Commentaire composé

Bonjour, j'ai un commentaire composé à faire sur le poème suivant : Exhortation de Catulle Mendès

Être homme ? tu le peux. Va-t'en, guêtré de cuir,
L'arme au poing, sur les pics, dans la haute bourrasque,
Et suis le libre isard  aussi loin qu'il peut fuir !
Fais-toi soldat ; le front s'assainit sous le casque.
Jeûnant pour avoir faim et peinant pour dormir,
Sois un contrebandier dans la montagne basque !
Mais, dans nos vils séjours, ne t'attends qu'à vieillir.
Les pleurs mentent ainsi que le rire est un masque ;
Tout est faux : glas du deuil et grelots du plaisir.
Et comme l'eau rechoit,  par flaques, dans la vasque,
C'est notre vieux destin qu'en un lâche loisir
Se raffaisse toujours notre volonté flasque
Entre l'ennui de vivre et la peur de mourir.

Pourriez vous me donnez quelques pistes s'il vous plaît.

Merci par avance.

D'une manière générale, ça me fait penser à cela :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catilinaires

Dans le dernier vers, faut-il y voir une allusion au Spleen de Paris ? 

La chose sûre, à mon avis, consiste en ce que "isard" (qui désigne un animal), évoque volontairement le mot "hasard".

Les métaphores sont très travaillées, très séduisantes, dans le cinquième vers en comptant à partir du bas, on sent une espèce de critique (trop de conviction dans les images).

Ah, et puis le côté parodique du texte, voulu, se détecte au fait qu'il n'y a que treize vers, un sonnet en comptant normalement quatorze.

il y a 27 minutes, narcejo a dit :

D'une manière générale, ça me fait penser à cela :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catilinaires

Dans le dernier vers, faut-il y voir une allusion au Spleen de Paris ? 

La chose sûre, à mon avis, consiste en ce que "isard" (qui désigne un animal), évoque volontairement le mot "hasard".

Les métaphores sont très travaillées, très séduisantes, dans le cinquième vers en comptant à partir du bas, on sent une espèce de critique (trop de conviction dans les images).

Ah, et puis le côté parodique du texte, voulu, se détecte au fait qu'il n'y a que treize vers, un sonnet en comptant normalement quatorze.

Merci pour votre aide. 

Il y a 19 heures, narcejo a dit :

D'une manière générale, ça me fait penser à cela :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Catilinaires

Dans le dernier vers, faut-il y voir une allusion au Spleen de Paris ? 

La chose sûre, à mon avis, consiste en ce que "isard" (qui désigne un animal), évoque volontairement le mot "hasard".

Les métaphores sont très travaillées, très séduisantes, dans le cinquième vers en comptant à partir du bas, on sent une espèce de critique (trop de conviction dans les images).

Ah, et puis le côté parodique du texte, voulu, se détecte au fait qu'il n'y a que treize vers, un sonnet en comptant normalement quatorze.

Il y a 18 heures, Romanettee a dit :

Merci pour votre aide. 

Mais je ne comprends pas pourquoi vous dites que ce texte vois fait penser aux Catilinaires. Pouvez-vous m'expliquer s'il vous plaît.

Merci pour votre aide. Mais   je ne comprends pas pourquoi vous dites que ce texte vois fait penser aux Catilinaires. Pouvez-vous m'expliquer s'il vous plaît.

C'est le cheminement personnel, et en pensant au titre "exhortation" ; sinon, je pense qu'on peut interpréter cela comme un "sort" ou un égrégore. (d'après la bio, il s'intéressait au spiritisme)

On a clairement un auteur qui se démarquait à la fois de la tradition et ses contemporains (Baudelaire, etc, pour qui la forme du sonnet ne contenait aucun secret).

Les vers sont des alexandrins, donc il était parfaitement cultivé.

Il y a 17 heures, narcejo a dit :

C'est le cheminement personnel, et en pensant au titre "exhortation" ; sinon, je pense qu'on peut interpréter cela comme un "sort" ou un égrégore. (d'après la bio, il s'intéressait au spiritisme)

On a clairement un auteur qui se démarquait à la fois de la tradition et ses contemporains (Baudelaire, etc, pour qui la forme du sonnet ne contenait aucun secret).

Les vers sont des alexandrins, donc il était parfaitement cultivé.

Ok. Merci beaucoup pour votre aide!