Des cours de récré aux podiums de défilé : K-way, la renaissance d’une icône.

Des cours de récré aux podiums de défilé : K-way, la renaissance d’une icône.

La marque emblématique des années 1970-1980, tombée dans l’anonymat le plus complet, est redevenue tendance. Rachetée par des Italiens, elle a complètement revu son positionnement et ses tarifs. Histoire d’une renaissance.

Il suffit de jeter un œil dans les rues pour s’en apercevoir. Il est de retour. Qui ? Le K-way. Ce vêtement de pluie en nylon, né dans le nord de la France, reconnaissable entre mille grâce à ses couleurs flashy, sa fermeture tricolore et sa poche banane, a quitté les cours de récréation et les sorties en forêt pour envahir les podiums de haute couture et les beaux quartiers.

Comment cette marque, qualifiée de « patrimoniale » par l’experte en stratégie de marques Laëtitia Biel, est parvenue à se sortir de l’ornière alors que les années 1990 avaient sonné son glas ? Ringard, passé de mode et copié à l’extrême par les concurrents asiatiques beaucoup moins chers, le K-way franchouillard raillé par Dany Boon dans un sketch mémorable (« C’est imperméable mais à l’intérieur t’es tout trempé ») a connu une longue traversée du désert.

Source et suite de l'article.