Loin du monde et des tracas...

Loin du monde et des tracas,

Une rivière s’écoule avec des rapides de sambas…

Mouches et moustiques s’offrent en repas,

aux poissons et volatiles qui volent bas…

Quelques crickets, criquettent, sous le regard fixe,

des lézards, en habits de bestioles préhistoriques…

Le vent, en maître chanteur, fait danser, herbes et graminées,

Les écureuils, agiles comme des lapins volants,

s’inquiètent de voir la nature bougée…

corbeaux, passereaux et hirondelles sèchent sur leurs ailes,

les dernières traces de rosée…

Le monde s’éveille au soleil, avec son cortège de morts et de nouveaux nés…

A la barbe de ces gens qui ne veulent surtout pas être BÊTES …

Et pourtant ne dit-on pas, chassez le naturel, il revient au galop…

Alors soyons nous-même, et revenir dans l’harmonie suprême…

Et qu’il y est des bons, et des mauvais, de cheval, des gentils et des salauds…

Il y a déjà tant de haine dans cette Humanité, plus besoin d’en rajouter ;

Les Hommes en ville et le reste ailleurs et les vaches serons bien gardées…

Dieu garde le troupeau des Hommes, la faune n'a besoin de Personne,

pour exister…