OK CORRAL

Comment dois-je le prendre?

Bilevesées, calembredaines et autres fariboles !

La Russie accède au statut de puissance européenne véritable avec Pierre le Grand (même si notre bon roi Henri Ier avait déjà épousé, au XIe siècle, Anne de Kiev), soit 80ans avant le coup d'Etat de ta Poméranienne. Et ce grand souverain n'était pas versatile en politique extérieure, lui, contrairement à l'orgiaque Catherine ne sachant pas trop si elle devait suivre comme un toutou son ministre Panine ou le congédier. François Ier écrivait déjà "Souvent femme varie/Bien fol qui s'y fie." C'est lui qui reçoit, pour la 1ère fois, le titre d'Empereur de toutes les Russies.

Seuls les Souverains masculins ont été des monarques d'exception !

Ta Sissi, elle, était une tête de linotte, digne de Diana, indigne de la fonction et plutôt bonne pour suivre une carrière de demie mondaine dans quelque cour de province. En faire un modèle est une insulte à la patrie de ce bon François II.

Autant chanter les louanges des gueuses dansant la carmagnole sur la place Royale lors des exécutions de 1793.

La Florentine, elle, fut une bonne rouée, c'est vrai ! C'est la seule du lot qu'on puisse sauver. Mais cela uniquement parce que ses fils étaient piètres politiques. Cependant, face au génie du bon roi Henri IV, elle apparait comme une enfant de Marie ! Mais cela est normal ! En France, les lys ne filent point et c'est pays trop noble pour tomber en quenouille. Aussi, comme toujours, nos rois surpassaient allégrement chaque représentante du beau sexe en intelligence et en sagesse.

Alors à ta confite en dévotion, je préfère entonner :

"Vive Henri IV

Vive ce roi vaillant !

Vive Henri IV

Vive ce roi vaillant !

Ce diable à quatre

A le triple talent

De boire et de battre

Et d'être un vers galant.

Au diable guerres,

Rancunes et partis,

Au diable guerres,

Rancunes et partis,

Comme nos pères,

Chantons en vrais amis,

Au choc des verres,

Les roses et les lys !

Chantons l'antienne

Qu'on chantera dans mille ans

Chantons l'antienne

Qu'on chantera dans mille ans

Que Dieu maintienne

En paix ses descendants

Jusqu'à ce qu'on prenne

La lune avec les dents.

Vive la France,

Vive le roi Henri !

Vive la France,

Vive le roi Henri !

Qu'à Reims on danse,

Disant comme à Paris,

Vive la France,

Vive le roi Henri !"

Enfin, Athénaïs était certes femme splendide et d'esprit. Mais notre roi Louis XIV prenait bien soin d'interdire à ses maîtresses d'avoir la moindre influence sur sa politique. Lui seul régnait ! Là encore, il était fidèle à la tradition française qui, par la loi salique, permit la possession de la plus glorieuse dynastie d'Occident !

C'est autour de lui que tournaient les satellites et non le contraire !

Mais je consens à t'accorder ce rôle :

Pour finir, la comparaison avec Fleur est flatteuse. Il s'agit d'une noble bretteuse, à l'esprit acéré mais qui, ayant dû reconnaître sa défaite devant moi, prêta serment de vassalité pour la Navarre, la Gascogne et l'Empire des Bragance !

Ventre biche! Vil phallocrate!Que de batelage!

Dieu m'en est témoin, je m'en vais férir dans le tas!

S'en prendre de la sorte à mon impératrice et la comparer à une femelle contemporaine est proche du casus belli!

De ce fait, ce sera mon avatar.Ainsi, vous pourrez jouir de son portrait à profusion!

Rien à dire de Pierre le Grand, seigneur parmi les seigneurs, réformateur despotique et visionnaire auquel lui succéderont trois impératrices et une régente, autocrates extravagantes (qui s'effaceront néemmoins devant Catherine II La Grande).

Force est de reconnaître que l'on ne s'ennuya pas avec de telles tsarines, toutes plus épicuriennes les unes que les autres!

Le règne éclair de Catherine 1ère ne nous fera pas oublier sa sensibilité pour le raffinement français et ses fastes licencieuses restées dans les annales de l'histoire!

