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Quand Internet permet de retrouver les propriétaires d'œuvres volées par les nazis


Petit ours

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Membre, Raphaël 🇦🇲🇵🇸, 21ans Posté(e)
Petit ours Membre 5 438 messages
Maitre des forums‚ 21ans‚ Raphaël 🇦🇲🇵🇸,
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http://www.slate.fr/culture/84583/lost-art-internet-oeuvres-nazis

 

Près de 70 ans après la Seconde Guerre mondiale, d'innombrables œuvres d'art et objets précieux extorqués à des familles juives sous le Troisième Reich n'ont toujours pas été rendus à leurs propriétaires. Le site internet allemand Lost Art, qui recèle la plus vaste base de données au monde sur les trésors volés par les nazis, tente de faciliter le lourd travail de recherche des ayants droit des familles spoliées.

«Le tragique là-dedans, c'est que la plupart des victimes du régime nazi sont décédées aujourd'hui. Il est très rare qu'on puisse rendre les œuvres aux personnes à qui elles ont appartenu autrefois. Quand cela arrive, c'est incroyablement émouvant», explique Andrea Baresel-Brand, qui dirige le centre de documentation du service central allemand de recensement des biens culturels et de gestion des biens culturels perdus, à Magdebourg.

Sans compter que, pour les descendants de familles juives qui n'étaient pas célèbres comme le sont les Rothschild ou les Rosenberg, retrouver des œuvres perdues depuis des décennies revient à chercher une aiguille dans une botte de foin en se rendant d'archives en archives, les données n'étant pas centralisées.

Financée par le gouvernement et les Länder allemands, la base de données Lost Art a été mise en ligne en l'an 2000 dans la foulée de la Conférence de Washington, à l'issue de laquelle onze principes applicables aux œuvres d'art confisquées par les nazis ont été adoptés. L'un d'eux visait notamment à faciliter les recherches des ayants droit par la constitution d'un registre ouvert centralisant toutes les informations concernant les œuvres qui n'ont pas été restituées.

Le site enregistre d'ordinaire entre 36.000 et 50.000 connexions par jour. Quand le «trésor de Munich» a été découvert dans l'appartement d'un octogénaire munichois l'automne dernier, il a été assiégé par un boom de 5,2 millions de connexions quotidiennes.

«Solution juste et équitable»

Dès que ceux qui cherchent une œuvre et ceux qui sont en sa possession réussissent à entrer en contact grâce au site, la petite équipe qui est derrière le projet Lost Art a alors pour mission d'aider les différentes parties à «trouver une solution juste et équitable», comme l'explique Andrea Baresel-Brand:

«Il y a de nombreuses possibilités de se mettre d'accord. On peut essayer de récupérer l'objet ou alors de le vendre et de partager le produit de la vente quand il y a plusieurs descendants. Ou bien, quand l'une des parties est un musée, on peut aussi choisir de récupérer la propriété de l'objet mais de faire un prêt permanent.»

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