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Sarah El Haïry: «Nous relançons le service national universel».


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Sarah El Haïry: «Nous relançons le service national universel».

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La secrétaire d’Etat à la Jeunesse annonce que

 25 000 jeunes volontaires devraient participer cette année à une nouvelle expérimentation du SNU.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, le rétablissement d’un service national obligatoire à destination des jeunes, qui pourrait être généralisé vers 2026, poursuit sa montée en puissance malgré la crise sanitaire. Une session de quinze jours en internat aura lieu en juin prochain dans tous les départements.

Grand projet du président Macron à destination de la jeunesse, le Service national universel (SNU) subit les contrecoups de la crise sanitaire. Le gouvernement entend le relancer cette année, comme l’explique à l’Opinion la secrétaire d’Etat à la Jeunesse Sarah El Haïry (MoDem), rattachée au ministère de l’Education nationale.

Où en est le projet de Service national universel (SNU), après une première expérimentation en 2019 ?

Nous avons lancé la campagne d’inscription en janvier et une nouvelle session du séjour de cohésion se tiendra en juin prochain, pour 25 000 jeunes volontaires. Ils étaient 2 000 en 2019, dans treize départements. Cette année, il y aura au moins un centre du SNU dans chaque département, y compris dans les outre-mers. Nous avons identifié 124 centres au total. C’est donc une nouvelle expérimentation, une vraie montée en puissance, XXL cette fois, avec le maintien du projet de généralisation du SNU à toute une classe d’âge, soit environ 800 000 jeunes.

Ne craignez-vous de le relancer en pleine crise sanitaire ?

Bien sûr, la crise sanitaire rend le déploiement du SNU plus compliqué mais nous nous assurons de notre capacité à l’organiser grâce à l’application d’un protocole renforcé et à la réduction des effectifs par site qui en découlerait, si besoin. L’accueil en internat, pendant deux semaines, du 21 juin au 2 juillet, se fera dans des centres plus grands que ceux de 2019, permettant de mieux respecter les règles de distanciation. Nous nous appuyons également sur l’expérience des « colos apprenantes» qui se sont déroulées en juin et juillet 2020, et qui n’ont pas donné lieu à ces foyers d’infection épidémiques.

À quoi va servir ce SNU ?

Je considère que c’est la naissance d’une des plus grandes politiques de la jeunesse depuis les quinze dernières années. Il s’agit de permettre aux différentes jeunesses de notre pays de retrouver du commun. C’est la République en actes, car les valeurs, ça se vit. Le constat, c’est que les jeunes ne se croisent plus : ceux de Nantes et d’Aurillac, ou ceux de Versailles et de Trappes. Nous voulons que, grâce à un séjour de cohésion de deux semaines en internat, ils aient des souvenirs communs. C’est la force de l’échange. Cela, il faut l’impulser par une volonté politique. A tous ces jeunes, nous voulons donner les outils pour la suite de leur parcours citoyen. Les rencontres avec les autres, la découverte des acteurs de l’Etat, des collectivités, des associations qui s’engagent pour la société participent au renforcement de la cohésion nationale. La sensibilisation à un certain nombre d’enjeux de Défense et de résilience est également structurante. Par ailleurs, beaucoup de jeunes ne connaissent pas toutes les possibilités d’engagement qui leur sont offertes et elles leur sont présentées lors du SNU, autour de l’idée : « toi aussi, tu as ta place ». En quelque sorte, on leur offre la carte et la boussole pour s’orienter. Nous ne voulons pas laisser le hasard des rencontres être leur seul guide.

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