Sa fille Anna force l'admiration lors de la "Journée des Dupes".

Sa nièce, une autre Anna, jouera les "régentes éclair" (la pauvre) pour s'effacer devant la belle Elisabeth (encore une ! ), la plus francophile des quatre, qui pourra se targuer d'avoir rendu la Russie victorieuse de trois guerres ( ne t'en déplaise, chapon maubed!)

Ton Henri IV (le mien aussi ) eut perdu sa tête si elle n'eut été solidement attachée, ébloui par la délicieuse et fort habile Gabrielle qui fut un soutien moral précieux lors de son abjuration et qui le poussa à proclamer l'Edit de Nantes (ah, ces hommes, ils sont perdus sans leur ange féminin!).

Quant aux fils de la Florentine, que tu qualifies de piètres politiques, j'émets une objection quant à Henri III l'incompris : Pierre de l'Estoile dira de lui que "c'était un très bon prince, s'il eut rencontré une bonne époque".Ce fut l'un des souverains les plus habiles dans un temps difficile.

Concernant François II (tiens, un descendant de Monsieur, soit dit en passant! ) et mon maître Louis le Grand, rien à dire!

Tu pourrais éviter de m'acoquiner de près ou de loin à cette grosse gourde de buveuse de cacao, cela m'éviterait d'avoir à t'estourbir!

Complainte sur la mort d'Henri III 1589

Pleurez, Pleurez, fidelles royalistees

Et vous aussi que l'on dit Politiques

Vous devez bien pleurer a ceste fois

D'avoir perdu noble, Henri de Valois.

Ce noble roy de France et de Pologne

Qui vous aymoit autant que sa personne

Il fut tué par un meschant mutin

Jacques Clément qui estoit Jacopin.

Jacques Clément si tu estois à naistre

Las ! nous aurions nostre roy, nostre maistre

Tu l'as occis avecques un couteau

Tu as faict pis que fit oncques bourreau.

Incontinent que tu reçus baptême

Te fust venu quelque mort bien extresme

L'on te tiendrait au rang des innocents

Là où tu es le meschant des meschants.

Ce fut en Aoust, en sortant de l'église

Estant remply de toutes meschantises

Comme celui qui n'a ne foy ne loy

Tu t'en allas pour massacrer le roy.

Quand de Sainct Pierre aux liens on faict feste

Droict au faux bourg ce traistre se transfère

Devant le roy se mettant a genoux

Avant toujours son malheureux courroux.

En lui disant : Bonjour mon roy et maistre

Je suis icy vous portant une lettre

Que vous transmet de Brienne le seigneur

Qui prisonnier a besoin de faveur.

Ils ont cogneu la faulte qu'ils ont faicte

D'avoir voulu eslire un autre maistre,

Et ce voudroient bien tous estre endormis

Alors que vous sortistes de Paris.

Le noble roy voulant lire la lettre

Ne se doubtant pas de ce malheureux traistre

De sa gran'manche en sortit un cousteau

Qui lui perça le ventre et le boyau.

Incontinent les archers de la garde

Subitement à grands coups d'hallebarde

Se sont jetés dessus le Jacopin

Jusques à tant qu'ils en ont veu la fin

Après cela que tous ces Seigneurs virent

Que pensez vous les regrets qu'ils en firent ?

Chacun croit que pour ce grand pesché

Cet assasin en avoit bon marché.

Quand le roy vit que la mort falloit prendre

A Jésus Christ son âme il recommande

En lui disant : Ayez de moy mercy

Car je suis mort sans l'avoir déservi.

Et vous aussi, noble roy de Navarre

Soyez toujours suivi de bonne garde

Ne vous fiez en ces traistres ligueux

Car vous voyez le malheur qui vient d'eux.

Si l'on a veu un grand malheur en France

C'est aujourd'hui, hélas ! car il avance

Le cours de vie du noble roy Henry

Je prie Dieu qu'il lui doint Paradis.

Mais, ce grand roy de Navarre et de France

Nous ostera trestous hors de souffrance ;

Ainsi il est à toutes vertus né

Et pour nostre heur du haut ciel destiné.

