plumes de chaque côté de la tête, des éléments d’esthétique purement fantasmés. Les actes de bravoure, chez les indiens des plaines, valaient à leurs auteurs le port d’une plume d’aigle fichée dans le chignon. Mais cela s’arrêtait là.  

Quant à l’étui pénien, quelle que soit la partie de la planète concernée, il n’avait à l’origine  aucun rapport avec une sexualisation du corps masculin.  Mais il avait une utilité pratique. Les populations concernées vivaient nues. Les hommes en chasse pour des raisons alimentaires,  étaient appelés à courir après le gibier dans les sous-bois et les taillis. Et les différentes formes de ronces étaient apparues sur la terre bien avant les hommes.

L’appui pénien n’avait qu’un intérêt pratique qui ne devait rien à la sexualisation du corps masculin. Pour les femmes des ethnies concernées, c’était l’équivalent d’un short qui aurait été porté par les hommes. D’autant qu’en dehors des séances organisées par les agences de voyage, les hommes ne portent pas ces étuis s’ils ne vont pas en forêt.  

Entre les deux guerres, des photos de « sauvages » munis d’étuis péniens sont apparues dans les pays coloniaux et les grandes expositions universelles. Succès assuré dans tous les pays occidentaux.

Mais depuis la dernière guerre, pratiquement tous les étuis péniens exposés aux yeux des photographes, des touristes ou des collectionneurs, sont en réalité fabriqués pour les touristes. Toutes les photos en montrant, depuis en gros 1950, sont des étuis péniens de carnaval.

Tu rajoutes :

-          «  Ces vrais corps féminins sont-ils, étaient-ils attirant pour les femmes ? »

à propos de corps de femmes de la paysannerie au Moyen-âge ou des femmes de je ne sais pas quelle ethnie africaine

Tu confonds les différents types de femmes pouvant être attirées par les corps féminins.

La réponse est évidente, mais mon mail serait trop long. C’est dommage.

 

 

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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
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Il y a 21 heures, Témoudjine a dit :

Tu interroges :

 

« Génétique ou social et culturel ? »

 

Les deux bien évidemment, mais bien davantage génétiques que culturels. Tous les biologistes en attestent.

 

 La face culturelle va avoir un effet sur les normes en vigueur dans la société concernée. Dans les régions sub-sahariennes, la fille sera d’autant plus attirante pour les hommes que son tour de taille sera important.  Au point que nombre de parents mettent leurs filles à la bière dès l’apparition de leurs règles. Et souvent plus tôt. Pour qu’elles soient plus faciles à marier, et que la dot de chacune d’entre elles soit plus élevée.

 

Alors que dans le monde occidental, il est évident que l’esthétique de la statuaire grecque aura l’avantage.

 

C’est principalement Hollywood qui a fait des peintures de guerre indiennes et des coiffes spectaculaires composées d’une longue alignée de plumes de chaque côté de la tête, des éléments d’esthétique purement fantasmés. Les actes de bravoure, chez les indiens des plaines, valaient à leurs auteurs le port d’une plume d’aigle fichée dans le chignon. Mais cela s’arrêtait là.  

 

Quant à l’étui pénien, quelle que soit la partie de la planète concernée, il n’avait à l’origine  aucun rapport avec une sexualisation du corps masculin.  Mais il avait une utilité pratique. Les populations concernées vivaient nues. Les hommes en chasse pour des raisons alimentaires,  étaient appelés à courir après le gibier dans les sous-bois et les taillis. Et les différentes formes de ronces étaient apparues sur la terre bien avant les hommes.

 

L’appui pénien n’avait qu’un intérêt pratique qui ne devait rien à la sexualisation du corps masculin. Pour les femmes des ethnies concernées, c’était l’équivalent d’un short qui aurait été porté par les hommes. D’autant qu’en dehors des séances organisées par les agences de voyage, les hommes ne portent pas ces étuis s’ils ne vont pas en forêt.  

 

Entre les deux guerres, des photos de « sauvages » munis d’étuis péniens sont apparues dans les pays coloniaux et les grandes expositions universelles. Succès assuré dans tous les pays occidentaux.

 

Mais depuis la dernière guerre, pratiquement tous les étuis péniens exposés aux yeux des photographes, des touristes ou des collectionneurs, sont en réalité fabriqués pour les touristes. Toutes les photos en montrant, depuis en gros 1950, sont des étuis péniens de carnaval.

 

Tu rajoutes :

-          «  Ces vrais corps féminins sont-ils, étaient-ils attirant pour les femmes ? »

à propos de corps de femmes de la paysannerie au Moyen-âge ou des femmes de je ne sais pas quelle ethnie africaine

Tu confonds les différents types de femmes pouvant être attirées par les corps féminins.

La réponse est évidente, mais mon mail serait trop long. C’est dommage.

 

 

Je regrette que tu ne puisses pas répondre sur le dernier et si "évident" sujet.........

