Une légende

Clint s’arrêta à peine pour souffler. « Au-Delà » se profilait à l’horizon. Matt Damon, acteur réfléchi en passe de devenir l’une des jeunes stars les plus fiables de Hollywood, avait un meilleur rôle que dans le précédent film d’Eastwood. L’acteur s’exprime en ces termes sur Clint : « C’est vraiment super de travailler avec lui : il est très calme, il réussit à créer une bonne atmosphère et tout le monde se sent privilégié d’être à ses côtés. Le plus étonnant, c’est la vitesse à laquelle il travaille. Il peut boucler toute une série de prises en deux heures, là où d’autres réalisateurs mettraient une journée entière."

Le film fut chaleureusement accueilli et les recettes atteignirent 103 millions de dollars. Le pays où les critiques furent les meilleures et les spectateurs les plus nombreux fut la France où Eastwood était très admiré. En 2009, Nicolas Sarkozy éleva Clint au rang de Commandeur de la Légion d’Honneur. Quelques mois plus tard, la France offrit à Clint une nouvelle preuve d’amour : le populaire Gran Torino remporta le César du meilleur film étranger de l’année.

Alors que 2010 s’achevait et que commençait la nouvelle année, Clint, désormais octogénaire, ne semblait montrer aucun signe de désintéressement pour son travail, ni même quelque volonté de ralentir le rythme.

Il se plongea dans le biopic de J.Edgar Hoover. On pouvait s’attendre à ce qu’il fasse ressortir la relation homosexuelle sous-jacente de Hoover et Tolson, son meilleur ami et bras droit. Leonardo DiCaprio tiendrait le rôle de Hoover, Armie Hammer celui de Tolson. Le cinéaste était de plus en plus enclin à travailler avec grandes stars et gros budget, et à traiter des sujets historiques qui recoupaient des périodes de sa vie.

DiCaprio avait travaillé sur une imitation élaborée de la voix de Hoover et devait supporter un maquillage lourd censé le vieillir, afin que l’histoire puisse être contée en partie en flash-back. Clint lui-même devait fournir un thème musical (ce n’est pas très connu mais c’est lui – aussi – qui a écrit la musique de certains de ses films).

La promotion du film fut surhumaine. Même si Hoover et Tolson ne s’embrassaient pas vraiment dans le film, la nouvelle la plus médiatisée de la promotion fut l’approbation du mariage gay par un Inspecteur Harry vieillissant. Clint déclara : « J’ai pris conscience de toute une philosophie républicaine qui me plaisait. Mais ils ont perdu cette philosophie. Et les libertaires en sont désormais plus proches. Ce que je pense vraiment, c’est qu’il faut laisser les gens un peu tranquilles. Toutes ces histoires autour du mariage gay… Je me fous complètement de qui veut se marier avec qui. Pourquoi pas ?! »

Malgré le magnétisme de la star renommée DiCaprio, les jeunes spectateurs ne furent pas au rendez-vous le week-end où la sortie de J.Edgar, d’après Reuters, obtint « un classement moyen, à la cinquième position. » J. Edgar semblait devoir subir le même sort que l’Echange, Invictus et Au-Delà… : des films dans lesquelles Eastwood n’apparaissait pas, avec sa colère brusque, ses regards plissés et perplexes, son visage buriné mais pas moins beau.

Ce fut sans doute pour cette raison que J. Edgar se révéla decevant, et des rumeurs se mirent à courir : Eastwood allait revenir à la comédie dans un nouveau film, la première réalisation de son très ancien associé de production Robert Lorenz, au titre provisoire The Trouble With The Curve.

Eastwood apparaîtrait dans sont 58ème film depuis 1955, et incarnerait un agent de base-ball en voyage avec sa fille, à la recherche d’un jeune lanceur.

Un vrai américain

En soixante ans de carrière, Clint n’avait jamais fait de film entièrement consacré au sport. Or, surprise, en 2012, avec Une Nouvelle Chance. L’autre élément de surprise c’est que Clint ne réaliserait pas le film, ça n’était plus arrivé depuis Dans La Ligne de Mire.

