Tourisme de masse bénédiction ou calamité

Il y a 7 heures, Timo-I a dit :

Je ne voyage plus en France, à part pour passer des weekend. Et puis parce que j'ai déjà tout vu, je connais le pays comme ma poche. Mais en France, on est en surpopulation quasi constante toute l'année. Des endroits noirs de monde, il y en a toute l'année, pas que pendant les vacances scolaires. Aller sur la côte atlantique ou sur la Méditerranée un weekend en été, à chaque fois, ce sont des heures de bouchons. 

Cela dit, j'aime bien aller aussi dans des endroits touristiques à quelques heures de vol. Histoire d'être un peu dépaysé. Aux Canaries, Ibiza, Alicante, Cancun, Playa del Carmen. Je ne me suis pas non plus pour autant senti envahi. Personnellement j'aime bien voir du monde. Ca ne me dérange pas. Quant aux lieux touristiques, il y a souvent de la place pour tout le monde. Sauf si c'est dans un endroit clos, comme le Château de Versailles, par exemple, quand j'y suis allé, c'était blindé, on ne pouvait même pas bouger à l'intérieur. Les audio guides, ils ne servent à rien parce que tu ne peux pas t'arrêter, tu es obligé de continuer de marcher en suivant la foule. 

Ce qui me dérange un peu plus, c'est dans des pays comme aux states où ils te vendent des entrées dans des parcs ou des excursions touristiques à plus de 100 dollars par personne. Alors que chez nous, on en aurait pour grand max 40 euros par personne. En fait je suis sûr, aux states, les gens là bas gagnent plus, environ 4000 dollars pour le même emploi qu'un employé gagnerait 2000 euros nets en France. Et malgré ça, partout où tu vas, on te demande quand même des tips. 

Comment te dire ? En France on gagne moins et je n'ai jamais vu le moindre commerçant demander des tips.

Bon et sinon, je ne suis pas d'accord avec le fait qu'on devrait réguler des avions et toutes sortes de transports. Parce que là je vais vous dire, les premiers couillons qui seront contraints de ne pas pouvoir passer leurs vacances au soleil, ce sera vous. Vous pouvez être sûr, il y en aura tout le temps qui vous couperont l'herbe sous le pied. Déjà même actuellement les avions sont très souvent complets. Les trains idem aussi, si on s'y prend la semaine juste avant le départ, bien souvent il ne reste plus de place. Et encore pire en période de vacances scolaires. 

pas dans tous les coins.

Il y en a encore qui sont très peu fréquentés.

Le 09/01/2025 à 01:50, Zora80 a dit :

J'ai quand même du mal avec les gens qui se plaignent de leur pouvoir d'achat et qui partent régulièrement en vacances à  l'étranger. 

Surtout quand ce sont les mêmes qui critiquent l'insécurité et la délinquance, en bas de chez eux, qui vont passer leurs loisirs, dans des endroits où le tourisme est organisé par les mafieux qui y recyclent l'argent sale et y gèrent tous les commerces. D'ailleurs, une fois sur deux, ils y croiseront dans ces Las Vegas en devenir, les racailles de leur entrée d'immeuble !! 

Le 08/01/2025 à 11:26, Moudjik1 a dit :

Le productiviste stakhanoviste de la productivité et du rendement à tous prix, a encore frappé !! Peut-être un rentier financier, qui n'a jamais mis les pieds dans une usine ou à la mine, mais touche des dividendes sans se salir les mains

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://ecosociete.org/actualites/manuel-de-lanti-tourisme-de-rodolphe-christin&ved=2ahUKEwjsjIXM8uWKAxWtTWwGHZL_LVcQFnoECEAQAQ&usg=AOvVaw0YhSu96E7xVoicVQJDZAqt

L'essence du voyage : préférer le chemin à la destination, et disparaître plutôt qu'apparaitre partout 

Plutôt ce lien 

https://reporterre.net/Retrouver-l-essence-du-voyage-pour-s-evader-du-tourisme

« Manuel de l’antitourisme », de Rodolphe Christin, est une invitation à retrouver l’essence du voyage : préférer le chemin à la destination, et « disparaître » plutôt qu’apparaître partout.

• Présentation du livre par son éditeur : 

Le tourisme est la première industrie mondiale, même s’il est pratiqué par seulement 3,5 % de la population… Un luxe réservé aux occidentaux qui, depuis l’avènement des congés payés, ont intégré « un devoir d’ailleurs et de loisirs ». Mais qui n’a pas senti ce malaise, dans une boutique de souvenirs ou sur une plage des Caraïbes couvertes de baigneurs blancs ? Qui n’a jamais rapporté de vacances le sentiment de l’absurde ? Car même les mieux intentionnés des voyageurs contribuent malgré eux à la mondophagie touristique. Et rien ne semble pouvoir arrêter cette conquête démesurée des quatre coins du monde : ni la pollution qu’elle impose, ni la disparition des spécificités culturelles qu’elle vient niveler et encore moins la conscience de l’Autre qu’elle réduit à une relation marchande. Pouvons-nous nous évader du tourisme ? Rodolphe Christin nous invite à retrouver l’essence du voyage : préférer le chemin à la destination, et « disparaître » plutôt qu’apparaître partout.

Le 09/01/2025 à 02:04, chanou 34 a dit :

pas dans tous les coins.

Il y en a encore qui sont très peu fréquentés.

Je connais une aire d'autoroute pas très froide équentée hors saison. On peut y vivre en camping car avec, tout confort, la supérette et les toilettes