 

En revanche j'aimerai connaître tes sources sur les étuis péniens par exemple. Des sources très étranges puisque l'étui pénien avait avant tout une fonction statutaire et symbolique (fertilité), comme très souvent les systèmes d'érection, soit portés, soit sculptés.

Et se protéger le sexe sans se protéger les testicules aurait été pour le moins inutile. Ce pourquoi ce n'est d'ailleurs pas une constante, y compris pour d'autres peuples vivants, comme en amazonie dans des forêts, et en permanence qui plus est.

L'aspect symbolique (mais également statutaire) faisait donc partie d'une représentation sexualisé du corps, viril, éminement !

Je te conseille la lecture de Malinowski (les anciens ont la vie dure) ou Heiser, voire de Malbrancke si tu comptais me dire que Malinowski date un peu  ;) .

 

La coiffe plumée de guerre des indiens Lakotas comportaient 28 plumes d'aigles, pour les 28 jour de la lune. Chez les

Pawnees ou les Cheyennes, elles pouvaient relever du nombre d'ennemis tués et être donc beaucoup plus nombreuses.

Là encore, les anciens comme Curtis, Boas ou Wissler sont très suffisament fiables... puisqu'ils ont photographié ces parures, à une époque où les améridiens n'accueillaient pas de touristes et ou photoshop n'existait pas.

Pour descendre en amérique du sud, un bon ouvrage récent intéressant pour notre sujet serait celui de Jérôme Thomas : Embellir le corps. Les parures corporelles amérindiennes du XVIe au XVIIIe siècle.

 

Et enfin sur cette histoire de bière après les règles pour vendre des femmes-barrique, d'où tires-tu cela ? Je veux bien qu'il existe quelques cultures ou une prise de poids des jeunes femmes est cultivée (Mauritanie par exemple) mais ce n'est pas du tout la constante des sociétés d'afrique sub-saharienne.

 

Le 22/04/2025 à 16:26, Témoudjine a dit :

Le clitoris chez les femelles. Seulement chez les humains, les femelles des autres espèces en étant dépourvues. Elles n’en ont pas besoin, en étant restées au stade de la seule hormone sexuelle comme messagère. 

 

:mef2::hu4:  Mais où es-tu allé pêcher ça ?

 

 

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Membre, 54ans Posté(e)
Easle Membre 4 138 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
Le 22/04/2025 à 16:26, Témoudjine a dit :

La sexualisation du corps de la femme par l’homme, et celle du corps de  l’homme par la femme, viennent simplement d’une mutation lointaine qui c’est produite chez nos lointains parents il y a vraisemblablement au moins trois ou quatre millions d’années. Et dont nous subissons encore les retombées. Et que subirons nos descendants tant que notre espèce n’aura pas disparu.

 

De fait cette assertion ne repose pas sur le clitoris, désolé !

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
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Tu écris :

- «  on est a la préhistoire de l'humanité tant qu'on dévalorise les femmes ...ce que font toutes les religions actuellement ... »

À titre documentaire, et en dehors même de nos religions, nos sociétés modernes dévalorisent les femmes. La simple différence de salaire entre hommes et femmes en témoigne. Donc nos sociétés modernes, selon toi, sont à la préhistoire de l’Humanité.  Excellente nouvelle. Elles ne peuvent donc que progresser. Et assurer à nos petits enfants un monde radieux. Sans blague ?  

 

Propos trop général et faux quant au fond. Lorsque tu dis « les religions », je présume que tu évoques nos trois religions dites révélées, le Christianisme, l’Islam et le Judaïsme. Les trois sont nées dans des conditions où la place des femmes était différente selon le sexe. Mais différente également selon les religions et les époques.

 

La plus ancienne, le Judaïsme, était la plus proche des religions primitives. Les deux autres se sont contentées de copier les traits majeurs du Judaïsme, en y rajoutant des éléments leur permettant de passer de la religion précédente à une version religieuse que chacune des deux pouvait prétendre « originale ».

Mais chacune de ces trois religions a abordé la question des femmes d’une manière différente.  

Le Judaïsme, même le plus ancien, n’a jamais dévalorisé les femmes. Les prophétesses juives, et surtout les 7 principales, sont là pour en témoigner, au même niveau que les prophètes mâles.

La Bible et les textes n’ont jamais fait de différence entre les prophétesses femmes ou hommes .En est-il de même dans le Christianisme ou dans l’Islam ?  

 

Dans l’Empire romain, jusqu’à sa fin, les femmes étaient reléguées au simple rang d’outils destinés « au repos et au délassement » du guerrier. Comme dans toutes les sociétés de l’époque, en dehors du Judaïsme. Elles n’avaient même pas de nom propre et portaient le nom de leur père.   

Le Christianisme est né grâce à des femmes. Principalement grâce à la mère de Constantin, et au fait que les chrétiens ont eu l’astuce d’accepter les femmes et les esclaves dans leurs rangs, alors qu’aucune religion existant  à l’époque dans l’Empire romain ne les acceptait. Ce qui a permis à l’église du IV° siècle une audience immédiate, mais parmi les femmes et les esclaves.  