Autre surprise de taille c’est qu’un nouveau Reality Show allait passer sur une chaîne du câble : Dina Ruiz avait incité Clint à laisser des caméras de télévision pénétrer dans sa résidence de Carmel pour une série de documentaire intitulée Mrs Eastwood & Company.

Tout cela avait-il un sens ? se sont demandés les critiques. « Clint Eastwood dans un Reality Show ?! D’accord, il était très bien et il ne pétait pas les plombs, comme tant d’autres, mais rien que l’idée qu’il ait donné son approbation pour que sa famille se serve de son nom afin d’inviter des caméras chez lui pose question. Où avait-il la tête ? »

Selon la théorie dominante, Clint avait accepté pour faire plaisir à celle qui était sa femme depuis seize ans et pour avoir la paix à la maison.

Cette année-là Clint Eastwood soutint publiquement la campagne de Mitt Romney et fit plusieurs apparitions, dont certaines un peu…dérangeantes. Il se mit en scène, tint parfois des propos décousus. Au début la foule riait à ses plaisanteries mais à un moment donné, le public se sentit gêné pour lui comme quand un vieil oncle sénile porte un toast à un mariage et qu’on est content lorsqu’il rend le micro. Il se pourrait que ce souvenir ne s’efface jamais. Les critiques furent acerbes. « Dans l’avenir, on oubliera l’Inspecteur Harry, Josey Wales ou Million Dollar Baby, mais on se rappellera la nuit où un vieux fou sénile a détourné le rassemblement le plus important d’un parti national pour dire littéralement au président d’aller se faire cuire un œuf (poliment).

Clint n’est pas revenu sur ses propos. « Ils passent au crible la plupart des gens, mais je leur ai dit qu’ils ne pouvaient pas avec moi, car je ne savais pas ce que j’allais dire. Si quelqu’un est assez stupide pour me demander de dire quelque chose, il a ce qu’il a. »

Clint n’est pas revenu non plus sur son soutien à Romney. En termes hollywoodiens, l’élection présidentielle de 2012 a été une sorte de bras de fer entre Clint et Morgan Freeman, qui avait mis la main à la poche pour Obama : un million de dollars. Et l’Amérique a réélu ce dernier.

Clint représentait la base blanche âgée tandis que Freeman reflétait la mutation démographique et la diversité qui prévaut en Amérique.

Une Nouvelle Chance est sorti dans 3000 salles américaines moins d’un mois après cet « accident de discours » de Clint. Quoique banal et conventionnel, Une Nouvelle Chance a atteint la recette de 35 millions de dollars.

Après ça, Clint se tint à l’abri des regards pendant un an. Des problèmes d’ordre privé se montrèrent, Dina Ruiz aurait connu « un coup de déprime », des proches aurait vu le couple se disputer. En vérité, les époux vivaient chacun de leur côté depuis déjà un an. Ils se préparaient à divorcer. La question de la garde partagée de leur fille Morgan (16 ans), ainsi que les arrangements financiers ont été laissés aux juristes.

Clint se retroussa les manches et s’attela à réaliser Jersey Boys, l’adaptation du spectacle à succès de Broadway qui racontait l’histoire des Four Seasons, entrecoupée de leurs tubes. Jersey Boys a démarré laborieusement en salles. Les partisans d’Eastwood se sont efforcés de faire bonne figure. Clint passa rapidement à autre chose.

Un sujet tel que Chris Kyle, le Texan devenu le champion des snipers lors de la guerre d’Irak, était du cousu main pour Clint. Kyle était le type même du héros à la mâchoire serrée qu’Eastwood aurait joué à ses débuts et American Sniper représentait aussi pour lui une occasion de s’exprimer sur une guerre contemporaine très controversée.