Plie genou et repents-toi de tes médisances à propos de notre roi Henri!

Pour finir, la comparaison avec Fleur est flatteuse. Il s'agit d'une noble bretteuse, à l'esprit acéré mais qui, ayant dû reconnaître sa défaite devant moi, prêta serment de vassalité pour la Navarre, la Gascogne et l'Empire des Bragance !

Je n'hésiterai pas à lui faire part de vos amitiés

Cela fait du bien de retourner sur ce forum de temps en temps . Effectivement ce genre de duel me rapelle les homeriques luttes d antant ou la finesse du verbe se drapait de la toge olympienne .......

J en profite pour saluer le sage Simplicius que je n ai pas eu le plaisir de croiser depuis longtemps .

Mordiou !

Faire de notre roi Henri IV le Grand la marionnette de Gabrielle d'Estrées est une ignominie n'ayant pu germer que sous l'occiput d'une admiratrice de la princesse de Galles. En gentilhomme, afin de te prouver mes bonnes dispositions envers ta personne, je vais te permettre de contempler la fille spirituelle de ta Sissi !

Henri, le vers galant, aimait les femmes pour les plaisirs de la chair et, à la rigueur, le plaisir fugace de quelques conversations. JAMAIS AU GRAND JAMAIS, il ne s'est fait dicter par aucune sa politique. Ca c'était peut être bon pour la Chine décadente de l'impératrice douairière Tseu Hi. En France, non ! Tu fais injures à nos rois. Tu mériterais le supplice de Ravaillac !

Ensuite, tes gourgandines des cours du Nord n'ont fait que plagier Pierre le Grand qui, lui même, pillait les conceptions françaises. On peut donc avancer qu'elles n'étaient que les esclaves soumises de Louis XV le Bien Aimé ! Se glisser dans les sabots de leur devancier et obéir perinde ac cadaver à d'autres est l'apanage des soumis. En cela, elle obéissait à la volonté divine qui, après tout, nous rappelle qu'Eve n'est jamais qu'un succédané d'Adam, produit de sa cote.

Nos rois de France, oints du Seigneur, avaient compris cette vérité première. C'est pourquoi, lorsque l'évidence n'a plus suffi mais qu'il a fallu démontrer au bon peuple ce sage précepte, ils ont fait inscrire noir sur blanc, sous Philippe V le Long, que femme ne pouvait hériter la Couronne et, sous Philippe VI, que femme ne pouvait transmettre les droits à la Couronne ! Cela donc donné la loi fondamentale du royaume qui dispose que la succession au Trône s'opère par primogéniture masculine de mâle en mâle. Napoléon, souvent clairvoyant, reprendra la même conception.

C'est pourquoi la reine Marie-Thérése est l'incarnation de la place que doit occuper une épouse. Tu reprendras, à profit, son symbole de la Lune !

Par conséquent, à la fin de l'envoi, je touche !

Pour finir, la comparaison avec Fleur est flatteuse. Il s'agit d'une noble bretteuse, à l'esprit acéré mais qui, ayant dû reconnaître sa défaite devant moi, prêta serment de vassalité pour la Navarre, la Gascogne et l'Empire des Bragance !

Je n'hésiterai pas à lui faire part de vos amitiés

Je sais qu'elle fait retraite dans un couvent insulaire sous les Tropiques. Si tu corresponds avec elle, dis lui que ce sera toujours avec plaisir que je la reverrai et percevrai son tribut !

Cela fait du bien de retourner sur ce forum de temps en temps . Effectivement ce genre de duel me rapelle les homeriques luttes d antant ou la finesse du verbe se drapait de la toge olympienne .......

J en profite pour saluer le sage Simplicius que je n ai pas eu le plaisir de croiser depuis longtemps .

Noble Acharon ! Tu me vois ravi de recroiser en ces lieux un vieux paladin. Comme tu le constates, j'éduque, dans ma bonté, une maritorne, pauvre pêcheresse dont l'esprit est embué par quelques toquades ineptes et fumées fades et je l'instruis sur l'Histoire !

Davoust vomit cela :

Mais peine perdue pour parler de démocratie avec des gauchistes pour qui ce mot est rayé de leur vocabulaire.

