Diisertation

Bonjour je dois faire une dissertation sur Les fleur du Mal de Baudelaire et je suis en manque d'inspiration j'ai la problématique qui est Le poète a-t-il seulement pour mission d'embellir l'horrible et banale réalité ?

J'ai également le plan ( pour le plan ma professeur m'a dis que je faisais que 2 sous-parties au choix) et j'ai fais l'introduction le plan est le suivant :

I-Oui, elle embellit les éléments cruels et banals de l'existence

• Extraire la "quintessence", se concentrer sur le plus beau.
• Le poète comme "parfait chimiste" et "âme sainte".
• Transformer une expérience prosaïque, douloureuse.

II-Mais elle montre aussi l'horreur du monde telle qu'elle existe dans sa vérité.

• La misère, la débauche dans toutes leurs dimensions.
• La vérité de la mort, de la guerre plutôt qu'une fausse beauté.
• Le spleen : "Alchimie de la douleur", un chimiste inversé...

III-Elle change surtout notre regard sur le monde te redéfinit la beauté.

• Elle permet de voir autrement le banal, de rêver.
• Elle permet de prendre conscience.
• Elle permet de partager sensations, émotions.

Bonjour,

Moi je m'attacherais à respecter la trame du récit poétique.

Ce que je lis d'abord, dès les premières lignes est que Baudelaire qui semble prendre le rôle du rejeton d'une mère qui le déteste, est conscient de la haine que sa mère lui profère et pour s'échapper du carcan du désavoeu de ses parents, ils se réfugie dans la nature, il porte sa croix celle qui consiste à supporter le dégout de ses père et mère, tout en chantant, en montrant une joie non dissimulée car il a su trouver un échappatoire dans la vie, esseulé, mais que sa muse viendra combler par tout un univers fait de fleurs qui symbolisent son jardin secret, mais qu'il rejoint en dépit du non vouloir de ses parents qui estiment qu'en faisant cela, il fait mal : les fleurs du mal.

Puisque le récit est poétique, parler de banale réalité est trop matérialiste justement, il faut aborder le texte en décrivant "son âme".

BÉNÉDICTION Lorsque, par un décret des puissances suprêmes, Le Poëte apparaît en ce monde ennuyé, Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié : — « Ah ! que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères, Plutôt que de nourrir cette dérision ! Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre a conçu mon expiation ! Puisque tu m’as choisie entre toutes les femmes Pour être le dégoût de mon triste mari, Et que je ne puis pas rejeter dans les flammes, Comme un billet d’amour, ce monstre rabougri, Je ferai rejaillir ta haine qui m’accable Sur l’instrument maudit de tes méchancetés, Et je tordrai si bien cet arbre misérable, Qu’il ne pourra pousser ses boutons empestés ! » Elle ravale ainsi l’écume de sa haine, Et, ne comprenant pas les desseins éternels, Elle-même prépare au fond de la Géhenne Les bûchers consacrés aux crimes maternels. Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange, L’Enfant déshérité s’enivre de soleil, Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil. Il joue avec le vent, cause avec le nuage, Et s’enivre en chantant du chemin de la croix ; Et l’Esprit qui le suit dans son pèlerinage Pleure de le voir gai comme un oiseau des bois

De là bien sûr on peut après avoir dépeint le personnage et ses états d'âme, parler de ceux qui se trouvent rejetés car ils n'ont pas le profil souhaité, et parler de leur refuge dans une autre réalité, celle qui est issue de leur mental, ou alors on peut dire aussi que certains pratiquent le sport intensif pour fuir une réalité, pour faire parler leur corps et pendant ce temps, l'esprit se tait et ne fait plus mal.

Il y a aussi les addictions qui sont des échappatoires.

Il y a aussi et surtout, puisque Baudelaire est dans ce cas, ceux qui se réfugient dans la BEAUTE pour fuir la laideur de certaines gens, c'est pour contrebalancer avec force, c'est pour embellir la beauté pour éradiquer et ne plus penser au laid.

Ce n'est pas parler de la banalité de l'existence, c'est parler de la souffrance des gens qui vivent l'exclusion plutôt.