Paru début 2012, les mémoires de Chris Kyle « American Sniper : The Autobiography of the most lethal sniper in US Military History » a grimpé dans les listes de best-sellers. Kyle s’y révélait conforme à sa réputation de sniper le plus meurtrier de tous les temps. Lors de ses quatre séjours en Irak, il avait fait plus de 160 morts confirmées parmi des ennemis qu’il taxait de « sauvages ».

Le film a semblé plus viable lorsque l’acteur Bradley Cooper, ami avec Jason Hall, scénariste, a donné son accord pour jouer le rôle.

Quelques jours après que Hall eut remis sa première version du scénario, une nouvelle choquante éclata : le 2 février 2013, Kyle et un ami avaient été abattus dans un stand de tir réservé que dirigeait l’ancien Navy Seal à des fins thérapeutiques pour les anciens combattants.

Après l’enterrement de Kyle, son épouse Taya a appelé Hall pour l’inciter à poursuivre le projet du film.

Cooper avait pris la décision de se transformer physiquement pour ressembler à Kyle. Deux fois par jour pendant des mois, il travaillait deux heures avec des entraîneurs professionnels tout en ajoutant des calories à ce qu’il mangeait pour passer de 85 kg à 100 kg de muscles. Il prenait des leçons de tir et il apprenait l’accent texan de Kyle. Tout le long du tournage, Cooper est resté dans son personnage, même pendant les pauses déjeuner.

Le film fut projeté confidentiellement au festival du film de Los Angeles, lors de la fête des anciens combattants. Des premières le jour de Noël à Dallas, New York et Los Angeles ont anticipé la diffusion nationale à partir du 16 janvier.

La polémique a d’abord commencé entre les critiques. « Nostalgie dérangeante à l’égard du manichéisme en politique étrangère », « Meilleur film de l’année », « Répugnant et xénophobe », « Déconstruction de l’esprit enthousiaste qui conduit à la déshumanisation et à un tragique gâchis », « chauvinisme naïf » etc..

La ruée au box office a suscité un débat autour du film.

Le très disert Michael Moore, qui semblait devenir la bête noire de Clint, a déclenché le tir de barrage en tweetant : « On a toujours dit que les snipers sont des lâches. Qu’ils tirent dans le dos. Les snipers ne sont pas des héros. Et les envahisseurs sont encore pires. »

L’acteur Seth Rogen a mis de l’huile sur le feu en tweetant : « American Sniper me rappelle le film qui est projeté au troisième acte d’Inglorious Bastards, La Fierté de la Nation, faux film de propagande qui figure dans celui de Tarantino.

La réaction à ces critiques a été aussi instantanée que féroce : « Michael Moore devrait aller passer quelques semaines avec Daech et Boko Haram. Ensuite il apprécierait mieux American Sniper. Je suis fier de ceux qui nous défendent. Dieu bénisse nos soldats, en particulier nos snipers. Vous, la gauche d’Hollywood, tout en caressant vos trophées clinquants en plastique, vous bavassez entre vous et passez votre temps à cracher sur la tombe des combattants de la liberté qui vous permettent de faire ce que vous faites. Dites-vous que le reste de l’Amérique sait que vous n’êtes même pas bons à cirer les bottes de Chris Kyle. » a tweeté Sarah Palin.

Il y eut beaucoup d’autres tweets et Rogen a rapidement rétropédalé en expliquant qu’il avait aimé le film. Moore, lui, a tenu bon : « J’apprécie Clint Eastwood et j’estime qu’il a été un grand réalisateur. Mais quelque chose s’est détraqué chez lui depuis dix ans. »

Le débat s’est étendu bien au-delà de twitter et de Facebook. Kyle était un héros américain, soulignaient les admirateurs du film de Clint. Le réalisme avec lequel il dépeignait la guerre attirait utilement l’attention sur les anciens combattants qui avaient servi leur pays et souffraient désormais de divers troubles et handicaps.

Clint avait coupé les séquences montrant Kyle face aux critiques qui lui étaient adressées lorsqu’il servait en Irak. Kyle était dépeint comme « tourmenté par ses actions », alors qu’en réalité, dans son livre, il disait regretter de n’avoir pas tué plus de gens.

