Une légende

C'était une autre époque où le divorce était difficile. Ça n'a pas du être facile pour elle 

il y a 1 minute, Kâli a dit :

C'était une autre époque où le divorce était difficile. Ça n'a pas du être facile pour elle 

C'était pas ça je crois... Tu vas le voir  plus loin.

Je cherche et je pense avoir trouvé. Si je me trompe, au moins j'aurais réfléchi. Je ne dis rien, je vais attendre pour voir si j'ai bon (pour ne pas oublier ma théorie, je dois penser à Claude François) 

Le 30/03/2019 à 14:54, January a dit :

Bonjour tous et toutes  

Chose promise chose due, je reviens avec la biographie d’une star de cinéma. Un talent fou qui n’a cessé d’augmenter au fil des années, le secret de sa vie privée bien gardé à l’instar des personnages qu’il joue, doté d’une mémoire sélective, d’une langue acérée et d’un joli fessier euh.. mais non c’est pas c’que j’voulais dire ! Enfin c’est vrai mais.. Enfin c’était !

Cette star masculine en aura fait fantasmer plus d’une et plus d’un c’est sûr. Ici même sur le forum, nous avons quelqu’un qui a pris un pseudo qui est l’un des rôles emblématiques de la personne dont nous allons parler. Il présente même une certaine ressemblance troublante avec l’acteur.

Vous voyez ? Non ?

Indice : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories… ceux qui ont le pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses »

Bon, vous voyez qui c’est ? 

Non franchement là je vois vraiment pas dé qui il s'agit 

Le 30/03/2019 à 14:59, Kâli a dit :

Prem's  

@l'inspecteur harryon va parler de toi, ramène tes fesses ici  

Ho hé calmos si tu veux pas goûter à mon Smith et Wesson 

Il y a 4 heures, l'inspecteur harry a dit :

Ho hé calmos si tu veux pas goûter à mon Smith et Wesson 

Calmos toi même, espèce de méchant personnage    

Pendant des années, les gens ont pensé qu’il était plus difficile de jouer la comédie au théâtre qu’au cinéma, ce qui, par certains aspects, est certainement vrai. Mais dans le cinéma, il existe des problèmes majeurs, qui rendent difficile l’obtention d’un travail parfait. Par exemple : le fait de jouer sans notion de continuité, ou ce qu’on peut appeler « l’émotion immédiate ». Au théâtre, on arrive en général à sa crise majeure ou à sa scène climax après avoir joué une heure et demie sur les planches. Alors qu’au cinéma, on peut vous demander de venir jouer à 8h30 du matin la scène où, dans le scénario, le bébé vient de mourir. Et bien sûr, comme il n’y a pas de notion de continuité, la scène peut même être tournée avant celle où le bébé est né. Il existe donc un certain « travail intérieur » que les acteurs doivent apprendre à faire, à la fois pour apprendre à jouer sans notion de continuité et pour apprendre à atteindre l’émotion immédiate.

Apprendre à gérer ceci et bien d’autres choses encore étaient enseignées à la Talent School.

Clint Eastwood était relativement doué pour jouer « la colère ». Un jour, en cours, on demanda à Clint de tenir le rôle d’un mari qui disait à sa femme qu’il la quittait. Il devait jouer cette scène improvisée avec Betty Jane Howarth. Au bout d’un moment, sa fureur devint si terrifiante que Howarth fondit en larmes.

Vers la fin de l’été 1955, Clint avait fait d’énormes progrès, d’après les rapports d’Universal, et son avenir dans le studio semblait radieux. Un peu plus tard au cours de l’été, Clint obtint la permission de prendre deux semaines de congés pour partir avec Maggie dans le parc de Yellowstone. Son contrat de six mois arrivait à terme, mais optimiste, il était sûr qu’il serait renouvelé. Il fut donc particulièrement choqué à son retour de vacances, d’apprendre que cette possibilité avait été écartée et que son contrat était sur le point d’expirer. Le coup fut d’autant plus dur à encaisser que les amis de Clint, eux, virent leur contrat renouvelé. Le stage de Clint se termina le 25 octobre 1955.

Clint, pour qui tout était toujours facile, n’avait pas l’habitude de l’échec.  Universal marquerait Clint à jamais. Cet échec l'incita à redoubler ses efforts et sa détermination à réussir. Le premier changement dans ses projets porta sur Arthur Lubin. Ce fut probablement Maggie qui convainquit Clint de mettre un terme à sa relation contractuelle avec Lubin.

Betty Jane Howarth présenta Clint à la Marsh Agency où elle était cliente. Clint accepta de verser 5% de ses revenus aux Marsh en échange de leurs services.

