Le jeune roi au prophète

Un jeune roi possédait un livre magique où s'exprimait la voix d'un prophète disparu.

Lorsque le doute l'assaillait, le jeune roi interrogeait son livre ; il l'ouvrait au hasard et laissait tomber son doigt. 

Le verset était sa réponse.

 

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Combien sont les fleurs sur la terre, le sais-tu prophète ?

L'art sans la nature est impuissant, et la nature sans l'art est aveugle.

Les deux font la perfection de l’œuvre divine.

 

Faut-il craindre la mort ?

La page est blanche.

 

Que faut-il craindre ? Quel est mon péril ?

La multitude mouvante des étoiles accomplit sa destinée dans la fixité du soleil ultime.

 

Que faut-il apprendre ?

Ah ! Les pasteurs sont stupides. Ils n'ont pas cherché IEVE, aussi n'ont-ils pas prospéré et tout leur troupeau a été dispersé.

 

Qui m'enseignera ?

Nous ne sommes pas là pour attendre que les hommes viennent à nous dans des temples morts, nous sommes là pour aller aux hommes et pour y installer dieu dans leurs cœurs vivants.

 

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Où sont les rires des enfants ? Quel est ce silence, et cette glace...

Ceux qui s'opposent à notre espérance du salut de Dieu ou à notre quête de son secret de vie, ne sont ni nos frères, ni nos sœurs, ni nos maris, ni nos épouses, ni...

Assez !

Ni nos enfants, ni nos parents, ni nos amis, ni nos alliés.

 

Et l'appel du monde ?

Tu seras jugé et dévoré par le feu qui surviendra.

 

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Que sont les rêves ?

Le propre de l'amour, c'est la confiance et le don illimité de soi-même dans la liberté de l'Être. Mais quand paraît la moindre contrainte, disparaissent aussitôt l'amour et la liberté.

 

Qu'est-ce que le mal ?

Les incroyants et les intelligents du monde demeurent hébétés et stupides devant la Parole de l'Unique, et ils la rejettent comme étrangère à leur nature maligne.

 

Pourquoi réponds-tu ?

Efforçons-nous d'être comme Dieu qui unit en lui avec fruit les contraires de même nature.

 

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Prophète, que sont les pensées ?

Celui qui a maîtrisé les passions voit à travers la nuit du monde resplendir la lumière du Parfait.

Et la sagesse ?

On n'est pas croyant parce qu'on assiste aux cérémonies religieuses, et on n'est pas incroyant parce qu'on n'y va pas ; car le vrai culte de Dieu se pratique dans le cœur, et sa sainte quête s'opère par l'étude des sages Écritures et par les opérations de la foi en action dans le monde.

 

Et la liberté ?

Tu nous mêles avec les damnés et tu te retires de nous afin que nous mesurions notre néant. Réellement, nous ne sommes pas fiers de nous ici-bas, Seigneur.

 

Que faut-il méditer aujourd'hui ?

En arrosant notre mort, nous vivrons. En dissipant notre vie, nous mourrons certainement.

 

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Prophète, pourquoi mon cœur n'est-il pas satisfait ? Que ne vois-je pas comme toi avec simplicité ?

Combien la voie de Dieu est originale et simple, combien elle est secrète et exposée aux yeux de tous, combien elle est noble et commune cependant ! Qui saisira à présent le sens premier et dernier de la parole inspirée ?

 

Je ne crois pas, prophète, et tu le sais. Pourquoi tes mots m'émeuvent-ils ?

C'est le repos qui se tient dans le mouvement et qui l'anime.

Comme c'est l'essence qui se tient dans la substance et qui y fait émaner les formes.

 

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Que dois-je faire...

Toi qui de tout le monde corporel, es l'être le plus parfait que j'aie vu, par ce corps à toi brillant immortel.

 

Nous aspirons à la place la plus humble et la plus décriée dans le monde afin que, chacun se jugeant au-dessus de nous, nul ne soit scandalisé dans sa foi par notre personne ou par notre situation.

 

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D'où vient la colère ?

L'homme doit passer par la mortification et les ténèbres de la mort, avant de parvenir jusqu'à Dieu.

 

 

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Et moi, je peux parler au jeune roi, donc si vous avez des questions, posez-les là.

 

Prophète, si tu le veux, une parole à méditer ce jour

Pour un fils de Dieu qui se manifeste dans le monde, combien œuvrent en secret pour le sauvetage des âmes et des corps ?

Le jour se lève, il nous faut affronter le monde. Que mediterons-nous aujourd'hui ? 

À moi qui veux vous adorer, ô Seigneur sage, avec la bonne pensée, donnez-moi selon la justice, le succès de l'un et de l'autre monde, le corporel et celui de la pensée, pour me soutenir par eux et me mettre dans la félicité.

Le 21/05/2019 à 15:14, ArLeKiN a dit :

Et moi, je peux parler au jeune roi, donc si vous avez des questions, posez-les là.

 

Deux êtres qui se sont connus et aimés peuvent ils se retrouver dans une autre existence corporelle et se reconnaître ? 

Le 02/06/2019 à 18:16, sera-angel a dit :

Deux êtres qui se sont connus et aimés peuvent ils se retrouver dans une autre existence corporelle et se reconnaître ?

Celui qui plonge dans la sainte lumière du Seigneur de vie, oublie sa raison et son jugement dans ce monde, tout comme celui qui tombe dans les ténèbres de la folie. Mais le premier avance avec assurance vers l'unité de l'Unique, alors que le second se disperse dans la mort très opaque de l'écorce.

Il y a 5 heures, ArLeKiN a dit :

Celui qui plonge dans la sainte lumière du Seigneur de vie, oublie sa raison et son jugement dans ce monde, tout comme celui qui tombe dans les ténèbres de la folie. Mais le premier avance avec assurance vers l'unité de l'Unique, alors que le second se disperse dans la mort très opaque de l'écorce.

Mouais... en même temps c est normal..il ne peut pas tout savoir ce jeune roi...

Le souvenir du passé est plus clair pour ceux qui habitent les mondes d un ordre supérieur.

 

il y a 1 minute, sera-angel a dit :

Mouais... en même temps c est normal..il ne peut pas tout savoir ce jeune roi...

Le souvenir du passé est plus clair pour ceux qui habitent les mondes d un ordre supérieur.

Le prophète répond, au travers de son livre mais le jeune roi lui réside dans mon imagination seulement.

J'ai rendu à contre-cœur la réponse, et suis soulagé de voir qu'elle ne te conviens pas.

Le jeune roi connait-il ce symbole ?

 

 

 

"L'étonnement de l'étonnement". Le plus beau titre qu'un sage puisse désirer après "fils de Dieu" est celui d' "accoucheur d'âmes".

Le rien enveloppe le tout qui demeure en soi. "Le noyau, l'amande, le germe."