 C’est l’église catholique qui après l’époque des Croisades et marquant à la fois son expansion et son accord structurel et systémique avec les structures se mettant en place en matière de partage du pays entre les chefs de guerre et les « nobles » de tous niveaux, qui s’est intéressée au statut des femmes, pour la première fois depuis la fin de l’Empire romain. Les hiérarques de l’église avaient compris que l’on ne contrôle un peuple qu’en contrôlant ce qui lui est primordial En l’occurrence le sexe et donc la femme. Ce que l’église a très bien su faire jusqu’à l’époque moderne.

 

Et entre les deux il y a eu l’Islam qui s’est contenté pour structurer sa religion de prendre un peu partout. Mais a réservé aux femmes un sort pire qu’avant, en la transformant en meubles appartenant au mâle de la famille. Parce que les « chefs » de l’Islam, après la rédaction du Coran, et pour s’attirer les faveurs des populations, ont eux aussi, mais plusieurs siècles avant les chrétiens, compris que la principale chose qui intéressait l’homme, était le sexe. Et donc la femme. Et que décréter que la femme appartenait totalement à l’homme qui voudrait d’elle, qu’elle n’avait aucun droit de protester, était la meilleure manière d’attirer les hommes à lui.

 

Offrir à l’homme une femme docile qui n’avait pas le droit de protester sous peine de se retrouver aussitôt sur le trottoir, qui appartenait entièrement à l’homme, de changer de femmes lorsqu’il en a envie, voire d’en « posséder » plusieurs à la fois, ne pouvait que se faire adorer des hommes, les bénéficiaires de la situation. Sans même évoquer le mariage à l’essai, dans l’ignorance de la femme concernée, toujours en vigueur dans certains pays musulmans.

 

Quant à ce qui concerne les étuis péniens, ils n’avaient effectivement pour objet que de protéger la verge, et non les testicules. D’abord pour une simple question bassement matérielle. Un étui est relativement facile à réaliser. Et il est vraisemblable que depuis la nuit des temps les hommes de certaines régions en ont porté. Mais la nature des matériaux avec lesquels ils étaient confectionnés, les faisaient disparaître très vite. Les écorces et les autres éléments végétaux les constituant ne résistent pas au temps qui passe.  L’on ne sait des étuis péniens que ce que nous avons constaté dans les populations dites « primitives ». Mais il est évident que cela se portait depuis longtemps.

 Comme dit dans un mail précédent, c’est entre les deux guerres que les explorateurs ont ramené les premiers. Mais c’est le tourisme qui, après les années 50, a amené l’engouement des collectionneurs pour cet ustensile. Quelques musées allemands, et en France le Musée de l’Homme, en possèdent quelque uns authentiques, du XIX° siècle.   Le Musée du Quai Branly en expose parfois quelques-uns. Mais les spécialistes doutent de leur âge et de leur authenticité.

 

Et si cet appareil ne protégeait pas les testicules, c’est tout simplement parce qu’un étui est facile à réaliser, alors qu’une coquille protectrice, à l’époque, était impossible à réaliser. Et à fixer en plus d’un étui. C’était l’un ou l’autre. E la verge est plus exposée que les testicules. Essaye, tu verras.

 

Quant à dire :

- « … mais pour les religions abrahamiques leur message a rien a voir avec ce que dit vraiment la bible ... »,

que veux-tu dire par là ?

Dans ces religions abrahamiques, si les Chrétiens n’ont pas à y figurer, mais c’est une autre question, en quoi le message de la Bible à quelque chose à voir avec l’Islam ? À part ls noms de quelques personnages bibliques récupérés pour épaissir le Coran, l’Islam n’a rien à voir avec la Bible.

 

Non, la Bible n’est pas :

« …  une vision du monde et une philosophie de vie .. ».  

Elle est l’histoire du passage des humains du Paléolithique au Néolithique, collationnée durant plusieurs millénaires par les hommes de l’époque, complétée par l’histoire, plus ou moins exacte selon les périodes et les capacités de mémoire, de ses rédacteurs.

Par contre les Dix Paroles, les Dix Commandements sont, ou devraient être, la règle de vie de tous les habitants de de notre planète.

Quant au clitoris des femelles de l’espèce humaine, tu en trouveras tous les détails dans les manuels de formation des gynécologues. Mais il est vrai que toutes les « marques » d’IA ne l’ont peut-être pas encore enregistré. La prochaine fois qu’une femme que tu connais rencontrera son gynécologue, demande-lui de poser la question.

 Mais il y a plus simple. À défaut de te rabattre sur la littérature destinée aux vétérinaires,  demande à n’importe quel fermier élevant des bêtes, vaches, moutons, brebis, chevaux, ce qu’il en pense. Eux connaissent la question de près.  

Mes réponses ne sont peut-être pas dans l’ordre de ton message. Mais leur texte est uniquement de ma main.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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