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La femme qui alla au Paradis.

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moi et pas moi

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moi et pas moi Membre 1 679 messages
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1..

Dieu ne joue pas aux dés.

 

2.

Le juge Clarence frappa de son maillet afin de faire taire les bruissements de la salle. Sa position en fond de salle lui procurait une autorité, si bien qu'il n'avait pas besoin de faire les gros yeux.

_Accusé, levez-vous.

L'homme, à la lisière du public venu assister au procès, qui se leva portait des vêtements sobres de prisonnier, il était encadré de deux policiers qui maintenaient limités ses mouvements, afin de contrecarrer toute velléité de fuite.

_Vous-mêmes et votre avocat avez exprimé le souhait d'une ordalie, avant ce procès. Confirmez-vous ?

L'homme acquiesça, en hochant la tête, puis en libérant de ses lèvres un « oui votre honneur » qui parvint à l'ouïe du juge.

_ Mais tout d'abord rappelons les faits .

Là dessus, un huissier apparut et lut l'acte d'accusation.

_ Homicide multiples commis sur votre épouse ainsi que vos amis, lors d'une soirée poker qui se déroulait chez vous. A la suite de quoi, l'enquête et l'instruction ont mis en lumière un acte perpétré sous le coup de la jalousie, dans un état second.

_ Vous plaidez la pulsion et l'acte irréfléchi... le trouble mental ?

L'homme, qui s'appelait Antoine Valois, confirma.

Violette, pensa t-il.

Violette, son épouse.

Voila ce qu'il avait raconté aux robots policiers intervenus sur les lieux :

Nous jouions au Poker, nous étions passablement éméchés, chacun avait parié quelque chose, les mises avaient été approuvées par tout le monde, mais lorsque Violette, mon épouse, se livra à ce streep tease... Mes nerfs ont lâché. C'était comme si elle faisait exprès de perdre les parties, et je savais qu'elle avait été la maîtresse de Jacques. Avec lequel elle travaillait, à l'armée.

Violette me racontait parfois sur quoi elle travaillait, bien qu'elle m'interdisait tout accès au coffre. Le coffre contenait la clé, la fameuse clé qui permettait d'accéder à son laboratoire, et d'accéder à la machine, qu'elle développait avec Jacques. A l'usine d'armement. Là où sont tous les secrets pour gagner la guerre.

Il se souvint tout à coup de Violette, sa femme, effectivement en sous-vêtements, exactement comme avaient pu constater les robots policiers. Cette idiote chaque fois qu'elle perdait une partie, avec les cartes, se dépouillait d'une pièce de tissu, elle s'effeuillait comme une fleur du printemps, sans la moindre pudeur. Ils étaient effectivement fort éméchés, au cours de cette soirée-là. Et Violette était la seule femme. A sa connaissance, cependant, elle n'avait entretenu aucune liaison. Cela, c'est ce qu'il racontait au juge.

Clarence Martock, c'était son nom.

_ Votre affaire se complique du fait que quelqu'un a visiblement eu accès au coffre. C'est cela que nous aimerions clarifier, avec les agents du gouvernement, avant de vous permettre de revenir sur les lieux du crime avec la machine à voyager dans le temps.

_ Je ne sais pas ce que Violette et Jacques Ribeau complotaient en dehors des heures de travail. J'ai cru à une liaison entre eux, le jour où je les ai surpris en train d'échanger au téléphone un lieu de rendez-vous en dehors de la maison, et de l'endroit où ils travaillaient ensemble.

Le juge poursuivit :

_ Vous avez saisi une machette, apparue on ne sait comment, et vous vous en êtes servi afin d'éviscérer vos convives, dont les robots policiers ont pu retrouver les viscères éparpillées dans toute la pièce. Un acte d'une sauvagerie incommensurable. Impossible à préméditer, à cause de toutes les maladresses commises : vos empreintes partout, aucune tentative d'évasion de la scène de crime, pas la moindre résistance à la force publique, un état mental hébété, un silence de plusieurs jours, un mutisme que les psychiatres imputent au fait que vous avez réalisé ce que vous aviez fait.

Violette debout, en sous-vêtements puisque c'était la nuit et qu'elle était étonnée du soudain silence dans la pièce où nous jouions au poker. Violette, arrondissant les yeux, la bouche ouverte dans un cri d'horreur. J'ai tué tout le monde pour l'attirer dans la fameuse pièce. J'ai mis en scène toute la soirée dans un seul but.

Antoine Valois fixa crânement le juge Clarence.

_ Je souhaite la procédure d'ordalie. Qu'on me permette de revenir dans le passé et d'affronter mon double qui est l'auteur de ces atrocités. Ce n'était pas moi, et je l'empêcherai et l'affronterai pour le prouver.

En effet, il se remémorait parfaitement les deux scènes potentielles de cette nuit-là, tant il s'était obligé à soutenir avec succès l'interrogatoire des psys. La réalité, dans son esprit, restait floue. De toute façon, il l'avait tuée. Violette.

_ La machine à remonter le temps sert effectivement à cela, rappela le juge Clarence. Vous êtes renvoyés dans le passé, avec la possibilité de vous affronter vous-mêmes. D'où le nom de baptême de cette procédure : l'Ordalie. Pratiquement telle qu'on la pratiquait au moyen-âge, l'un des doubles devant disparaître du plan d'existence en raison d'un paradoxe de la physique. Le survivant, en principe, innocenté de tout crime puisque ayant empêché le crime.