Avec la vermine rouge, il vaut mieux user de la matraque, il n'y a que ca qu'ils comprennent, cette chienlit indigne de la civilisation qui est la nôtre.

Il suffit de les voir, populace fangeuse et pouilleuse, pousser des cris de porcs égorgés qu'ils appellent "slogans" et cette haleine alcoolisée. Non, ces gauchistes ont de quoi dégoûter les gens civilisés et respectables que nous sommes.

Qu'un nazillon bonapartiste puisse s'exprimer dans le Forum, c'est son droit le plus strict mais qu'il s'attaque à la personne humaine relève du droit commun...

Cette arrière garde est revencharde, haineuse envers les trente glorieuses qui ont ammené un peu de grain à moudre aux ouvriers et aux employés.

Ces petits fachos de tribunes de foot, mal dégrossis, à peine éclairés au niveau du vortex comme une bougie dans la Galerie des glaces doivent jouir devant des propos aussi démagogiques que ceux de leur cher Président.

Vous n'êtes que des revenchards de mai 68 aigris par tant de libertés conséquences de cette période.

Restez dans votre coin avec vos ulcères, votre fiel et votre jalousie sanguine qui ne peuvent tolérer le :moindre bonheur sur terre.

Vous êtres comme les curés de toutes les marques, des handicapés du bonheur...

Voilà, j'me suis laché, c'est plus facile que de réfléchir...

Vais prendre ma guitare et m'faire un blues en buvant un ch'ti Islay

L'Athéologue, gauchiste et fier de l'être

Merci Chamoleau pour ton intervention au moment du p'tit jaune... maximum respect . Euh je tenterai moi même de me policer pour rester dans le clous, dans le débat d'idées !

l'Athéologue

Davoust vomit cela :

Mais peine perdue pour parler de démocratie avec des gauchistes pour qui ce mot est rayé de leur vocabulaire.

Avec la vermine rouge, il vaut mieux user de la matraque, il n'y a que ca qu'ils comprennent, cette chienlit indigne de la civilisation qui est la nôtre.

Il suffit de les voir, populace fangeuse et pouilleuse, pousser des cris de porcs égorgés qu'ils appellent "slogans" et cette haleine alcoolisée. Non, ces gauchistes ont de quoi dégoûter les gens civilisés et respectables que nous sommes.

Qu'un nazillon bonapartiste puisse s'exprimer dans le Forum, c'est son droit le plus strict mais qu'il s'attaque à la personne humaine relève du droit commun...

Cette arrière garde est revencharde, haineuse envers les trente glorieuses qui ont ammené un peu de grain à moudre aux ouvriers et aux employés.

Ces petits fachos de tribunes de foot, mal dégrossis, à peine éclairés au niveau du vortex comme une bougie dans la Galerie des glaces doivent jouir devant des propos aussi démagogiques que ceux de leur cher Président.

Vous n'êtes que des revenchards de mai 68 aigris par tant de libertés conséquences de cette période.

Restez dans votre coin avec vos ulcères, votre fiel et votre jalousie sanguine qui ne peuvent tolérer le :moindre bonheur sur terre.

Vous êtres comme les curés de toutes les marques, des handicapés du bonheur...

Voilà, j'me suis laché, c'est plus facile que de réfléchir...

Vais prendre ma guitare et m'faire un blues en buvant un ch'ti Islay

L'Athéologue, gauchiste et fier de l'être

Idem mais moi je vais me faire une petite islaverdes.

Dis moi... en matière d'alcool je ne me considère pas comme un ignare mais c'est quoi un islaverdes ??

C'est sûrement bon...

C est particulier c est une bierre au thé .

Surprenant mais pas mauvais on en trouve surtout en Angleterre certe pas conventionnel mais de nos jours qui l est ?

Merci Chamoleau pour ton intervention au moment du p'tit jaune... maximum respect . Euh je tenterai moi même de me policer pour rester dans le clous, dans le débat d'idées !

l'Athéologue

De rien, c'est tellement gratifiant de donner de son temps libre à modérer pour voir des gens ingrats se plaindre du service...

" [...] et obéir perinde ac cadaver à d'autres est l'apanage des soumis"

Et des jésuites.

Corne de bouc!