Si Clint et Lubin se séparèrent d’un point de vue juridique, ils restèrent néanmoins en bons termes. Lubin aida même Clint à décrocher le plus grand rôle qu’il ait eu jusqu’ici, celui d’un personnage crédité dans le western  de Ginger Rogers et Carol Channing intitulé First Traveling Saleslady. Après ça, il aura un petit rôle dans Escapade in Japan.

Mais quand la carrière de l’acteur commença réellement à décoller, le silence s’installa entre l’acteur et le réalisateur, pendant des années.

Sans Lubin, Clint avait très peu d’occasions de jouer. Clint fit des apparitions dans des feuilletons télévisés et il faisait des petits boulots payés à la journée, comme creuser des piscines par exemple…

Quand la Talent School commença à se désintégrer, Jack Kosslyn (alors professeur) décida d’ouvrir son propre atelier de théâtre. Clint participa aux cours de manière assidue avec quelques autres acteurs prometteurs.

Mais l’assurance de Clint semblait souvent tomber en miettes… Un soir alors qu’il sortait dîner en compagnie de Maggie, de Floyd Simmons et d’un autre couple, un groupe de latinos les agressèrent. Clint a poussé Floyd sur le côté en disant : « Laisse moi parler à ce fils de pute ». Le type en face lui braquait un pistolet argenté en plein visage, mais Clint, pas démonté : « Appuie sur la gâchette, espèce de fils de pute, et je te jure que je te tue avant d’avoir touché le sol. » Le type a dit « tu fais chier, on se barre ».

Une autre fois, moqué par des marines et surtout attrapé par le col par l’un d’entre eux, il faillit tous les tuer (les deux dents cassées dans ses premiers films, c’est cette bagarre).

Un jour où ils se disputaient pour sortir les poubelles, Clint frappa Maggie qui s’en ouvrit à un ami. Quand l’ami vint parler à Clint, celui-ci s’écria : « C’est elle qui m’a frappé la première !

- Et alors ? Ce n’est pas une raison pour frapper une femme !

- Tu voudrais que je reste là comme un con à encaisser les coups ? »

No comment !!!! Je vais arrêter là cette lecture 

il y a 1 minute, Kâli a dit :

No comment !!!! Je vais arrêter là cette lecture 

Il tombe de son piédestal. 

Eh oui, j'avais prévenu, pas toujours un gentil monsieur Clint Eastwood... 

En 1959, Clint est complètement abattu et envisage de laisser tomber le cinéma. « Je vais arrêter, il faut vraiment que j’arrête. Il faut que je retourne à l’école, je dois faire quelque chose de ma vie. » C’est alors que Floyd Simmons lui conseilla son agent, Shiffrin. Shiffrin joua un rôle dans l’un des plus gros coup de chance de la carrière de Clint Eastwood. L’histoire a été racontée avec des dizaines de variations mais apparemment, Shiffrin aurait dit à Clint que CBS organisait un casting pour un western qui serait diffusé sous forme de feuilleton. En apprenant que l’essai consistait en « on va te poser des questions », Clint paniqua « Bon sang je ne pouvais pas tomber sur pire ! »

Une semaine plus tard cependant, Shiffrin appela Clint pour lui annoncer qu’il avait décroché le rôle d’un cow-boy nommé Rowdy. Mais la route de la gloire à la télévision était semée d’embûches…

Charles Marquis Warren était le producteur de la série Rawhide, western avec pour thème principal la transhumance. Clint allait jouer le rôle du second meneur de troupeau, l’aimable et sérieux Rowdy, une variante du rôle de Montgomery Clift face à John Wayne dans « la rivière rouge ». 

Le premier rôle avait été décroché par un acteur tout aussi inconnu que Clint Eastwood, Eric Fleming.

Lorsque les programmation TV furent annoncées, Rawhide n’en faisait pas partie. Clint Eastwood en fit un choc nerveux qui lui déclencha de sévères éruptions d’urticaire, mais finalement, à Noël, la série fut approuvée pour la saison d’hiver et Clint devait reprendre le travail après le jour de l’An.

« Maggie et moi on a bu du champagne, et on a crié à tue-tête et hurlé un tas d’insanités »

Toute une génération d’américains allaient grandir en fredonnant le générique de cette série et de nombreux fans allaient appeler leur petit garçon Rowdy..

Désolée..Avec la neige, pas de possibilité de poster .. (panne élec)

Je  reprends :

Les années Rowdy

Clint se considérait comme la véritable star du feuilleton. Il disait toujours « ma série » lorsqu’il parlait de Rawhide à ses amis. Ce n’était pourtant pas son nom qui était en haut de l’affiche. Les tensions entre les deux personnages qui fondent l’intrigue de la série trouvaient un écho entre les deux acteurs à la ville. Ainsi, ils en vinrent même aux mains un jour en plein tournage, et pas pour les besoins du feuilleton. Clint Eastwood nierait cela plus tard et se montrerait toujours respectueux d’Eric Fleming, en particulier après la mort tragique de la star.