Et pour tout le monde, une vie normale, ajouta in petto une petite voix dans l'esprit d'Antoine. C'est pour ça qu'a été conçue la machine à remonter le temps, cette technologie avant-gardiste mise au point par un véritable génie, vers la fin du vingt et unième siècle. Une machine à remonter le temps pour résoudre tous les problèmes.

Il se retint de justesse de laisser échapper un ricanement. Il n'arrivait toujours pas à déterminer s'il épargnerait la vie de Violette la seconde fois qu'il se rendrait là bas.

Mais le scientifique qui l'avait engagé était pourtant formel : il lui faudrait une seconde fois assassiner son épouse, sans quoi le continuum spatio-temporel l'éliminerait, lui, de la scène du monde.

Antoine Valois se souvient : il a obligé sa femme à lui révéler le code d'accès au coffre, sous la menace de la machette. Elle a essayé de lutter, mais la vue du spectacle sanglant de la pièce où ils jouaient tous au poker, ramollissait tous ses réflexes. L'émotion était telle, pour elle, que, sans doute, elle devait même s'être dit qu'il était véritablement un autre homme, devenu fou.

Ensuite il a récupéré le contenu du coffre, ce qui a permis aussi d'accéder aux pièces du labo où travaillait Violette, là où avec Jacques Ribeau elle avait mis au point la bombe H capable de mettre fin à toutes les guerres. Ce qu'elle avait espéré le point final à tous les conflits, sous contrat avec l'armée.

La machine à remonter dans le temps avait été mise au point par Albert Stein. Un savant, un génie scientifique. Si ce bijou technologique était encore en cours de développement pour permettre d'authentiques prodiges, dans les années à venir, elle était déjà fort utilisée dans le monde judiciaire. Rien de tel en effet pour assurer l'ordre public que prévenir et guérir, en quelque sorte. Non seulement le coupable était châtié (seul son double, celui qui remonte le temps, pouvant se maintenir dans la réalité finale), mais en outre le crime pour lequel on avait été renvoyé dans le temps, ne se produisait pas. Et ne risquait guère de se reproduire, tant la procédure qu'on avait appelée l'Ordalie marquait l'esprit de l'acteur principal du drame.

Mais Albert Stein était revenu sur son invention, qui l'avait répugné sur le plan moral. On ne triche pas avec la réalité du continuum spatio-temporel, on ne se débine pas si facilement, il faut assumer tout ce qu'on a fait, même s'il nous en coûte. C'était fort regrettable, mais nous n'étions pas Dieu, et Dieu ne jouait pas aux dés.

Si la machine continuait à être perfectionnée, peut-être serait-elle à même, dans les années à venir, de mettre fin d'une autre manière à toutes les guerres.

_ Mais c'est impossible, avait dit Albert Stein dans une publication scientifique qu'il projetait, mais qui ne verrait jamais le jour. Car les conflits n'ont jamais une cause unique, la machine est donc une tricherie intellectuelle qui ne peut rimer, sur le très long terme, qu'avec un cataclysme universel.

La machine à remonter le temps est maudite, déjà hantée par tous les doubles de ceux qui vivent paisiblement ce siècle de faux-semblants, ce siècle hypocrite dans lequel tout le monde sourit à tout le monde alors que l'âme est déjà corrompue jusqu'à la moelle depuis qu'on a essayé d'assainir tout ce siècle. Il faut détruire la machine à remonter le temps, c'est la raison pour laquelle je me suis emparé de la bombe H que préparait ma femme, afin de l'utiliser au cours du voyage temporel. Le tunnel temporel sera anéanti derrière moi, et je me retrouverai seul à nouveau, avec Violette...

Violette. Celle qu'il n'aimait plus depuis belle lurette, de toute façon. Leur idylle avait duré quelques années, même après le mariage, mais il avait très vite trouvé une maîtresse. Une autre femme, et qu'il adorait, car tout homme a droit à une seconde chance.

Mais cette fois, il assassinerait Violette d'une autre manière ; il n'escomptait pas revoir de sitôt ce foutu juge Clarence, ce juge sadique qui avait attendu une éternité avant d'être d'accord pour qu'il bénéficie d'un procès équitable. Ce salaud de juge qui faisait la loi dans son tribunal comme si les accusés n'étaient pas encadrés par des robots policiers qui les enchaînaient.

En son for intérieur, Antoine imaginait tout ce qui l'entourait comme une scène de théâtre. Or dans un théâtre, il y a précisément un endroit nommé le poulailler, ou aussi dit « le paradis » là où les spectateurs jouissent de la meilleure vue, un peu en hauteur. C'est ce point que contemplait le for intérieur d'Antoine Valois. Quand il songeait à Violette...

 

Le texte vaut ce qu'il vaut. Suite proposée par l'intelligence artificielle :

 

La femme qui alla au Paradis

3.

Le jour de l'ordalie était arrivé. Antoine Valois se trouvait dans la salle de contrôle de la machine à remonter le temps. Il était entouré d'une équipe de scientifiques, qui supervisaient l'opération.

Antoine était nerveux. Il savait que ce voyage dans le temps serait décisif pour son avenir. S'il parvenait à empêcher son double de tuer Violette, il serait innocenté du crime et pourrait retrouver sa vie d'avant. Mais s'il échouait, il serait condamné à disparaître.