A me provoquer de la sorte, tu frôles le crime de lèse-majesté!

Je m'en vais te transpercer la quintaine ipso facto et manu militari!

Ne t'en déplaise, vil ignare, la favorite de notre bon roi Henri eut une influence non négligeable, comme le prouve l'entretien entre l'un des plus grands parlementaires du royaume, Groulard, et le roi un certain 27 décembre 1597 au sujet du possible renvoi du chancelier Cheverny qui n'est maintenu dans cette dernière que grâce à l'influence de Gabrielle :

Le Roi à Groulard :

"Voyez-vous cette dame? Elle est bien fâchée car son ami le chancelier s'en va.Je baillerai les sceaux au bon homme de M.de Bellièvre, qui s'en acquittera mieux ; et si, c'est du consentement de ma maîtresse."

La puissance de cette femme est telle que même Bonciani cherche son appui pour calmer le courroux royal contre le grand-duc de Toscane!

(l'Altesse fait mouche!)

Et comment ne pas reconnaître les talents politiques de Louise de Savoie, deux fois Régente de France (et quelle Régente!), qui réussit à faire libérer son nigaud de fils (pardon François, c'est pour les besoins de cette joute! ) lors de la bataille de Pavie!

Un peu de volupté, cher ami, pour te détendre :

é auteur de soties et farces que tu es. Tes exemples sont déformés et ne reflètent aucune vérité historique.

Notre bon roi Henri a voulu envoyer un avertissement à son chancelier et n'a rien trouvé de mieux pour l'humilier que de lui faire accroire que son sort dépendait de l'intensité du feu prenant le haut de chausse du roi quand il était avec son amante. Or, l'infidélité manifeste d'Henri dans ce domaine ne pouvait que terrifier ledit chancelier et l'obliger à se tenir à carreau. Rien de plus simple que cela.

Nos rois, depuis ceux de la "première race" (les Mérovingiens), ont toujours su se servir de femmes pour parvenir à leurs fins. Bonnes à marier pour agrandir le territoire ou conclure des alliances politiques ou bonnes à honorer durant les longues soirées d'hiver quand le gibier se fait rare et la guerre remise au printemps suivant. Cela ne veut pas dire qu'ils leur accordaient la moindre oreille ou satisfaisaient au moindre de leurs désirs.

Le sage Philippe le Bel n'hésita pas à expédier à Chateau Gaillard ses brues adultères, horrifié que ventre royal ait pu se vautrer dans la paille avec des écuyers. Les émois de ces belles ne le passionnaient guère.

Quant à Henri IV, il mena sa politique avec sa seule intelligence et les conseils avisés de ses ministres au premier rang desquels Sully et non pas avec les Margot, Gabrielle et autres Marie qu'il prenait soin de ne pas trop hisser sur un piédestal. Louis XIII s'en souviendra et n'accordera guère d'estime politique à sa mère, la renvoyant dès qu'il le put à sa tapisserie.

Mais cette particularité ne se retrouve pas que dans notre pays. Ose donc prétendre que noble Henri la bedaine éprouvait plus de considération pour "l'influence politique féminine", lui qui usa diverses épouses !

De même, c'est Louis XIV qui faisait danser autour de lui Vallière, Montespan et Marie-Thérèse et non le contraire. Lui aussi avait conscience que le coït ne devait pas déborder sur le sceptre !

Or le sceptre du noble royaume de France ne fut jamais tenu et fermement que par des hommes !

Souviens t'en ô Philaminte hoquetante !

Jarnicoton!

Vous vous égarez, mon jeune ami!

Prenez garde, à vous égarer, de ne point vous perdre!

Quoi que vous puissiez en dire, le vers galant se laissait mener par le bout de son...phallus!

Quelque historien éclairé pourrait vous le confirmer!

Marie de Médicis (ses biographies sont divertissantes à souhait, quelle femme!) s'est aisément passée de son défunt époux pour mener à bien ses ambitions, son pauvre fils en témoignerait!

Margot fut immortalisée par Dumas, je n'en dirai pas plus...

Quant à Louis XIV, vous faites bien d'en parler, vous vous fourvoyez à souhait!