Le physique juvénile de Clint Eastwood a vraiment été ce qui l’a fait embaucher par Warren qui disait que Clint lui rappelait son jeune frère. « Son physique et son sourire merveilleux », c’est quand même un comble, quand on sait qu’il a construit toute sa carrière sur le fait qu’il ne souriait jamais.

L’intrigue du feuilleton étoffait le rôle de Clint. « Rowdy » prenait de plus en plus le devant de la scène. L’explication c’est que tout le monde appréciait Clint Eastwood, agréable, charmeur et souriant. Alors qu’il y avait de grosses difficultés avec Eric Fleming, qui fut qualifié d’acteur minable et de sale égoïste par Warren. A l’écriture des épisodes, les gens préféraient, inconsciemment ou non, écrire pour Clint que pour Eric Fleming.

Tout a l’air pour le mieux dans le meilleur des mondes mais en réalité Clint Eastwood est contrarié de jouer ce rôle d’adolescent alors qu’il a la vingtaine. Clint se trouve bien plus « complexe » que Rowdy, les aspects juvéniles du personnage le gênent vraiment.

Au départ l’acteur touchait 750 dollars par épisode, un excellent cachet pour l’époque. Son conseiller financier, Irving Leonard, recevait tout ce qu’il touchait et gérait la totalité de ses revenus. Il redistribuait ensuite des allocations strictement calculées. Clint, dont le sens de l’économie était déjà légendaire à l’époque du lycée, n’allait devenir que plus économe encore avec le temps. Leonard devenant de plus en plus puissant, Maggie perdit une partie du pouvoir qu’elle exerçait sur Clint : c’était elle qui avait toujours tenu les cordons de la bourse. Non seulement ça mais on se souvient aussi qu’elle avait subvenu aux besoins du ménage pendant longtemps. Aujourd’hui elle devait caresser Clint dans le sens du poil si elle voulait de l’argent.

Clint et Maggie continuèrent de vivre simplement, plus simplement qu’aurait pu leur permettre leurs revenus. Ils achetèrent une maison à Sherman Oaks, de style rural et à flanc de colline, deux chambres et une petite piscine avec une jolie vue. Les Eastwood considéraient cette maison comme « leur maison de Hollywood », ils passaient leurs week-ends à chercher un endroit où s’installer de façon plus permanente, plus au Nord.

Clint considérait que la terre et la pierre étaient de bons investissements. Son conseiller financier n’était pas tellement d’accord avec lui mais Clint commença à acheter des parcelles dans le comté de Monterey, par exemple, la propriété Mal Paso, 113 hectares de terre situés le long de la Highway 1, au sud de Carmel Highlands…

Rowdy Yates - Rawhide

Les années Rawhide furent sans aucun doute les plus épuisantes de la vie de Clint. Au départ, de la fin du mois de Juillet au mois d’avril, Clint et ses collègues travaillaient six jours par semaine à raison de douze heures par jour. C’est Eric Fleming qui mit le hola à un moment en demandant que les journées se terminent à 18h00. Tout le monde lui en fut reconnaissant.

Au meilleur de sa forme, la série était violente et naturaliste. Les situations qu’elle présentait était parfois apocalyptiques : plaines desséchées, abcès, malédictions tziganes, bœufs avec le mot « meurtre » gravé sur la peau… Les infos historiques étaient instructives, la morale juste et les acteurs bons.

Mais plus souvent, la majeure partie de l’intrigue était artificielle et absurde, pas très loin de ce qu’on peut voir à la télé aujourd’hui en fait. Les histoires s’éloignaient de la pure tragédie et la comédie était grossière et anodine. Les réalisateurs jouaient toutes les cartes possibles et travaillaient si vite, qu’on en avait même surnommé un « Coupez c’est bon ».

Dans un épisode de Rawhide, à un moment Rowdy prend une guitare et se met à chanter. Dans un autre, il entonne Beyond the sun sur un rythme lent, ce qui lui vaut beaucoup d’admiration. Ce fut ainsi que Clint lança sa carrière musicale. La country séduisait le musicien frustré. Ce n’était pas un chanteur exceptionnel, mais il pouvait se montrer particulièrement…efficace. Il fit enregistrer son premier album sous le label Cameo à la fin de l’année 1959. Il fut intitulé Cowboy favorites.

Il fit la tournée de promotion de son disque, mais la distribution du 33 tours resta confidentielle et les ventes ne furent pas assez nombreuses pour que le disque soit classé au Billboard’s Hot 100.

