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Cirques d'hier et d'aujourd'hui


sovenka

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Membre, Oiseau de nuit, pays Union européenne, 41ans Posté(e)
sovenka Membre 7 434 messages
41ans‚ Oiseau de nuit, pays Union européenne,
Posté(e)

Les lions, les éléphants, les ours ou les serpents animent depuis toujours l’univers du cirque. Deux cent ans avant J.-C., quand Rome commence à dominer le monde méditerranéen, des ménageries ambulantes circulent à travers la péninsule. Un pas supplémentaire est franchi avec l’avènement des jeux du cirque : l’imaginaire collectif retient en priorité les combats de gladiateurs mais les animaux sont partout – des singes et des aigles aussi -, dans le sillage de dresseurs patentés. S’agissant des animaux, le spectacle peut être sanglant, quand les bêtes féroces se battent entre elles ou qu’elles sont défiées par les hommes eux-mêmes.

Après l’avènement du christianisme, la cruauté recule un brin : en 403, Flavius Honorius, coempereur avec son père Théodose, interdit les combats de gladiateurs : parallèlement, les deux édiles décident d’une amende en cas de mauvais traitements infligés aux animaux. Les mesures sont plus ou moins respectées : à Constantinople, les combats de bêtes féroces ne disparaissent que sous Justinien, empereur de 527 à 565. Eux ne sont pas en contact avec les animaux mais les funambules, trapézistes et acrobates en tous genre sont déjà des habitués du cirque romain, avec une part de risque considérable dans l’exercice de leur art.
Au Moyen Âge, ces mêmes voltigeurs courent d’une ville européenne à l’autre, dans le sillage des grandes foires. Les spécialistes des arts forains rappellent qu’à l’époque ces disciplines s’accompagnent d’un brin d’ésotérisme, peu goûtés par l’Église et ses censeurs. Quoi qu’il en soit, le mot « cirque » disparaît alors de la circulation : il ressurgit à la fin du XVIIIème siècle sous la triple impulsion de Philip Asteley, Charles Dibdin et Charles Hugues. Le premier, un écuyer anglais, imagine une piste en forme de cercle, qui accueille d’abord d’un spectacle équestre puis des numéros plus variés. Les deux autres dirigent un « amphithéâtre » à Londres, baptisée Royal Circus en 1782, une référence directe à l’allée équestre qui entoure alors Hyde Park.

La première moitié du XIXème est l’une des périodes les plus fécondes dans l’histoire du cirque : l’italien Franconi, le britannique Ducrow, l’américain Robinson… La notoriété de ces personnages s’est peut-être évaporée mais ils permettent au cirque de basculer définitivement dans l’industrie du spectacle. Aux Etats-Unis, pendant des décennies, le cirque Robinson va d’une ville à l’autre en train. Ses superproductions, comme « Le roi Salomon et la reine de Saba » marquent les esprits. Elles sont l’occasion d’un défilé d’animaux rares tandis que trois pistes accueillent parallèlement les artistes.
En France, les deux fils Franconi, Laurent et Henri, ouvrent en 1807 le Cirque Olympique, situé près des Tuileries à Paris : avec 1 800 places.

Images_Cirque.png

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Et Barnum dans l'histoire ?

Surnommé le «prince des charlatans», Phileas Taylor «P.T» Barnum n'hésite pas à exhiber des géants d'Islande, des femmes de Patagonie, des nains, des serpents de mer... Il présente même une «sirène des Fidji» qui est en réalité un torse de singe cousu à une queue de poisson.

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Sa première entrée fracassante dans l’industrie du spectacle se fait par sa première supercherie : l’exhibition de Joice Heth10, une esclave noire aveugle et presque entièrement paralysée, achetée 1 000 dollars à un planteur du Kentucky qu'il présenta au public comme étant l'ancienne nourrice de George Washington soi-disant âgée de 161 ans11,12.

À la mort de Joice Heth, il entreprend de faire le tour des provinces avec le Aaron Turner Traveling Circus, théâtre ambulant dont le protagoniste principal est un chanteur afro-américain. Mais l’homme, qui est en réalité un esclave, s’enfuit dès qu’ils atteignent la Caroline du Nord (État précurseur dans la lutte pour l’abolition de l’esclavage). Barnum, refusant de rembourser les tickets déjà vendus, se couvre le visage de noir et remplace le chanteur sur scène.

Barnum se relève de cet échec en achetant en 1841 le Scudder's American Museum en le rebaptisant le Barnum's American Museum13 dont les freak shows font sa renommée.

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Un freak show est l'exposition d'êtres humains comportant des aspects physiques sortant de l'ordinaire. Les freak shows étaient populaires aux États-Unis entre le milieu du xixe siècle et le milieu du xxe siècle. Ils étaient souvent, mais pas toujours, associés à des cirques et des carnavals.

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la-troupe-du-cirque-dirige-par-phineas-t

Troupe de Phineas Taylor Barnum

 

 

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
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Très bien , mais pour en arriver à quoi tout ça ? :hum:

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Membre, 74ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

pauvres gens handicapés  exposés à la curiosité malsaine du public !

pauvres animaux du cirque !

vivre en cage ,beurk !

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Membre, Oiseau de nuit, pays Union européenne, 41ans Posté(e)
sovenka Membre 7 434 messages
41ans‚ Oiseau de nuit, pays Union européenne,
Posté(e)
il y a 56 minutes, boeingue a dit :

pauvres gens handicapés  exposés à la curiosité malsaine du public !

Le pire c'est qu'ils n'avaient sans doute pas d'autre alternative pour ne pas mourir de faim (sinon c'était la mendicité).

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