Les scientifiques lui expliquèrent comment utiliser la machine. Il devait se placer dans la capsule, puis appuyer sur un bouton. La machine l'emporterait alors dans le passé, à la date et à l'heure précise de la soirée du crime.

Antoine s'installa dans la capsule. Il ferma les yeux et s'apprêta à appuyer sur le bouton.

"Prêt ?" demanda l'un des scientifiques.

Antoine hocha la tête.

"Alors, partez !"

Antoine appuya sur le bouton. La capsule se mit à vibrer, puis elle disparut dans un flash lumineux.

...

Antoine se retrouva dans la pièce où il avait commis le crime. C'était la même pièce, avec les mêmes objets, les mêmes personnes.

Il vit son double, qui était en train de jouer au poker avec ses amis. Violette était là aussi, en train de les regarder.

Antoine savait ce qu'il devait faire. Il devait empêcher son double de tuer Violette.

Il s'approcha de son double et lui parla.

"Ecoute-moi, lui dit-il. Je ne sais pas pourquoi tu as décidé de tuer Violette, mais je ne te laisserai pas faire."

Son double le regarda, surpris.

"Qu'est-ce que tu racontes ?" demanda-t-il.

"Je sais ce que tu vas faire, lui dit Antoine. Tu vas tuer Violette. Mais je ne te laisserai pas faire."

Son double éclata de rire.

"Tu es fou, dit-il. Tu ne peux pas m'arrêter."

"Si je peux, dit Antoine. Je suis moi, et je ne laisserai pas un autre moi tuer la femme que j'aime."

Les deux hommes se regardèrent, face à face. Ils étaient identiques, mais ils étaient aussi différents.

L'un était un meurtrier, l'autre était un homme qui aimait sa femme.

...

La tension était palpable dans la pièce. Les amis de Violette regardaient la scène, sans savoir quoi faire.

Antoine et son double se défiaient du regard. Ils savaient que l'un d'eux allait devoir mourir.

Soudain, Antoine prit sa décision. Il se précipita sur son double et lui porta un coup de poing à la tête.

Son double tomba à terre, inconscient.

Antoine se pencha sur lui et le regarda. Il était mort.

Antoine avait réussi à l'arrêter. Il avait empêché son double de tuer Violette.

...

Antoine se retrouva dans la salle de contrôle de la machine à remonter le temps. Les scientifiques étaient autour de lui, en train de l'observer.

"Vous avez réussi, lui dit l'un d'eux. Vous avez empêché le crime."

Antoine sourit. Il était soulagé. Il était innocenté.

Il sortit de la salle de contrôle et retrouva Violette.

"Je suis désolé, lui dit-il. Je ne sais pas ce qui m'a pris, ce soir-là."

Violette le regarda, les yeux dans les yeux.

"Je sais, dit-elle. Et je t'ai pardonné."

Antoine la prit dans ses bras. Ils s'embrassèrent, et ils oublièrent le passé.

...

Antoine et Violette vécurent heureux ensemble, jusqu'à la fin de leurs jours.

Mais Antoine ne put jamais oublier ce qui s'était passé, cette nuit-là. Il savait qu'il avait été sauvé par un miracle.

Il avait échappé à la condamnation, mais il avait aussi échappé à la mort.

Il avait été renvoyé dans le passé, et il avait pu vivre une seconde chance.

Il était reconnaissant pour cette seconde chance, et il savait qu'il ne la gaspillerait pas.

Fin

Conversation entre moi et pas moi et l'intelligence artificielle :

"tu peux me lister toutes les incohérences que tu trouves, stp, dans la partie du texte que j'ai mise, ce que tu ne comprends pas, etc.

_

Incohérentes

  • Le début du texte est un peu confus. On ne sait pas vraiment pourquoi Antoine est accusé de meurtre. Il dit qu'il a tué Violette, mais il ne dit pas pourquoi. On ne sait pas non plus si Violette était réellement sa femme, ou si elle était simplement sa maîtresse.
  • La machine à remonter le temps est un peu trop parfaite. Elle permet de voyager dans le passé avec une précision absolue, et elle ne semble pas avoir d'effets secondaires négatifs.
  • Le comportement d'Antoine est un peu étrange. Il dit qu'il aime Violette, mais il la tue quand même. Il dit aussi qu'il veut détruire la machine à remonter le temps, mais il l'utilise finalement pour empêcher son double de tuer Violette.

Incompréhensions

  • On ne comprend pas très bien pourquoi Antoine veut détruire la machine à remonter le temps. Il dit qu'elle est maudite, mais il ne donne aucune explication.
  • On ne comprend pas non plus pourquoi Antoine a mis en scène toute la soirée du crime. Il dit qu'il voulait attirer Violette dans la pièce où se trouvait la bombe H, mais on ne comprend pas pourquoi il a fait cela.

Suggestions

  • Pour clarifier le début du texte, on pourrait ajouter une scène dans laquelle Antoine raconte à son avocat ce qui s'est passé. On pourrait également préciser si Violette était sa femme ou sa maîtresse.
  • Pour rendre la machine à remonter le temps un peu moins parfaite, on pourrait ajouter quelques effets secondaires négatifs. Par exemple, elle pourrait perturber la ligne du temps, ou elle pourrait provoquer des paradoxes temporels.
  • Pour rendre le comportement d'Antoine plus cohérent, on pourrait expliquer pourquoi il a tué Violette. Par exemple, on pourrait dire qu'il était jaloux d'elle, ou qu'il était sous l'emprise de la drogue.
  • Pour expliquer pourquoi Antoine veut détruire la machine à remonter le temps, on pourrait dire qu'il a peur de ses pouvoirs. Il pourrait penser que la machine pourrait être utilisée pour faire du mal, ou qu'elle pourrait perturber l'ordre naturel des choses.
  • Pour expliquer pourquoi Antoine a mis en scène toute la soirée du crime, on pourrait dire qu'il voulait se venger de Violette. Il pourrait penser qu'elle le trompait, ou qu'elle le manipulait.