Vous avez la mémoire courte ou votre mauvaise foi vous aveugle :

La jolie Marie Mancini fit tant remuer les sens de notre pauvre petit astre, que Mazarini fut contraint d'user de toute son ardeur pour contraindre le roi de renoncer à l'épouser.

Les conséquences pour la France auraient été désastreuses, si notre pauvre amoureux n'avait pu se résigner à exécuter ce que l'Etat attendait de son auguste personne : partager la couche (de temps en temps seulement, n'exagérons pas! ) de la grosse dévote mangeuse d'ail entourée de ses vilains nabots!

Exit les mazarinettes!

Les Favorites jouaient un rôle plus important qu'il n'y paraît dans l'histoire.

Elles servaient d'exutoire à la populace, telle Madame de Pompadour et ses "poissonades"!

Gageons que, si notre malheureux Louis XVI avait eu une favorite, le cours de l'histoire en aurait peut-être été changé...

Marie de Medicis ......quelle grue capricieuse !! Valtesse voyons reprenez votre exemple comment peut on mettre en avant cette vache inconsequente dont le ridicule s'est etendu jusque dans ses revoltes (drolerie des ponts de cé) !!

C'est un miracle que la France ait pu survivre diplomatiquement à la honte de son regne .En fait son seul merite a été de s'entourer de certains hommes dont un certain cardinal .

Acharon a déjà répondu pour moi ! Marie de Médicis ! Et pourquoi pas Yvonne De Gaulle pendant qu'on y est ?

Elle est l'exemple parfait de la balourde qui se pique de politique alors qu'elle est inapte à tout commandement. Elle ne fut guère bonne, en effet, qu'à faire émerger, pour le futur, Richelieu. Mais avant cela, il fallut à la France supporter Concini et sa clique.

Dois-je vous rappeler que son royal fils s'en débarassa en l'exilant ? Votre exemple apporte de l'eau à mon moulin : nos rois ne toléraient pas que des gourdes se mêlent des affaires publiques.

Quant à l'exemple de la Mancini, il est bas. Louis XIV était jeune et n'avait pas encore accédé au pouvoir personnel. On ne peut lui reprocher cette toquade juvénile. Il montra ensuite, en chassant de la Cour diverses favorites tombées en disgrâce, quel cas il faisait de ses hormones en politique ! Marie-Thérèse, elle, avec ses nabots et ses mets particuliers, a fait ce qu'on attendait d'elle : elle a donné un héritier. Les reines ne servent qu'à cela.

Nos rois n'ont jamais eu de trop longs scrupules pour privilégier le Trône à la couche, même lorsqu'ils versaient des larmes de comédie. C'était déjà vrai de Robert II le Pieux !

Allons Madame, je suis peiné de vous rosser de cette façon. Reconnaissez votre déroute et je vous reléverai de ce bitume sur lequel, plaquée, vous êtes anéantie à force de choir ! Demandez donc grâce !

J'en appelle au Tout Puissant (et aux Princes des Ténèbres, par la même occasion ) pour venir à mon aide!

Voilà que le Masque Vénitien se joint à cette truandaille fielleuse pour tenter (je dis bien TENTER) de trucider cette malheureuse, courageuse, charitable, belle et noble Altesse!

Même envers et contre tous, l'Altesse ne rendra pas les armes et se battra, ense et aratro!

"Vincere vel mori", telle est ma devise (enfin, celle que j'ai "empruntée"... )!!!

Bon, où diable en étais-je ?

Ah, mille excuses, Belzébuth, je devrais plutôt jurer "l'Autre", vous avez raison!

Ventre Dieu! (c'est mieux, non ?)

Non seulement, Acharon, je ne reprendrai pas mon exemple, mais dans un entêtement qui n'a d'égal qu'un orgueil démesuré , je prends la décision de tous vous assommer à coups de Marie par-çi et de Marie par là (jusqu'à ce que vous imploriez mon pardon, à genoux!)

Que le spectacle commence!

Comment ne pas se passionner pour une tordue comme tu les aimes, Simplicius!

Marie aurait vendu père et mère pour assouvir ses ambitions (elle s'occupera au moins du fils! ).

Mais elle n'est pas le diable que l'on décrit (enfin, pas à ce point...).

