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L'idéal et la réalité


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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Bonjour,

Puisque dans la vie il n'y a jamais une situation ou une solution idéale à un problème, il faut faire preuve de pragmatisme et de compromis avec ses désirs d'enfants ou d'adolescents. L'essentiel est alors de ne pas se perdre dans ses propres compromis, ce qui fait de la négociation l'art d'une vie réussie.

Avez-vous fait de tels compromis, à quel prix, et qu'appelez-vous une négociation ?

Avez-vous renoncé à vos rêves d'enfant, si oui pourquoi et dans quelles circonstances ?

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Invité Jane Doe.
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il y a 9 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Puisque dans la vie il n'y a jamais une situation ou une solution idéale à un problème, il faut faire preuve de pragmatisme et de compromis avec ses désirs d'enfants ou d'adolescents.

avec ceux d'adultes aussi.

 

il y a 9 minutes, Quasi-Modo a dit :

 

L'essentiel est alors de ne pas se perdre dans ses propres compromis, ce qui fait de la négociation l'art d'une vie réussie.

Avez-vous fait de tels compromis, à quel prix, et qu'appelez-vous une négociation ?

Avez-vous renoncé à vos rêves d'enfant, si oui pourquoi et dans quelles circonstances ?

Je ne fais pas de compromis et encore moins avec moi-même. Je fais des choix entre différentes situations possibles.

j'en ai fais plusieurs oui. Certains imposés par d'autres (pour les rêves d'enfants et d'adolescents), certains par moi. Tous douloureux. 

Une négociation, c'est discuter pour arriver à un compromis ou chaque partie obtient un avantage et est près à perdre quelque chose.

 

 

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Invité hell-spawn
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Il y a 11 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Puisque dans la vie il n'y a jamais une situation ou une solution idéale à un problème, il faut faire preuve de pragmatisme et de compromis avec ses désirs d'enfants ou d'adolescents. L'essentiel est alors de ne pas se perdre dans ses propres compromis, ce qui fait de la négociation l'art d'une vie réussie.

Avez-vous fait de tels compromis, à quel prix, et qu'appelez-vous une négociation ?

Avez-vous renoncé à vos rêves d'enfant, si oui pourquoi et dans quelles circonstances ?

C'est les illusions que l'on perd petit a petit, on évalue de mieux en mieux la distance qui sépare notre idéal de la réalité, et c'est a partir de la que l'on décide de faire des concessions ou non.

Soit prendre la réalité comme elle est et accepter une satisfaction amoindrie, voir très amoindrie ( au risque de s'amoindrir soi-meme) , soit continuer a être dans le tout ou rien.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
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Il y a 12 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Puisque dans la vie il n'y a jamais une situation ou une solution idéale à un problème, il faut faire preuve de pragmatisme et de compromis avec ses désirs d'enfants ou d'adolescents. L'essentiel est alors de ne pas se perdre dans ses propres compromis, ce qui fait de la négociation l'art d'une vie réussie.

Avez-vous fait de tels compromis, à quel prix, et qu'appelez-vous une négociation ?

Avez-vous renoncé à vos rêves d'enfant, si oui pourquoi et dans quelles circonstances ?

Bonjour,

Mon plus grand rêve dans la vie, c'est d'obtenir des tickets-restaurant pour manger au Mc Do le lundi et le mardi.

J'avoue qu'à 20 ans, je ne voyais pas ça comme ça.

Les rêves d'ange ont le gène de l'échec, Hollywood est une fuite en avant.

 

Le néant exerce une pression telle que l'exercice du temps confine à l'emmerdement maximum.

Pourtant, à la base, le néant était destiné à une tarification disciplinaire, et à une contrainte fortifiante.

Mais son autogestion inconsciente est catastrophique.

 

Le mot "mérite" a certes été inventé par des vertueux, mais il a été récupéré par des voyoucrates.

Si j'ai une sale gueule, c'est parce que je le vaux bien.

J'ai envoyé mon fils dans une méritocratie pour qu'il comprenne c'est qui le patron.

Mon rêve est son cauchemar.

Cordialement, Fraction

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Invité Groenland
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Invité Groenland
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il y a 1 minute, Fraction a dit :

Mon plus grand rêve dans la vie, c'est d'obtenir des tickets-restaurant pour manger au Mc Do le lundi et le mardi.

Tu ne peux pas payer ton Mc Do avec du liquide ? C'est plus enchantant comme ça !

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Il y a 12 heures, Jane Doe. a dit :

avec ceux d'adultes aussi.

 

Je ne fais pas de compromis et encore moins avec moi-même. Je fais des choix entre différentes situations possibles.

j'en ai fais plusieurs oui. Certains imposés par d'autres (pour les rêves d'enfants et d'adolescents), certains par moi. Tous douloureux. 

Une négociation, c'est discuter pour arriver à un compromis ou chaque partie obtient un avantage et est près à perdre quelque chose

Selon certains spécialistes de la négociation, il ne faut jamais couper la poire en deux. Il faut identifier le besoin sous jacent de chacun des partis et trouver la solution qui permettrait de satisfaire chacun. Car lorsqu'on coupe la poire en deux, tout le monde est frustré et insatisfait.