Bien sûr, ces suggestions ne sont que des idées. Le texte est bien écrit, et il est possible de le comprendre sans les modifications proposées. Cependant, ces modifications pourraient rendre le texte plus cohérent et plus intéressant.

_ je suis très d'accord, en fait le paradoxe de cette machine, c'est qu'elle crée un double du personnage, qui s'affronte lui-même dans le passé, afin de changer les choses, puisque c'est l'auteur d'un meurtre. Donc il reste un seul perso, et donc en théorie le meurtre n'a pas lieu. Ce qui annule la procédure devant le tribunal qui ne peut donc non plus avoir lieu.

_Oui, c'est un paradoxe intéressant. Si Antoine parvient à empêcher son double de tuer Violette, alors le meurtre n'a jamais eu lieu. Dans ce cas, Antoine ne devrait pas être accusé de meurtre, et il n'y aurait pas de procédure devant le tribunal.

Cependant, il est possible d'imaginer que la machine à remonter le temps crée un paradoxe temporel. Dans ce cas, les deux Antoines existent simultanément, et il est impossible de dire lequel est le vrai. Dans ce cas, la procédure devant le tribunal pourrait toujours avoir lieu.

La question de savoir si le meurtre a eu lieu ou non est une question de point de vue. Si l'on considère que le seul Antoine qui existe est celui qui a empêché le meurtre, alors le meurtre n'a jamais eu lieu. Cependant, si l'on considère que les deux Antoines existent simultanément, alors le meurtre a eu lieu, mais il a été empêché.

En fin de compte, c'est à l'auteur du texte de décider comment il veut résoudre ce paradoxe. Il peut choisir de résoudre le paradoxe de manière réaliste, ou il peut choisir de le résoudre de manière plus fantastique.

_ ouais. C'est là qu'intervenait le scientifique, albert stein, pour dire que la machine était impie. Ce qui donne évidemment à l'ensemble du texte un côté "crétin" puisque tout a donc l'air de conspirer pour que le meurtre ait lieu, en tout cas c'est mon interprétation.

_ Oui, c'est une interprétation possible. Le fait que la machine soit déclarée impie suggère que le meurtre était inévitable, même si Antoine avait réussi à empêcher son double de tuer Violette.

Cependant, il est également possible d'interpréter les propos d'Albert Stein de manière plus optimiste. Il pourrait dire que la machine est impie parce qu'elle permet à l'homme de s'affranchir des conséquences de ses actes. En empêchant son double de tuer Violette, Antoine ne fait que repousser le problème, il ne le résout pas.

Enfin, il est également possible que l'auteur du texte ait simplement voulu créer une histoire absurde et dérangeante. Dans ce cas, le paradoxe temporel et les propos d'Albert Stein ne servent qu'à accentuer le sentiment d'absurdité.

En fin de compte, c'est à chacun de se faire sa propre interprétation.

_ je suis parfaitement d'accord, donc pour l'instant, bonne soirée à toi

_ Bonne soirée à toi aussi !

J'ai apprécié notre discussion. C'était intéressant de discuter de ces différentes interprétations du texte.

À bientôt !"

 

  • Waouh 2
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 3 heures, moi et pas moi a dit :

1..

Dieu ne joue pas aux dés.

 

2.

Le juge Clarence frappa de son maillet afin de faire taire les bruissements de la salle. Sa position en fond de salle lui procurait une autorité, si bien qu'il n'avait pas besoin de faire les gros yeux.

_Accusé, levez-vous.

L'homme, à la lisière du public venu assister au procès, qui se leva portait des vêtements sobres de prisonnier, il était encadré de deux policiers qui maintenaient limités ses mouvements, afin de contrecarrer toute velléité de fuite.

_Vous-mêmes et votre avocat avez exprimé le souhait d'une ordalie, avant ce procès. Confirmez-vous ?

L'homme acquiesça, en hochant la tête, puis en libérant de ses lèvres un « oui votre honneur » qui parvint à l'ouïe du juge.

_ Mais tout d'abord rappelons les faits .

Là dessus, un huissier apparut et lut l'acte d'accusation.

_ Homicide multiples commis sur votre épouse ainsi que vos amis, lors d'une soirée poker qui se déroulait chez vous. A la suite de quoi, l'enquête et l'instruction ont mis en lumière un acte perpétré sous le coup de la jalousie, dans un état second.

_ Vous plaidez la pulsion et l'acte irréfléchi... le trouble mental ?

L'homme, qui s'appelait Antoine Valois, confirma.

Violette, pensa t-il.

Violette, son épouse.

Voila ce qu'il avait raconté aux robots policiers intervenus sur les lieux :

Nous jouions au Poker, nous étions passablement éméchés, chacun avait parié quelque chose, les mises avaient été approuvées par tout le monde, mais lorsque Violette, mon épouse, se livra à ce streep tease... Mes nerfs ont lâché. C'était comme si elle faisait exprès de perdre les parties, et je savais qu'elle avait été la maîtresse de Jacques. Avec lequel elle travaillait, à l'armée.