Il chantait de temps à autre dans les épisodes de Rawhide, ce qui lui valu la sortie de quelques singles. Mais il était clair dans sa tête qu’il ne réussirait pas en tant que chanteur. Interpellé là-dessus par Kal Mann (prod de Cameo), il répondit : « Je sais. Mais de toute façon je réussirai d’une façon ou d’une autre. »

A cette époque Clint entretenait une liaison torride avec Jill Banner. Elle était proche d’un nombre incalculable de stars, mais elle n’était pas encore majeure. Mis en garde sur ce sujet par un ami, Clint répondit : « Oh elle est plus vieille qu’elle n’en a l’air ». Tout le monde savait que Clint Eastwood, qui avait désormais une bonne trentaine d’années, préférait les filles de moins de 21 ans.

Désormais, les tensions du couple étaient parfois si palpables que certains pensaient que leur relation était à la limite de l’amour vache.

« Un jour, j’étais venu chez eux, raconte le réalisateur Ted Post. Avec Clint, on était en train de travailler sur une ou deux scènes pour voir ce qu’on pouvait faire dessus. Et puis elle est venue lui dire quelque chose et il l’a envoyé balader. J’étais gêné, en général il n’était pas comme ça. C’était un volcan en éruption qui tentait toujours d’éviter les débordements. »

La presse jouait le jeu comme les proches de Clint pour cacher toute ses liaisons. Clint lui, disait : « Il vaut mieux se montrer avec elles en public plutôt que de se couvrir, parce que là, les gens se mettent à penser que tu leur caches quelque chose. Alors que comme ça, je peux toujours dire que je cherche de jeunes talents, ou que c’est autre chose, pour le travail. »

Il devait tout de même y avoir quelques fuites, pour preuve cette soirée où Clint, installé dans un bar de nuit, vit s’approcher de sa table une jeune femme qui lui versa le contenu de son verre sur la tête. Furieux, il la poursuivit jusqu’à l’extérieur en attrapant tous les verres à sa portée pour lui en jeter le contenu dessus.

La presse en avait fait des tonnes sur « le mariage heureux » des Eastwood. Sauf que.. Maggie ne parvenait pas à avoir d’enfant, Clint menait de front une moyenne d’une dizaine ou quinzaine de liaisons, dont la rumeur disait que certaines étaient tombées enceintes, il perdait son amabilité en deux minutes pour devenir effectivement éruptif, etc etc..

Comment il faisait pour en avoir le temps ? Facile, il persuadait les producteurs de Rawhide de les engager, comme Roxanne Tunis par exemple. Des tensions existaient sur le plateau particulièrement l’après-midi, après la pause déjeuner, Clint Eastwood était « fatigué » et il devenait compliqué de l’amadouer pour qu’il se mette au travail…

Quant à Maggie : « Je n’ai jamais été très réaliste vis-à-vis de certaines choses. Je préférais imaginer le meilleur plutôt que le pire. Je voulais me protéger. Je me posais des questions là-dessus mais j’essayais d’y penser le moins possible. Ca m’aurait probablement rendue folle. »

Malgré que Clint disait dès la troisième saison de Rawhide qu’il se lassait de son rôle, il était en réalité assez satisfait jusqu’à ce qu’elle quitte le Top 25.

Il y avait des changements dans l’air en 1963, lorsqu’on proposa à Eric Fleming de tenir le premier rôle dans un western italien « The Magnificent Stranger » qui devait être tourné dans un coin paumé de l’Espagne. Mais le cachet n’était pas exceptionnel et Fleming était gourmand. Il n’était pas question qu’il s’embête à l’étranger dans un western minable. Il fit passer la proposition à Clint Eastwood.

Comment Clint parvint-il à devenir la star des « western spaghetti », transformant ainsi à jamais sa carrière ? Cette histoire là encore a autant de versions que tous les autres événements importants de sa vie.

Sergio Leone aurait dit que quelqu’un lui avait conseillé de regarder un épisode de Rawhide. Mais pour se concentrer sur Eric Fleming, pas sur Clint Eastwood. Soi-disant que le réalisateur a été plutôt aimanté par Clint Eastwood..

En réalité le premier rôle de « The Magnificent Stranger » avait déjà été rejeté par James Coburn, Charles Bronson, Richard Harrison et Frank Wolfe et même Rory Calhoum.

Et Clint Eastwood eut lui aussi comme première réaction de refuser, Leonard dut insister pour qu’il lise au moins le scénario. Clint le fit, il trouva les dialogues « atroces », mais l’intrigue « intelligemment construite ». Il apprit qu’en Italie Sergio Leone était considéré comme un réalisateur talentueux et prometteur.

« J’en avais marre de jouer le cow-boy bien gentil et bien propret de Rawhide. Je voulais quelque chose de plus truculent »