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La ruée vers l’or

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AdrienMaths

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Membre, 32ans Posté(e)
AdrienMaths Membre 73 messages
Forumeur activiste‚ 32ans‚
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Les fictions des religions sont passées, nous dit Harari Yuval Noah dans son best-seller Homo Sapiens, l’échange économique par l’argent est la nouvelle fiction. Que dit cette fiction ?

Plutôt que de disposer d’un 60 millionième de la France ( 1.7. 10^(-8) ), le français dispose de 133000$/ 512 trillions $ = 2.5.10^(-10) de l’économie mondiale (chiffre probablement optimiste)

La promesse ? “Perds la France et tu possèderas le monde”, ou plutôt, la part qui t’en revient. La menace ? Si tu ne vends pas la France dans l’économie mondiale, tu n’auras plus accès aux échanges et risque la misère.

Puisque le nouveau jeu est de s’accaparer l’économie mondiale, une ruée vers l’or pour le contrôle des biens du monde est lancé (nouvelle France, nouveau peuple, nouvelle espérance : la possession de chaque âcre et chaque bien de la terre - la possession de tout ce que l'homme peut vouloir posséder ou controler - et la potentielle conservation de son pays au passage) . 3 commentaires :

(1) Cette économie mondiale prive le français de disposer d’un 60 millionième de la France à sa naissance, mais le pousse à travailler pour posséder une part d’un monde virtuellement tarifé.

(2) Par leur destruction systématique des cultures et autres dimensions cohérentes de peuples hôtes, on peut inférer que les prêcheurs de la ruée vers l’or de l’économie mondiale sapent intentionnellement les fondations d’alternatives et de résistances à la tarification universel des hommes et des biens (il y a un assaut pour une tarification de l’humanité qui combat invariablement les peuples autochtones des grands pays occidentaux). Le schéma du conflit semble simple : si un peuple possède par sa cohérence un bien, alors la finance mondiale ne le possède pas. Il y a un conflit naturelle entre la possession naturelle de biens (par location, communauté, culture, …) et entre un système hégémonique virtuel international d’échange et possession.

(3) La projection du politique et des productions/ressources de l’humanité sur l’économie mondiale qui cherche à se résumer par un scalaire monétaire virtuel est une attaque contre l’ontologie de l’homme (être conscient, capable de construire localement des systèmes, d’organiser ses ressources, etc…). Être soumis à une nasse économique omniprésente qui cherche à être mesure de toute chose n’est pas condition humaine pour qui contrôle la nasse ou qui lui est soumis. C’est une coupure asymétrique de la condition humaine, en (1) inhumanité contrôlante pour qui contrôle relativement arbitrairement les ressources du globe ou en (2) négligeabilité arbitraire abhérente de l’individu pour qui devient une fraction arbitrairement faible de l’économie mondiale. La ruée vers l’or promet une forme d’esclavage de l’homme par l’homme a la dimension arbitrairement haute (certains auront des ressource si infimes qu’ils pourront eventuellement ne recevoir que propagande, etc…). Les vrais nasses universelles (intelligibilité, justice) sont immatérielles, ne créent pas le pouvoir de posséder toute chose ou de ne rien posséder d’après l’état d’automates certifiés de systèmes financiers. On peut acquérir ces biens communs de l’humanité par des systèmes justes que peuvent incarner des pays soumis à la démocratie et favorisant les conditions de leur préservation (pas de ruée vers l or, mais préservation des biens communs ).

Face aux potentielles tyrannies et attaques de la dignité humaine de cette ruée vers l’or en pleine expansion, la France devrait renforcer ses positions en faisant vivre sa liberté, fraternité et égalité entre français - rejeter l'immigration de masse qui divise le peuple et fomente conflits internes exploitables par de traitres tiers partis, renforcer la solidarité naturelle des peuples, favoriser la distribution locale des responsabilité et des capacités de productions. Bref former du sens et du bien non financiarisable ou controlable centralement par des acteurs internationaux.

Que pensez-vous de notre économie de plus en plus omniprésente et automatisée, virtualisée dans des systèmes centralement controlables, redevables  à des organismes internationaux qui n'ont pas d'interêts convergents avec les biens naturels des francais ? Notre ruée vers la reussite economique est-elle une ruée vers l'or ou une période de predation materialiste douteuse à dépasser ?

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