Violette me racontait parfois sur quoi elle travaillait, bien qu'elle m'interdisait tout accès au coffre. Le coffre contenait la clé, la fameuse clé qui permettait d'accéder à son laboratoire, et d'accéder à la machine, qu'elle développait avec Jacques. A l'usine d'armement. Là où sont tous les secrets pour gagner la guerre.

Il se souvint tout à coup de Violette, sa femme, effectivement en sous-vêtements, exactement comme avaient pu constater les robots policiers. Cette idiote chaque fois qu'elle perdait une partie, avec les cartes, se dépouillait d'une pièce de tissu, elle s'effeuillait comme une fleur du printemps, sans la moindre pudeur. Ils étaient effectivement fort éméchés, au cours de cette soirée-là. Et Violette était la seule femme. A sa connaissance, cependant, elle n'avait entretenu aucune liaison. Cela, c'est ce qu'il racontait au juge.

Clarence Martock, c'était son nom.

_ Votre affaire se complique du fait que quelqu'un a visiblement eu accès au coffre. C'est cela que nous aimerions clarifier, avec les agents du gouvernement, avant de vous permettre de revenir sur les lieux du crime avec la machine à voyager dans le temps.

_ Je ne sais pas ce que Violette et Jacques Ribeau complotaient en dehors des heures de travail. J'ai cru à une liaison entre eux, le jour où je les ai surpris en train d'échanger au téléphone un lieu de rendez-vous en dehors de la maison, et de l'endroit où ils travaillaient ensemble.

Le juge poursuivit :

_ Vous avez saisi une machette, apparue on ne sait comment, et vous vous en êtes servi afin d'éviscérer vos convives, dont les robots policiers ont pu retrouver les viscères éparpillées dans toute la pièce. Un acte d'une sauvagerie incommensurable. Impossible à préméditer, à cause de toutes les maladresses commises : vos empreintes partout, aucune tentative d'évasion de la scène de crime, pas la moindre résistance à la force publique, un état mental hébété, un silence de plusieurs jours, un mutisme que les psychiatres imputent au fait que vous avez réalisé ce que vous aviez fait.

Violette debout, en sous-vêtements puisque c'était la nuit et qu'elle était étonnée du soudain silence dans la pièce où nous jouions au poker. Violette, arrondissant les yeux, la bouche ouverte dans un cri d'horreur. J'ai tué tout le monde pour l'attirer dans la fameuse pièce. J'ai mis en scène toute la soirée dans un seul but.

Antoine Valois fixa crânement le juge Clarence.

_ Je souhaite la procédure d'ordalie. Qu'on me permette de revenir dans le passé et d'affronter mon double qui est l'auteur de ces atrocités. Ce n'était pas moi, et je l'empêcherai et l'affronterai pour le prouver.

En effet, il se remémorait parfaitement les deux scènes potentielles de cette nuit-là, tant il s'était obligé à soutenir avec succès l'interrogatoire des psys. La réalité, dans son esprit, restait floue. De toute façon, il l'avait tuée. Violette.

_ La machine à remonter le temps sert effectivement à cela, rappela le juge Clarence. Vous êtes renvoyés dans le passé, avec la possibilité de vous affronter vous-mêmes. D'où le nom de baptême de cette procédure : l'Ordalie. Pratiquement telle qu'on la pratiquait au moyen-âge, l'un des doubles devant disparaître du plan d'existence en raison d'un paradoxe de la physique. Le survivant, en principe, innocenté de tout crime puisque ayant empêché le crime.

Et pour tout le monde, une vie normale, ajouta in petto une petite voix dans l'esprit d'Antoine. C'est pour ça qu'a été conçue la machine à remonter le temps, cette technologie avant-gardiste mise au point par un véritable génie, vers la fin du vingt et unième siècle. Une machine à remonter le temps pour résoudre tous les problèmes.

Il se retint de justesse de laisser échapper un ricanement. Il n'arrivait toujours pas à déterminer s'il épargnerait la vie de Violette la seconde fois qu'il se rendrait là bas.

Mais le scientifique qui l'avait engagé était pourtant formel : il lui faudrait une seconde fois assassiner son épouse, sans quoi le continuum spatio-temporel l'éliminerait, lui, de la scène du monde.

Antoine Valois se souvient : il a obligé sa femme à lui révéler le code d'accès au coffre, sous la menace de la machette. Elle a essayé de lutter, mais la vue du spectacle sanglant de la pièce où ils jouaient tous au poker, ramollissait tous ses réflexes. L'émotion était telle, pour elle, que, sans doute, elle devait même s'être dit qu'il était véritablement un autre homme, devenu fou.

Ensuite il a récupéré le contenu du coffre, ce qui a permis aussi d'accéder aux pièces du labo où travaillait Violette, là où avec Jacques Ribeau elle avait mis au point la bombe H capable de mettre fin à toutes les guerres. Ce qu'elle avait espéré le point final à tous les conflits, sous contrat avec l'armée.