A la mort de son époux, elle devint régente.

Elle fera preuve de charité en supprimant une cinquantaine de taxes et en annulant des "commissions extraordinaires" (bon, c'était aussi pour soigner sa popularité ).

"Elle dote des jeunes filles pauvres, aide à vivre des étudiants, fait libérer des prisonniers pour dettes et se rend même jusqu'à la prison pour vérifier si elle a bien été obéie."

Elle fera preuve de sagesse dans l'expédition de Juliers, en réconciliant la France avec l'Espagne et l'Autriche.

Marie et Margot s'entendent si bien que cette dernière désigne le dauphin comme unique héritier.

Les algarades entre la Régente et Richelieu ou Louis XIII sont mémorables de cocasserie et valent leur pesant d'or, comme le fut la Journée des Dupes!

Seul Gaston peut rivaliser en ce domaine (et il le fait si bien, diantre! )!

L'ingrate Eminence devait son ascension à la Régente, qui le fit entrer au Conseil, ayant été la première à découvrir ses qualités d'homme d'Etat.

Dans une période plus que troublée, Marie ne s'est finalement pas si mal débrouillée.

Toutes les intrigues de la muse de Rubens furent, en fait, dirigées contre Richelieu à qui elle ne pardonnera pas la trahison.

Et que dire de cet ingrat de Louis qui en oublie le respect qu'il doit à sa mère, tant il rampe derrière la soutane du "porporato"!

La bassesse atteignit son paroxysme avec la condamnation à mort du malheureux duc de Montmorency qui fut pourtant l'un des compagnons de jeu de son enfance !

Ce dernier ne cherchera même pas à se défendre devant des juges qu'il arrivera à faire pleurer :

"Je ne vais pas chicaner ma vie!"

Marie était exubérante, volcanique à l'italienne, comédienne hors pair, parfois maladroite et

charitable.Un mélange détonnant!

Et sa façon de demander "du soucré" est irrésistible et charma même le vers galant.

Par Hercule et par la Sainte culotte de Dieu, mais c'est qu'elle persévère ! Eprouverait-elle une irréversible passion pour mes corrections ? Or donc, votre seigneurie berrichone, je consens à appliqué sur votre dos déjà bien zébré une plantation de bois !

La suppression de taxes alors que l'équilibre financier a toujours été l'angoisse de l'Etat royal (c'est d'ailleurs pour instaurer au culot une réforme fiscale d'envergure que Philippe le Bel crée les Etats Généraux) est un phénomène bien révélateur d'une cervelle d'oiseau, gouvernant comme une ingénue qui se soucie d'être flattée et louée (contre espèces sonnantes) au lieu de se soucier de la seule gloire du royaume ! Au théâtre, les troupes de farceurs organisent la "claque" dans la salle pour être applaudies aussi ! Marie de Médicis, une vocation de balladin et bateleur contrariée ?

Louis XIII doit du "respect" à cette Clytemnestre aux petits pieds qui suscite deux guerres de la mère contre son fils et donc contre l'Etat royal ? Elle ira ensuite jusqu'à requérir l'appui des ennemis de la France pour essayer d'usurper le Trône. Cela lui vaudra, à juste titre, d'être déchu de son statut de reine de France !

Une traitresse à son pays ! Une politique nulle qui réussit à s'aliéner tout le monde et pratiqua un abaissement indigne devant l'Espagne, en complète contradiction avec la politique précédente (et suivante d'ailleurs). Une pauvre mégalomane qui en dépit de son âge trouve encore le goût de se faire peindre sous toutes les coutures, comme si son souvenir pouvait fixer un point capital de l'Histoire de France !

Vous voulez dire qu'elle est surtout une outre pleine de vent, bien piteuse et assez pitoyable. Une vaniteuse n'ayant jamais rien compris au pays dont elle était censée être reine.

Henri IV avait raison de lui préférer ses maîtresses !

Heureusement pour la France que la politique royale bénéficia plutôt des sages conseils de cet homme. Lui ne prêchait pas la soumission aux Espagnols !

Comprendras-tu à la fin que les femmes ne sont pas faites pour régner mais pour paresser de cette manière ?