André Breton

Le reflet cette impression torture la ménagère pleine d'abnégation devant  son balaie qui se faufile sous le bahut ou gît ses espoirs en poussière 

l’éternité ce transfuge  qui dans les yeux du peureux se métamorphose comme un vers de soie en pleine gloire et le pauvre gland se répand sur une mare de sang qui le confond avec le miroir comme une eau de vaisselle.

Le 09/06/2019 à 18:14, Niti a dit :

Le reflet cette impression torture la ménagère pleine d'abnégation devant  son balaie qui se faufile sous le bahut ou gît ses espoirs en poussière 

Ces mélanges où balbutie le sens m'interpellent et me plaisent. Faut-il creuser ou le surréalisme n'est qu'une fantaisie de surface ? Je ne crois pas. J'espère que non. ("Les poètes étant des êtres divins" !)

C'est trop beau ! je retaille (un peu) le diamant :

'Le reflet : Cette impression torture la ménagère pleine d'abnégation derrière son balai (qui se/qu'elle) faufile sous le bahut où gisent ses espoirs en poussière.'

D'un autre côté en sacrifiant trop au sens, ça perd de son "surréalisme" ?!...

l'aile se défend et se détend comme cette envolée lyrique qui te colle au plafond fraîchement lavée de tout mensonge et comme un pleutre j'avance à reculons devant cette marmite pleine de délices  mais c'est un gouffre pépie l'autre gougnafier accroché à son plafond de terre molle qui s'effrite comme une motte de beurre agglutinée comme des pustules qui piaillent sous le manteau de la vanité. 

Éclatée dans toute sa splendeur écarlate, je saigne du nez et la voisine la mutine s'en donne à cœur joie de me voir dans ce triste état alors décidé et le rouge en bandoulière je lui fais la grâce d'un sourire car l'édenté se moque de son aspect. car il est pourvu d' une paille pour ses ripailles. et seule la vilaine qui n'en était pas une renâcle et tape du pied devant se spectacle tout en couleur.

le propre se salit devant tant de candeur dissimulée et comme drapée  la momie s'en va quérir le gnome qui se félicite de cette aumône 

complètement matraqué le chien est du petit lait pour les asiatiques et la broche tourne aussi pour lui j'aime les bêtes surtout l'homme

Il y a 1 heure, Niti a dit :

complètement matraqué le chien est du petit lait pour les asiatiques et la broche tourne aussi pour lui j'aime les bêtes surtout l'homme

le précipice m'attire comme un aimant, et l’éclaire foudroie la religieuse en mal d'amant et crie à la carotte et au concombre pour les plus gourmandes. le petit valet se perd en conjectures et demande au cornichon avec son gout aimant de lui apporter la preuve du contraire. la mite se rebelle et pique comme une abeille et demande de l'aide quand un doigt lui suffit 

Le 11/06/2019 à 23:06, Niti a dit :

l'aile se défend et se détend comme cette envolée lyrique qui te colle au plafond fraîchement lavée de tout mensonge et comme un pleutre j'avance à reculons devant cette marmite pleine de délices  mais c'est un gouffre pépie l'autre gougnafier accroché à son plafond de terre molle qui s'effrite comme une motte de beurre agglutinée comme des pustules qui piaillent sous le manteau de la vanité. 

Je coupe, je simplifie :

L'aile se défend et se détend. Une envolée lyrique qui se colle au plafond fraîchement lavé de tout mensonge. Comme un pleutre j'avance à reculons devant cette marmite de délices. "Mais c'est un gouffre!" pépie l'autre gougnafier accroché à son plafond de terre molle qui s'effrite : une motte de beurre agglutinée en pustules piaillant sous le manteau de la vanité. 

 (Mais c'est pas forcément mieux ?...)

le slip plein de fureur étincelle comme la luciole qui embrase la nuit pleine de voluptés; le nain surpris se suspend avec ferveur  et  b     aise la catherinette  qui à crie à tu tête quelle aubaine ce balaise qui me balaie comme une fontaine 

La marie-Jeanne se fracasse et s éparpille dans le bras de ma mère pleine de houle et de mépris pour cette barquette qui s entête à prendre la mer démontée 

cisaillé le bonheur qui sans heurt s'enfuit, et la bonne idée la fée, cuit son chagrin avec du beurre pour adoucit son aigreur. Décidé à retrouver le chemin des sens, il casse les dents du malheur avec une ferveur qui ravit son cœur; il boitille et vacille se traîne. la vache enamourée devant ce carnage se rue dans ses bras toute rage disparue. la bonne heure sonne le trépas de son malheur et aboie comme l'horloge de l'amour devant le clair de la lune qui rit aux éclats et obscurcie ces délicats nuages parfumés à l'ire.  

transpercée l' œil ce faucon suinta de bonne humeur, le crane fracassé découvrait sa cervelle qui s'échappait à tire-d'ailes pour finir sa course dans les blés d'une blondeur acquise.

l'été sera chaud, les pisses-drues seront à sec, je remplirai de salive ma gourde que je déposerai à leur pieds pour nourrir leur idéaux.  

débarrassé de ses oripeaux, la veuve nue, s'en remet à la bienveillance de son attractivité qui se rit devant tant de laideur. le facteur qui la goûte la cachetonne avant de la mettre dans son pli, défouraillé le gaillard s'en retourne la culotte en bandoulière fier de son coup de baguette, diantre le bellâtre sans cœur crie à tue tête comme le coq fier ce sa crête, mais sans tête se tape la mercière qui l'a lui coince dans sa braguette.   

Coupez la parole en menus morceaux et la foudre  s'abattra sur l autel de l l'incompréhension tandis que le rossignol de sa majestique entonnera un air de déjà vu 

le soldat transpercé se rappelle à son bon souvenir, la chaleur inonde son visage ravagé par l'outrage qui ne l'affecte déjà plus. La mouche attirée par le sang frais en appelle à sa trompe et le suce allègrement. Quel fabuleux festin que ce raisiné tout frais et encore tiède, les vers aux abois se faufilent tandis que le tamanoir, et le vautour ne s'en  laissent pas compter et s'appliquent à tout nettoyer.  

agenouillé le crapaud hume l'air du temps, puis s'élance tel une sauterelle pour embrasser le clair de lune et se repaître avec bonheur de se met que sa langue happa avec gourmandise, ébloui par tant de virtuosité doublé d'un talent incomparable, le promeneur le cane levée laissa échappé un hoquet que la bête prit pour compliment, et l'embrassa à pleine bouche ouverte.