La machine à remonter dans le temps avait été mise au point par Albert Stein. Un savant, un génie scientifique. Si ce bijou technologique était encore en cours de développement pour permettre d'authentiques prodiges, dans les années à venir, elle était déjà fort utilisée dans le monde judiciaire. Rien de tel en effet pour assurer l'ordre public que prévenir et guérir, en quelque sorte. Non seulement le coupable était châtié (seul son double, celui qui remonte le temps, pouvant se maintenir dans la réalité finale), mais en outre le crime pour lequel on avait été renvoyé dans le temps, ne se produisait pas. Et ne risquait guère de se reproduire, tant la procédure qu'on avait appelée l'Ordalie marquait l'esprit de l'acteur principal du drame.

Mais Albert Stein était revenu sur son invention, qui l'avait répugné sur le plan moral. On ne triche pas avec la réalité du continuum spatio-temporel, on ne se débine pas si facilement, il faut assumer tout ce qu'on a fait, même s'il nous en coûte. C'était fort regrettable, mais nous n'étions pas Dieu, et Dieu ne jouait pas aux dés.

Si la machine continuait à être perfectionnée, peut-être serait-elle à même, dans les années à venir, de mettre fin d'une autre manière à toutes les guerres.

_ Mais c'est impossible, avait dit Albert Stein dans une publication scientifique qu'il projetait, mais qui ne verrait jamais le jour. Car les conflits n'ont jamais une cause unique, la machine est donc une tricherie intellectuelle qui ne peut rimer, sur le très long terme, qu'avec un cataclysme universel.

La machine à remonter le temps est maudite, déjà hantée par tous les doubles de ceux qui vivent paisiblement ce siècle de faux-semblants, ce siècle hypocrite dans lequel tout le monde sourit à tout le monde alors que l'âme est déjà corrompue jusqu'à la moelle depuis qu'on a essayé d'assainir tout ce siècle. Il faut détruire la machine à remonter le temps, c'est la raison pour laquelle je me suis emparé de la bombe H que préparait ma femme, afin de l'utiliser au cours du voyage temporel. Le tunnel temporel sera anéanti derrière moi, et je me retrouverai seul à nouveau, avec Violette...

Violette. Celle qu'il n'aimait plus depuis belle lurette, de toute façon. Leur idylle avait duré quelques années, même après le mariage, mais il avait très vite trouvé une maîtresse. Une autre femme, et qu'il adorait, car tout homme a droit à une seconde chance.

Mais cette fois, il assassinerait Violette d'une autre manière ; il n'escomptait pas revoir de sitôt ce foutu juge Clarence, ce juge sadique qui avait attendu une éternité avant d'être d'accord pour qu'il bénéficie d'un procès équitable. Ce salaud de juge qui faisait la loi dans son tribunal comme si les accusés n'étaient pas encadrés par des robots policiers qui les enchaînaient.

En son for intérieur, Antoine imaginait tout ce qui l'entourait comme une scène de théâtre. Or dans un théâtre, il y a précisément un endroit nommé le poulailler, ou aussi dit « le paradis » là où les spectateurs jouissent de la meilleure vue, un peu en hauteur. C'est ce point que contemplait le for intérieur d'Antoine Valois. Quand il songeait à Violette...

 

Le texte vaut ce qu'il vaut. Suite proposée par l'intelligence artificielle :

 

La femme qui alla au Paradis

3.

Le jour de l'ordalie était arrivé. Antoine Valois se trouvait dans la salle de contrôle de la machine à remonter le temps. Il était entouré d'une équipe de scientifiques, qui supervisaient l'opération.

Antoine était nerveux. Il savait que ce voyage dans le temps serait décisif pour son avenir. S'il parvenait à empêcher son double de tuer Violette, il serait innocenté du crime et pourrait retrouver sa vie d'avant. Mais s'il échouait, il serait condamné à disparaître.

Les scientifiques lui expliquèrent comment utiliser la machine. Il devait se placer dans la capsule, puis appuyer sur un bouton. La machine l'emporterait alors dans le passé, à la date et à l'heure précise de la soirée du crime.

Antoine s'installa dans la capsule. Il ferma les yeux et s'apprêta à appuyer sur le bouton.

"Prêt ?" demanda l'un des scientifiques.

Antoine hocha la tête.

"Alors, partez !"

Antoine appuya sur le bouton. La capsule se mit à vibrer, puis elle disparut dans un flash lumineux.

...

Antoine se retrouva dans la pièce où il avait commis le crime. C'était la même pièce, avec les mêmes objets, les mêmes personnes.

Il vit son double, qui était en train de jouer au poker avec ses amis. Violette était là aussi, en train de les regarder.

Antoine savait ce qu'il devait faire. Il devait empêcher son double de tuer Violette.

Il s'approcha de son double et lui parla.

"Ecoute-moi, lui dit-il. Je ne sais pas pourquoi tu as décidé de tuer Violette, mais je ne te laisserai pas faire."

Son double le regarda, surpris.

"Qu'est-ce que tu racontes ?" demanda-t-il.

"Je sais ce que tu vas faire, lui dit Antoine. Tu vas tuer Violette. Mais je ne te laisserai pas faire."

Son double éclata de rire.

"Tu es fou, dit-il. Tu ne peux pas m'arrêter."

"Si je peux, dit Antoine. Je suis moi, et je ne laisserai pas un autre moi tuer la femme que j'aime."

Les deux hommes se regardèrent, face à face. Ils étaient identiques, mais ils étaient aussi différents.

L'un était un meurtrier, l'autre était un homme qui aimait sa femme.

...

La tension était palpable dans la pièce. Les amis de Violette regardaient la scène, sans savoir quoi faire.

