Pulsions de mort & Perversions ... Sade ?

Pour être clair : les pulsions de mort, il s'agit de la tendance à chosifier son monde, le dé-connaître, afin d'en faire, justement, "sa" chose. Les pulsions de mort s'expriment diversement à travers les pulsions de vie (principe de plaisir) : elles ne sont pas propres à la psychopathie, tout le monde a "ses façons de fonctionner", comme on dit comme si nous étions des machines ...

... et du coup, pour autrui, ça semble pervers et, justement, une machination. Mais ce n'est pas forcément pervers, car les perversions sont plutôt des formes d'agir sans profondeur consciente ni profondeur inconsciente : sortes de surfaces lisses pénibles pour autrui, sans aspérité et pourtant implacables.

Les pulsions de mort, elles, laissent le sujet se questionner en profondeur sur "ce qui se passe", même quand il ne faisait que machiner son monde : on peut en sortir, "se réveiller" comme on dit (les perversions par contre, c'est de la chienlit, et on en profite même voire surtout quand on n'est pas qu'une machine, mais bien un sujet profitant).

Je n'ai jamais lu Sade et n'ai jamais cherché à m'en approcher. La seule fois où l'on m'a montré une adaptation de Pasolini (Salo ou les 120 jours de Sodome) j'étais profondément étranger à cet "univers de sens", s'il y en a bien seulement.

Mais, à ce que je sais, Sade machine bien son monde, en le chosifiant/dé-connaissant, exaltant donc les pulsions de mort plutôt que les perversions en tant que telles, qui toutefois s'y adjoignent bien vite quand ça profite. Cela dit même ces profits, il les machine littérairement, donc je doute que ce fut un pervers, humainement.

il y a 5 minutes, Meruidos a dit :

elles ne sont pas propres à la psychopathie, tout le monde a "ses façons de fonctionner", comme on dit comme si nous étions des machines ...

comme on dit je devrait aller bosser jusqu'a 62 voir65 peut-etre 70 com une machine de merde 

et toi t'arrive ! et moi je cotise a la secu pour lire un discours de merde le wee-k end ! c de la provoc ! vous m'aurez tous fais sur ce forum!!! hé merde j’arrête de payer des impôts 

Surtout ne te sens pas obligé de me lire, ni de réfléchir au-delà de ta vie alarmée.

Par contre tu m'as l'air sacrément machiné par les pulsions de mort, hélas, comme bien d'autres à l'ère industrielle.

Il y a 16 heures, Meruidos a dit :

Pour être clair : les pulsions de mort, il s'agit de la tendance à chosifier son monde, le dé-connaître, afin d'en faire, justement, "sa" chose. Les pulsions de mort s'expriment diversement à travers les pulsions de vie (principe de plaisir) : elles ne sont pas propres à la psychopathie, tout le monde a "ses façons de fonctionner", comme on dit comme si nous étions des machines ...

... et du coup, pour autrui, ça semble pervers et, justement, une machination. Mais ce n'est pas forcément pervers, car les perversions sont plutôt des formes d'agir sans profondeur consciente ni profondeur inconsciente : sortes de surfaces lisses pénibles pour autrui, sans aspérité et pourtant implacables.

Les pulsions de mort, elles, laissent le sujet se questionner en profondeur sur "ce qui se passe", même quand il ne faisait que machiner son monde : on peut en sortir, "se réveiller" comme on dit (les perversions par contre, c'est de la chienlit, et on en profite même voire surtout quand on n'est pas qu'une machine, mais bien un sujet profitant).

Je n'ai jamais lu Sade et n'ai jamais cherché à m'en approcher. La seule fois où l'on m'a montré une adaptation de Pasolini (Salo ou les 120 jours de Sodome) j'étais profondément étranger à cet "univers de sens", s'il y en a bien seulement.

Mais, à ce que je sais, Sade machine bien son monde, en le chosifiant/dé-connaissant, exaltant donc les pulsions de mort plutôt que les perversions en tant que telles, qui toutefois s'y adjoignent bien vite quand ça profite. Cela dit même ces profits, il les machine littérairement, donc je doute que ce fut un pervers, humainement.

Nous espérons de tout faire notre chose.

Sade, en écrivant, s'est fait chose à penser, à dire, à imaginer, révéler, témoigner, etc.

En le lisant, je me suis fait sa chose, en le traduisant, il est devenu quelques instants la mienne, en l'oubliant, il est redevenu celle du néant.

C'est beau. La mort traverserait-elle donc la vie de part en part ?

Le 03/08/2020 à 20:36, Meruidos a dit :

C'est beau. La mort traverserait-elle donc la vie de part en part ?

Vie et mort sont dans chaque cellule imbriquée comme yin et yang.

Toujours un peu de vie dans mort, un peu de mort dans vie.