 

il y a une heure, hell-spawn a dit :

C'est les illusions que l'on perd petit a petit, on évalue de mieux en mieux la distance qui sépare notre idéal de la réalité, et c'est a partir de la que l'on décide de faire des concessions ou non.

Soit prendre la réalité comme elle est et accepter une satisfaction amoindrie, voir très amoindrie ( au risque de s'amoindrir soi-meme) , soit continuer a être dans le tout ou rien.

Je comprends. La réalité est décevante à bien des égards, ce qui fait alors que certains rêvent du meilleur, et comme nous vivons dans ce monde ci et non tel autre, il faut négocier ou faire des compromis efficaces selon nos besoins. Je pense que la clé pour éviter de se perdre est d'éviter les situations de dépendance dans lesquelles un autre va nous imposer ses désirs sans que nous ayons notre mot à dire.

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Invité Quasi-Modo
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il y a 12 minutes, Fraction a dit :

Le néant exerce une pression telle que l'exercice du temps confine à l'emmerdement maximum.

Pourtant, à la base, le néant était destiné à une tarification disciplinaire, et à une contrainte fortifiante.

 Mais son autogestion inconsciente est catastrophique.

Le striatum est cette partie du cerveau responsable de l'ennui : c'est Marx qui disait que le propre de l'homme est de s'habituer à tout. Il avait raison. C'est surtout la recherche du confort qui est notre ennemi car elle nous entraîne à chercher une routine securisante et un environnement stable.

Peut-être que cela vient de la sélection naturelle ici aussi : nous cherchons un environnement stable pour élever notre progéniture et pour notre propre sécurité. Le problème c'est alors que la plupart des gens sont coincés dans la routine et finissent par s'ennuyer, et donc rêver.

il y a 17 minutes, Fraction a dit :

Le mot "mérite" a certes été inventé par des vertueux, mais il a été récupéré par des voyoucrates.

Si j'ai une sale gueule, c'est parce que je le vaux bien.

J'ai envoyé mon fils dans une méritocratie pour qu'il comprenne c'est qui le patron.

Mon rêve est son cauchemar.

Cordialement, Fraction 

Le mérite est un moyen terme qui permet que ce ne soit pas que l'héritage et le rang social qui fasse tout. C'est vrai qu'il est facilement détourné mais que pouvons-nous faire de mieux ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Il y a 7 heures, Quasi-Modo a dit :

Le striatum est cette partie du cerveau responsable de l'ennui : c'est Marx qui disait que le propre de l'homme est de s'habituer à tout. Il avait raison. C'est surtout la recherche du confort qui est notre ennemi car elle nous entraîne à chercher une routine securisante et un environnement stable.

Peut-être que cela vient de la sélection naturelle ici aussi : nous cherchons un environnement stable pour élever notre progéniture et pour notre propre sécurité. Le problème c'est alors que la plupart des gens sont coincés dans la routine et finissent par s'ennuyer, et donc rêver.

Le mérite est un moyen terme qui permet que ce ne soit pas que l'héritage et le rang social qui fasse tout. C'est vrai qu'il est facilement détourné mais que pouvons-nous faire de mieux ?

Bonjour,

La sécurité financière est un impératif régalien, même chez les ménages.

Je suggère même qu'au temps des prémisses de la civilisation, Bercy a chronologiquement précédé Beauvau.

 

Effectivement, je me suis construit un mode de vie sécurisé et automatisé où je n'ai plus qu'à glander.

J'ai aboli l'Histoire, ce qui me coûte de ne rien avoir à raconter.

Mais cette paix de l'âme fait émerger des lueurs brouillées par le bruit de l'altérité culturelle.

Mais le jour où je retrouverai mes contemporains hyperactifs et hypersensibles, gare au choc thermique et à la rupture culturelle.

 

Je ne distingue plus le rêve de la réalité.

Réalité / rêve = vigilance mentale

= > La vie n'est qu'un rêve vigilant.

Le bien, le mal, quelle différence ?

Le téléspectateur que je fus n'avait guère plus d'empathie ni plus d'humanité qu'un spectateur des jeux du cirque.

Le rêve et la spéculation intellectuelle sont du même acabit, ce sont des invocations.

 

Mais les rêves ont un coût.

Le rêve communiste et le rêve eugéniste ont eu un coût humain qui relativise le crime des rois et des dieux.

La méritocratie est un rêve contemporain instillé par une bourgeoisie émancipatrice.

Mais ce rêve a aussi un coût.

L'ascenseur social tourne à 1 000 watts, mais il nécessite 1 mégawatts de financement.

En outre, le déterminisme social est-il à ce point insupportable ?

L'Etat a-t-il les moyens de se porter garant du déterminisme, de la causalité ?

"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme."

Pourquoi ne pas plutôt réviser notre considération du prolétariat, de sa valeur ajoutée, plutôt que de l'encourager vainement à faire de hautes études intellectualistes ?

Cordialement, Fraction

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