Le New York Times attaquait :  « American Sniper reprend à son compte les aspects les plus odieux de la société américaine – la culture des armes à feu, l’adoration aveugle des militaires, la foi dans le droit intrinsèque que nous aurions en tant que nation chrétienne d’exterminer les races inférieures sur toute la Terre, une hypermasculinité grotesque qui proscrit la compassion et la pitié, le déni des faits qui gênent et de la vérité historique, le mépris pour la pensée critique et l’expression artistique. »

Mais tout ce tapage…attirait plus de foule encore dans les salles.

Aux Oscars, American Sniper fut nominé dans six catégories. Mais il ne remporta qu’un seul Academy Award, pour le son. Clint Eastwood était cependant de fort bonne humeur à la soirée. Son film avait déjà rapporté 300 millions de dollars. Son visage souriant n’était pas du qu’à cela. A son bras, Christina Sandera, ex-hôtesse de son Mission Ranch Hotel de Carmel. Si la soirée des Oscars a représenté leur coming-out public, ils étaient en réalité ensemble depuis 2014.

Tel le lapin Duracell, Clint Eastwood était déjà sur un nouveau projet : Sully, avec Tom Hanks, en 2016. Et le public était conquis d’avance. L’énigmatique héros solitaire qui doit sauver l’Amérique des méchants ou d’une catastrophe a toujours été un thème favori de Clint. Le scénariste de Sully, Komarnicki, se retrouvait avec 208 secondes de vol. Il a donc monté en épingle une enquête menée après l’incident par la commission nationale de sécurité des transports en déformant les faits pour rendre ces bureaucrates ridicules.

Libéral, Tom Hanks n’était pas du genre à aider Eastwood à distiller son message. Le script ne comportait pas grand-chose pour lui hors du cockpit, sauf quelques scènes de bar et de course comme Eastwood en place dans la plupart de ses productions. Toutefois, Hanks est incapable de mal jouer un bon rôle.

Sully n’a jamais été rien d’autre qu’un « feel good movie », et c’est pourquoi le public américain s’est rué au cinéma pour le voir.

L’Amérique a toujours applaudi les héros de Clint ; il a connu les sommets du box-office sous tous les présidents depuis Nixon en 1971 ; on pourrait dire que Sully a été son premier film pour l’Amérique de Trump. Clint laissait entrevoir son soutien à Trump, mais ce qui aurait été davantage surprenant, c’est qu’il ne le fasse pas. Après tout, le « moi seul peux régler le problème » de Trump pourrait être le parfait slogan publicitaire pour Sully et maints autres films d’Eastwood.

Le 15h17 Pour Paris est fondé sur l’attentat qui eut lieu dans le Thalys en août 2015. Le film a été tourné vite fait bien fait à Atlanta, à Venise en Italie ainsi qu’à Paris à la mi-2017. Le fait très peu orthodoxe que Clint ait choisi les vrais Stone, Skarlatos et Sadler pour jouer leur propre rôle a suscité autant de perplexité que d’attentes. Jamais auparavant des non-professionnels n’ont figuré en tête d’affiche d’un film réalisé par Clint Eastwood, et cette pratique est inhabituelle à Hollywood.

Le film fut assez mal accueilli par la critique. En 2018, plusieurs médias firent remarquer qu'avec American Sniper, Sully et Le 15 h 17 pour Paris, Eastwood aurait réalisé une trilogie consacrée à l'héroïsme américain.

C’est la fin de notre lecture partagée. Depuis, Clint Eastwood a tourné La Mule qui a rencontré beaucoup de succès.

