Il y a 3 heures, LAKLAS a dit :

Tout le monde n'a pas un esprit de soumission naturel. Moi je suis pour une défense Européenne qui s'affranchit de la tutelle Américaine que ce soit sur le plan militaire ou économique. On voit bien le prix à payer en économie quand on est dépendant d'eux militairement. Si l'Europe n'est pas capable d'assurer sa défense elle même,elle ne sert à rien et il faut arrêter avec cette mascarade !!!

Pour ça il faudrait déjà être capable de donner des gages à l’Europe de l’Est que cette fois juré promis , il n’y aura pas de traité de Munich . Je ne pense pas que seul Mélenchon considère que la Pologne ou les pays baltes puissent servir de variable d’ajustement avec la Russie 

Le 14/07/2019 à 09:54, DroitDeRéponse a dit :

Il ne s’agit pas pour une fois que d’un effet d’annonce . Quelques éléments très concrets ici

 

Depuis l’attaque russe d’athena-fidus , et les nombreux essais lasers chinois il est temps pour la France de se doter de moyens de protéger ses intérêts . Sinon il lui faudra définitivement choisir un protecteur . Les pays investissent dans le « Space situational awareness «  , si nous souhaitons opter pour le soft power et préserver nos impôts pour le système social et éducatif , il est grand temps de se choisir définitivement un protecteur : Chine, Russie, US ?

https://www.usinenouvelle.com/article/pourquoi-l-armee-de-l-air-devient-l-armee-de-l-air-et-de-l-espace.N1003214

Pourquoi l’armée de l’Air devient l’armée de l’Air et de l’Espace

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DES NANOSATELLITES PATROUILLEURS EN ORBITE DÈS 2023

Dans cette nouvelle bataille de l’espace, le CDE a besoin de renforts. Pour mettre à niveau son nouvel arsenal spatial, le ministère des Armées travaille en étroite collaboration avec les industriels et les organismes de recherche. L’armée de l’Air et de l’Espace veut se doter de nanosatellites patrouilleurs capables de protéger activement ses satellites d’observation et de communication. "On travaille sur ce sujet avec le CNES, la DGA (Direction générale pour l’armement, ndlr) et l’agence de l’innovation de Défense pour disposer d’une capacité en orbite dès 2023", ambitionne le général de division aérienne.

Avant d’agir, l’un des impératifs est d’établir un véritable catalogue des objets spatiaux, amis ou ennemis, y compris les débris. L’armée envisage pour cela de moderniser le radar de détection GRAVES (grand  réseau  adapté  à  la veille  spatiale) développé par l’ONERA. Ce radar qui se veut unique en Europe, permet de suivre les satellites qui évoluent en orbite basse, de 400 à 1 000 km d’altitude. Développé dans les années 1990 et opérationnel depuis 2005, Il est prévu que ses performances soient améliorées grâce à la modernisation des antennes de réception et du traitement du signal et de son calculateur. Le successeur de Graves devrait être capable de déceler des satellites de la taille d’une boîte de chaussures à une distance de 1 500 kilomètres !

UN BUDGET SPATIAL DE 5 MILLIARDS D'EUROS

Toujours dans le domaine de la donnée de la surveillance spatiale, l’armée dispose d'un contrat avec ArianeGroup pour l’usage de ses téléscopes Geotracker afin d’obtenir plus d’images de l’orbite géostationnaire. Il s’agit d’un réseau de télescopes terrestres déployés en différents points du globe sur trois continents. Le ministère a également fait appel à un deuxième opérateur dont il n’a pas encore divulgué l’identité.

Sur la période 2019-2025, la France compte investir au total 5 milliards d’euros pour renouveler l’ensemble de ses capacités militaires spatiales: satellites d’observation et d’écoute électromagnétique, satellites de télécommunications, radars de détection d’objets spatiaux depuis le sol…