Guitariste

Le guitariste

Il s’agit peut-être d’une envie de faire chanter la forêt,

Ou de trouver une six cordes pour se pendre,

Sur ses doigts, de la corne, comme autant de buffles,

Soufflant sur ton âme, les notes qui transcendent,

Tes souvenirs inconscients de Big-Bang, le monde,

Se fou bien de sa naissance, ou d’être un bâtard d’étoile,

Pourvu que résonne en toi cette pulsion de vie,

en vrai ou sur une toile… c’est le rythme,

tes battements de cœur, fioles de poisons,

qui font ton bonheur…

Universel langage d’émotions, et même si cela rejoint ta folie,

Les gargouilles dégueulent de ses amplis…

Alors ce n’est plus vraiment toi, ou cela ne l’a jamais autant été…

Et le temps suspendu ne demande qu’à tomber, a tes pieds…

Immortel, juste le temps d’un concert, d’une chanson, il te faut

redescendre du ciel, ange déchu, de retour dans son sommeil …

et le plancher des vaches ou ruminent les menaces, les zombis

ne se fondent pas dans le décor et ce n’est plus vrai,

que le silence est d’or…

j’ai dans les doigts un jeu de 6 cordes pour me pendre, en nylon

pour une sèche en Nickel sur de l’électrique, les « tirants » n’ont

qu’a bien se tenir… Ainsi les riffs seront bien gardés…