L’auteur de la biographie que je vous ai rapportée a fait quatre ans de recherches pour écrire son livre. Et ce ne fut pas toujours facile pour lui, car les gens se dérobaient, ils craignaient de lui parler sans l’accord de la star. Les gens qui sont cités dans le livre sont souvent des gens qui ne travaillent d’ailleurs plus pour Malpaso, les autres avaient peur de perdre leur poste. Certains acceptèrent de parler, mais refusèrent que leur nom soit cité. Une amie de Clint contacté par l’auteur lui dit : « J’aime beaucoup Clint, mais je le connais aussi très bien. Il est rancunier. »

L’auteur a été frappé par le nombre de personnes qui détestaient Clint et n’hésitaient pas à le dire. Il a laissé derrière lui beaucoup d’amitiés brisées et d’ennemis jurés.

Un réalisateur anonyme dit : « Quand quelqu’un a l’air de trop prendre la défense de Clint, je me sens obligé de l’attaquer. Et quand quelqu’un l’attaque, je me sens obligé de le défendre. D’un côté je le déteste, et de l’autre je l’adore. Vous comprenez ce que je veux dire ? »

L’auteur a essayé de comprendre. Mais au bout du compte, il en a déduit que Clint était l’antithèse de sa légende et de l’homme présenté dans sa biographie officielle.

Le livre que j’ai partagé avec vous a rapidement fait l’objet de poursuites judiciaires lors de sa première édition en 2002 aux Etats-Unis. Clint a demandé 10 millions de dollars de dommages. Le litige fut réglé à l’amiable et l’auteur s’est interdit de discuter des modalités.

Le prochain film de Clint Eastwood serait un drame intitulé The Ballad Of Richard Jewell et ayant pour cadre l'attentat des Jeux d'Atlanta, qui fit un mort et 111 blessés en 1996.

The Ballad of Richard Jewell racontera l'histoire vraie d'un membre de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux d'Atlanta. L'un des premiers à alerter de la présence d'une bombe et à sauver des vies, et qui se retrouva bientôt suspecté... de terrorisme, passant du statut de héros à celui d'homme le plus détesté des Etats-Unis. Richard Jewell fut innocenté trois mois plus tard par le FBI mais sa réputation ne fut jamais complètement rétablie, sa santé étant endommagée par l'expérience.

Jonah Hill fut un temps pressenti pour jouer le rôle de Richard Jewell, le nom de Leonardo DiCaprio étant quant à lui cité pour jouer son avocat. Clint Eastwood travaille aujourd'hui sur un tout nouveau casting avec l'espoir de débuter le tournage dès cet été.

J'espère que ça vous a plu, à bientôt pour une nouvelle lecture  

C'était passionnant ! Merci à toi

Merci à toi et à tous les lecteurs qui ont suivi le topic  

Je n'ai pas encore le prochain bouquin mais je sais déjà ce que nous partagerons la prochaine fois. Et ce sera une toute première lecture partagée dans la rubrique "animaux", je n'en dis pas plus, que ça reste une surprise 

Merci beaucoup pour cette lecture . C'était vraiment intéressant de lire jour après jour la drôle de vie de cet acteur . Bravo pour ce beau boulot , comme d'habitude . 

Bizz ma chérie 

Lecture mitigée pour ma part, non pas que je critique ton sujet mais découvrir cette personnalité m'a refroidie. J'ai été surprise et j'attends avec impatience ta prochaine lecture

Il y a 1 heure, Kâli a dit :

Lecture mitigée pour ma part, non pas que je critique ton sujet mais découvrir cette personnalité m'a refroidie. J'ai été surprise et j'attends avec impatience ta prochaine lecture

Bah je comprends, moi aussi il y a des trucs qui m'ont refroidie. On est toujours en train de se demander s'il est vraiment aussi humain que certains le disent. Et puis certains de ses films, il me semble que malgré les polémiques, il montre souvent un côté très humain. Quel étrange personnage... 

J'y travaille, en ce moment même. Je construis les posts d'avance pour la semaine. Je pourrais commencer à poster maintenant. Mais.. Je sais pas vous avez tous été très sages pour ça ? 

Si si on est tous très sages, j'te promets  

 Bon allez, on y va alors.