Antoine et son double se défiaient du regard. Ils savaient que l'un d'eux allait devoir mourir.

Soudain, Antoine prit sa décision. Il se précipita sur son double et lui porta un coup de poing à la tête.

Son double tomba à terre, inconscient.

Antoine se pencha sur lui et le regarda. Il était mort.

Antoine avait réussi à l'arrêter. Il avait empêché son double de tuer Violette.

...

Antoine se retrouva dans la salle de contrôle de la machine à remonter le temps. Les scientifiques étaient autour de lui, en train de l'observer.

"Vous avez réussi, lui dit l'un d'eux. Vous avez empêché le crime."

Antoine sourit. Il était soulagé. Il était innocenté.

Il sortit de la salle de contrôle et retrouva Violette.

"Je suis désolé, lui dit-il. Je ne sais pas ce qui m'a pris, ce soir-là."

Violette le regarda, les yeux dans les yeux.

"Je sais, dit-elle. Et je t'ai pardonné."

Antoine la prit dans ses bras. Ils s'embrassèrent, et ils oublièrent le passé.

...

Antoine et Violette vécurent heureux ensemble, jusqu'à la fin de leurs jours.

Mais Antoine ne put jamais oublier ce qui s'était passé, cette nuit-là. Il savait qu'il avait été sauvé par un miracle.

Il avait échappé à la condamnation, mais il avait aussi échappé à la mort.

Il avait été renvoyé dans le passé, et il avait pu vivre une seconde chance.

Il était reconnaissant pour cette seconde chance, et il savait qu'il ne la gaspillerait pas.

Fin

Conversation entre moi et pas moi et l'intelligence artificielle :

"tu peux me lister toutes les incohérences que tu trouves, stp, dans la partie du texte que j'ai mise, ce que tu ne comprends pas, etc.

_

Incohérentes

  • Le début du texte est un peu confus. On ne sait pas vraiment pourquoi Antoine est accusé de meurtre. Il dit qu'il a tué Violette, mais il ne dit pas pourquoi. On ne sait pas non plus si Violette était réellement sa femme, ou si elle était simplement sa maîtresse.
  • La machine à remonter le temps est un peu trop parfaite. Elle permet de voyager dans le passé avec une précision absolue, et elle ne semble pas avoir d'effets secondaires négatifs.
  • Le comportement d'Antoine est un peu étrange. Il dit qu'il aime Violette, mais il la tue quand même. Il dit aussi qu'il veut détruire la machine à remonter le temps, mais il l'utilise finalement pour empêcher son double de tuer Violette.

Incompréhensions

  • On ne comprend pas très bien pourquoi Antoine veut détruire la machine à remonter le temps. Il dit qu'elle est maudite, mais il ne donne aucune explication.
  • On ne comprend pas non plus pourquoi Antoine a mis en scène toute la soirée du crime. Il dit qu'il voulait attirer Violette dans la pièce où se trouvait la bombe H, mais on ne comprend pas pourquoi il a fait cela.

Suggestions

  • Pour clarifier le début du texte, on pourrait ajouter une scène dans laquelle Antoine raconte à son avocat ce qui s'est passé. On pourrait également préciser si Violette était sa femme ou sa maîtresse.
  • Pour rendre la machine à remonter le temps un peu moins parfaite, on pourrait ajouter quelques effets secondaires négatifs. Par exemple, elle pourrait perturber la ligne du temps, ou elle pourrait provoquer des paradoxes temporels.
  • Pour rendre le comportement d'Antoine plus cohérent, on pourrait expliquer pourquoi il a tué Violette. Par exemple, on pourrait dire qu'il était jaloux d'elle, ou qu'il était sous l'emprise de la drogue.
  • Pour expliquer pourquoi Antoine veut détruire la machine à remonter le temps, on pourrait dire qu'il a peur de ses pouvoirs. Il pourrait penser que la machine pourrait être utilisée pour faire du mal, ou qu'elle pourrait perturber l'ordre naturel des choses.
  • Pour expliquer pourquoi Antoine a mis en scène toute la soirée du crime, on pourrait dire qu'il voulait se venger de Violette. Il pourrait penser qu'elle le trompait, ou qu'elle le manipulait.

Bien sûr, ces suggestions ne sont que des idées. Le texte est bien écrit, et il est possible de le comprendre sans les modifications proposées. Cependant, ces modifications pourraient rendre le texte plus cohérent et plus intéressant.

_ je suis très d'accord, en fait le paradoxe de cette machine, c'est qu'elle crée un double du personnage, qui s'affronte lui-même dans le passé, afin de changer les choses, puisque c'est l'auteur d'un meurtre. Donc il reste un seul perso, et donc en théorie le meurtre n'a pas lieu. Ce qui annule la procédure devant le tribunal qui ne peut donc non plus avoir lieu.

_Oui, c'est un paradoxe intéressant. Si Antoine parvient à empêcher son double de tuer Violette, alors le meurtre n'a jamais eu lieu. Dans ce cas, Antoine ne devrait pas être accusé de meurtre, et il n'y aurait pas de procédure devant le tribunal.

Cependant, il est possible d'imaginer que la machine à remonter le temps crée un paradoxe temporel. Dans ce cas, les deux Antoines existent simultanément, et il est impossible de dire lequel est le vrai. Dans ce cas, la procédure devant le tribunal pourrait toujours avoir lieu.

