voyage dans le temps de forumFr

ce qui est drôle,

c'est qu'une tonsure,
:"partie rasée circulaire au sommet de la tête des ecclésiastiques.
Cérémonie d'entrée dans la cléricature, au cours de laquelle
un évèque confère la tonsure."

soit devenue, au gré des modes, (au sens glabre du
terme) le synomyme de la sexualité de nos contemporains.

Les rasoirs n'ont plus assez de lames pour occire vôtre
pilosité, et l'épilation "définitive" génocide vos "bulbes",
a coups de rayons lumineux, comme le plus affuté des sabres
lasers de la guerre des étoiles... (que la force soit avec vous )

alors; faut-il être "dépoilé(e)" pour être belles ou beaux ?...
ou hirsute et laineux comme l'agneau qui vient de naître ?...

tu aurais pu titrer : "des cheveux dans la main, un poil sur la langue"...
je suis affreuse, je sais...

ton poème : étonnant et légèrement coquin...

pas grand monde pour répondre à ta question. peut-être est-ce trop intime ?
on peut dire quand même que les femmes ont pris l'habitude de se raser les aisselles et les jambes. néanmoins, j'assure que sur les jambes l'hiver ils tiennent chaud. ben oui ! quant à s'épiler à un endroit plus intime, c'est une affaire de goût personnel ou de couple (des poils sur la langue...), mais qui pose tout de même question, j'y reviendrai.
en tant que femme, je peux témoigner d'une épilation intégrale (rasage plus précisément) à l'occasion d'une intervention chirurgicale, les chirurgiens n'aiment pas être gênés. je me suis sentie plus que nue, mais ce n'était pas désagréable (sauf le moment du rasage, sur un lit d'hôpital...), simplement étrange et quand même un peu dérangeant.
car quand même un sexe glabre est bien un signe de non-maturité sexuelle, je parle d'enfance...
les poils de l'intimité se domptent, se repoussent, se disciplinent, aussi bien chez une femme que chez un homme, ils sont une sorte de petit tapis, assurant ( pas de faute de frappe !) on sait avec qui on se trouve : un homme, une femme. plus aucun poil, et l'ambiguïté apparait...sur le statut de la personne, enfant ou...objet de plaisir plus ou moins pervers...
c'est mon avis.

ps : j'aime la poésie. en as-tu d'autres ?

le génie des mères, femmes il ne faut l'oublier,
ressac en écume vous fait lever.
brindilles égarées sur la berge
à l'appel du large vous vous réfugiez.
avec ou sans algues
elle vous accueille, douce, chaleureuse
naturellement liquifiée
s'il est des algues plus ne vous importe
brindilles enveloppées et comblées.
en elle, avec elle
vous parvenez à l'unité.

Figaro a écrit:

Demi-sel, dur à cuire, mou du genou, Tous se dessalent à l’eau de "mères" des femmes… En douceur, ou en corps à corps échevelés, Avec l’esprit chevaleresque ou en sale âme, Mettre son nez dans vos affaires, quand vôtre nudité devient vertu… Qu’une petite mort fasse des pointes et c’est le plaisir qui vous "tue-tue"… Aisselles et moules a zéro… Les poils aux piquets, la conchyliculture s’enrhume… En peaux de bébés l’humanité s’épanche dans ses zoos… Une lampe a frotter, si le génie des mères… écume... Et vous, a poil ou en fourrure ?

le génie des mères, femmes il ne faut l'oublier,
ressac en écume vous fait lever.
brindilles égarées sur la berge
à l'appel du large vous vous réfugiez.
avec ou sans algues
elle vous accueille, douce, chaleureuse
naturellement liquéfiée
s'il est des algues plus ne vous importe
brindilles enveloppées et comblées.
en elle, avec elle

"vous parvenez à l'unité."


est-ce bien grandir, de ne plus être, qu'une moitié ?
avancer par un recul, au ressac des entités...
l'amour réuni ceux, qu'il divise, a son propre intérêt...
il y aurait comme des combats a perdre...
pour peu que la vie... veuille les gagnés...
l'amour... est-ce le début des guerres...
de celles que l'on prépare,
en disant que... c'est pour la paix...