Un journaliste enquête sur Lfi, un constat accablant

Le 28/11/2021 à 15:27, dede 2b a dit :

Ce qui existe actuellement, avec un semblant de démocratie, puisque c'est un élu avec 18%  qui gouverne et as les pleins pouvoirs!

Le contraire du programme de la FI!

Déjà ce n'est pas un parti, ensuite non, aucun des partis ou regroupement où était Mélenchon ne prone la révolution, sinon son premier qui existe toujours et qui le soutien!

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/07/le-second-tour-de-la-presidentielle-2017-en-8-chiffres_5123931_4355770.html

Où pêchez vous ces 18% que nous radotent les gauchistes depuis les élections de 2017?

Le 28/11/2021 à 19:38, Morfou a dit :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/07/le-second-tour-de-la-presidentielle-2017-en-8-chiffres_5123931_4355770.html

Où pêchez vous ces 18% que nous radotent les gauchistes depuis les élections de 2017?

Tu ne peux pas prendre le résultat brut, il faut tenir compte de l abstention. Ex:il y a 50%d abstention, le candidat fait 60% En vrai il a fait 30%

Le 28/11/2021 à 19:38, Morfou a dit :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/07/le-second-tour-de-la-presidentielle-2017-en-8-chiffres_5123931_4355770.html

Où pêchez vous ces 18% que nous radotent les gauchistes depuis les élections de 2017?

Au second tour, on vote contre, pas pour. Surtout quand il y a beaucoup plus de monde qui a voté pour un éliminé au premier tout que pour un finaliste. Ce sont donc les chiffres du premier tour qu'il faut aller chercher pour voir combien approuvent le vainqueur. On peut ensuite déduire ceux qui ont voté "utile" dès le premier tour (soit dit en passant, j'espère qu'ils ont compris depuis que c'est la pire des stratégies). Rapporté au nombre d'électeurs, ça fait plutôt 15%.

Donc l'intégralité du pouvoir revient à une majorité si relative que certains constitutionnalistes parlent même de "plus forte minorité".

Le 29/11/2021 à 10:56, Totof44 a dit :

Au second tour, on vote contre, pas pour. Surtout quand il y a beaucoup plus de monde qui a voté pour un éliminé au premier tout que pour un finaliste. Ce sont donc les chiffres du premier tour qu'il faut aller chercher pour voir combien approuvent le vainqueur. On peut ensuite déduire ceux qui ont voté "utile" dès le premier tour (soit dit en passant, j'espère qu'ils ont compris depuis que c'est la pire des stratégies). Rapporté au nombre d'électeurs, ça fait plutôt 15%.

Donc l'intégralité du pouvoir revient à une majorité si relative que certains constitutionnalistes parlent même de "plus forte minorité".

 

C'était valable pour Mitterrand et pour Hollande...

Le 29/11/2021 à 19:39, Morfou a dit :

C'était valable pour Mitterrand et pour Hollande...

Ce mode de scrutin a l'intérêt d'être simple et de garantir que le vainqueur aura plus 50% des voix... au second tour seulement. Depuis 2002, on sait qu'il peut ne pas répondre à ses objectifs.

Donc laissons de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand et le septennat de Chirac de côté.

En 2007, la situation est différente. Nicolas Sarkozy obtient au premier tour 3/10 des suffrages exprimés correspondant à 1/4 des inscrits et le second tour invite à choisir entre deux candidats qui totalisent plus de voix que les 10 autres réunis.

En 2012, François Hollande fait 22% des inscrits au premier tour, et à nouveau les deux finalistes totalisent plus de voix que tous les autres.

En 2017, il faut trois candidats pour totaliser plus de la moitié des voix, et Macron ne fait que 18% des inscrits au premier tour et on sait qu'une part non négligeable à cru intelligent de voter contre le Pen dès le premier tour en votant pour lui. Sans compter ceux qui préférait Fillon et qui se sont portés sur lui à cause d'histoires de costars et d'emplois supposés fictifs. Et le second tour l'a opposé à l'extrême droite.

Alors non, ce n'est pas comparable.