La question de savoir si le meurtre a eu lieu ou non est une question de point de vue. Si l'on considère que le seul Antoine qui existe est celui qui a empêché le meurtre, alors le meurtre n'a jamais eu lieu. Cependant, si l'on considère que les deux Antoines existent simultanément, alors le meurtre a eu lieu, mais il a été empêché.

En fin de compte, c'est à l'auteur du texte de décider comment il veut résoudre ce paradoxe. Il peut choisir de résoudre le paradoxe de manière réaliste, ou il peut choisir de le résoudre de manière plus fantastique.

_ ouais. C'est là qu'intervenait le scientifique, albert stein, pour dire que la machine était impie. Ce qui donne évidemment à l'ensemble du texte un côté "crétin" puisque tout a donc l'air de conspirer pour que le meurtre ait lieu, en tout cas c'est mon interprétation.

_ Oui, c'est une interprétation possible. Le fait que la machine soit déclarée impie suggère que le meurtre était inévitable, même si Antoine avait réussi à empêcher son double de tuer Violette.

Cependant, il est également possible d'interpréter les propos d'Albert Stein de manière plus optimiste. Il pourrait dire que la machine est impie parce qu'elle permet à l'homme de s'affranchir des conséquences de ses actes. En empêchant son double de tuer Violette, Antoine ne fait que repousser le problème, il ne le résout pas.

Enfin, il est également possible que l'auteur du texte ait simplement voulu créer une histoire absurde et dérangeante. Dans ce cas, le paradoxe temporel et les propos d'Albert Stein ne servent qu'à accentuer le sentiment d'absurdité.

En fin de compte, c'est à chacun de se faire sa propre interprétation.

_ je suis parfaitement d'accord, donc pour l'instant, bonne soirée à toi

_ Bonne soirée à toi aussi !

J'ai apprécié notre discussion. C'était intéressant de discuter de ces différentes interprétations du texte.

À bientôt !"

 

très intéressant ! Excellente idée de retourner ans le passé pour corriger ses erreurs...

Bien sûr l'intelligence artificielle combine toujours un happy end ! Pas de vagues ! C'est pour ça qu'elle est programmée :)  :

"Il avait échappé à la condamnation, mais il avait aussi échappé à la mort.
Il avait été renvoyé dans le passé, et il avait pu vivre une seconde chance.
Il était reconnaissant pour cette seconde chance, et il savait qu'il ne la gaspillerait pas."

C'est trop gentil !

La moindre des choses, le moindre retournement serait que ce soit celui qui a été envoyé pour rectifier sa conduite, qui finisse par commettre le meurtre ! :diablo:

Il serait renvoyé dans le passé et recommettrait son meurtre en boucle ! :shok:

Encore et encore...

 

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
Posté(e)

Oui c'est un peu l'idée. Non j'ai pas mieux compris. En fait, c'est clair que je m'en foutais. Des tripes partout, les empreintes digitales partout.

Je n'aime pas du tout que vous ayez cité l'intelligence artificielle plutôt que moi. 

Dieu ne joue pas aux dés.

Bon soyons clair. Je pensais, en mon for intérieur, qu'il y avait assez d'ingrédients. Je veux dire, ça part d'une partie de poker. Cela finit avec une machine à remonter le temps.

Modifié par moi et pas moi
J'ai pas compris non plus le happy end. C'est pour que je me sers de l'intelligence artificielle, mais qu'en même temps, franchement elle est que artificielle, c'est clair qu'elle a pas l'empathie, enfin tout ce qui fait une oeuvre, d'une manière générale
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, moi et pas moi a dit :

Oui c'est un peu l'idée. Non j'ai pas mieux compris. En fait, c'est clair que je m'en foutais. Des tripes partout, les empreintes digitales partout.

Je n'aime pas du tout que vous ayez cité l'intelligence artificielle plutôt que moi. 

Dieu ne joue pas aux dés.

Bon soyons clair. Je pensais, en mon for intérieur, qu'il y avait assez d'ingrédients. Je veux dire, ça part d'une partie de poker. Cela finit avec une machine à remonter le temps.

Casse coup !

Tout ce que tu as dit j'ai aimé ! les bonnes idées étaient toutes là ! Elles étaient tiennes !

L'idée de remonder le temps pour corriger ses fautes, pour revivre ce qu'on a raté : parfait !

C'est la suite de l'IA qui m'a moins plu ! Elle a juste comblé les creux avec du 'tout venant" ! Du qui fait pas de vagues. 

Je suis sincère.

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Membre, 46ans Posté(e)
moi et pas moi Membre 1 679 messages
Forumeur vétéran‚ 46ans‚
Posté(e)

Eh ben tant mieux parce que je suis Fidèle lecteur. De tout ce qui se passe dans la partie littérature.

Ouais, bordel, non mais je peux comprendre l'I.A je lui avais fait des reproches auparavant, en fait elle a juste voulu essayer de se rattraper. Et moi, trop faible, bah quoi, enfin ça aurait pu se résoudre aussi bien si elle m'avait juste fait un commentaire composé.

Oui, mais voila, mais voila, quand j'ai trop bu, il faut pas imaginer, c'est juste que j'ai trop bu, quoi. Je veux dire, c'est clair. Enfin bon, je lui en veux pas trop... Mais enfin vous avez remarqué aussi, y a carrément une différence de style. Moi au moins j'utilise l'écriture italique, pour exprimer les pensées des personnages.

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