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En Essonne, les policiers des BAC doivent se regrouper

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La députée de La Réunion Huguette Bello interpelle le gouvernement à l’Assemblée nationale sur la situation de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis après le suicide d’Alexandre Gonneau, un surveillant reunionnais (22 mai 2018).

***

Jean-Hugues Ratenon interpelle le gouvernement à l’Assemblée nationale sur la situation de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis après le suicide d’Alexandre Gonneau, un surveillant reunionnais le 22 mai 2018.

 

 

 

Modifié par Tala*
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Projet de loi de programmation et de réforme pour la Justice: Comment résoudre le problème de la surpopulation carcérale ?

 

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Instaurer une nouvelle échelle des peines

Le projet de loi réécrit l’échelle des peines pour éviter des courtes peines d’emprisonnement qui n’empêchent pas la récidive et peuvent être très désocialisantes.

- En dessous d’un mois, les peines d’emprisonnement sont interdites.

- Entre un et six mois, la peine s’exécute par principe en dehors d’un établissement de détention sous la forme d’une détention à domicile sous surveillance électronique, d’un placement dans un centre de semi-liberté ou en placement extérieur dans une association, ce qui permettra, dans certains d’assurer l’éloignement géographique d’un quartier.

- Entre six mois et un an, le juge pourra prononcer une peine autonome de détention à domicile sous surveillance électronique ou une peine d’emprisonnement.

- Au-delà d’un an, les peines d’emprisonnement seront exécutées sans aménagement.

- Les différentes peines de stage sont fusionnées dans une peine unique, au régime unifié, qui sera plus facilement prononçable par les juridictions.

 

Assurer l’exécution effective des peines prononcées

- Le système actuel permet aux personnes condamnées à des peines d’emprisonnement ferme de moins de deux ans de bénéficier d’un examen de leur situation pour obtenir un aménagement de peine avant tout début d’exécution de leur peine.

- Le projet de loi abaisse ce seuil de deux ans à un an.

- Il supprime également le caractère automatique de l’application d’aménagement des peines en permettant au tribunal correctionnel de décerner un mandat de dépôt à effet différé à l’encontre de la personne condamnée.

 

Développer les travaux d’intérêt général

- Le travail d’intérêt général impose à la personne condamnée d’effectuer un travail non rémunéré au profit d’une collectivité publique, d’une association ou d’une personne morale de droit privé chargée d’une mission de service public. À titre expérimental, sur une durée de 3 ans, le travail d’intérêt général pourra aussi être confié à toute personne morale de droit privé engagée dans l’économie sociale et solidaire et poursuivant un but d’utilité sociale.

- Le projet de loi développe le prononcé du travail d’intérêt général qui pourra être exécuté comme dans le cadre des aménagements de peine ou comme obligation du sursis probatoire.

- Le condamné pourra accepter une peine de TIG après l’audience quand la peine a été prononcée en son absence.

 

Instaurer le sursis probatoire

- Le projet de loi instaure le sursis probatoire né de la fusion entre le sursis avec mise à l’épreuve et la contrainte pénale. Il s’agit d’une mesure de sursis avec mise à l’épreuve assortie d’un suivi socio-éducatif individualisé et soutenu.

- Il donnera lieu à des évaluations régulières par le service pénitentiaire d’insertion et de probation, afin de favoriser la réinsertion et prévenir la récidive.

- En cas de non-respect des obligations ou de condamnation pour une nouvelle infraction, la peine d’emprisonnement sera ramenée à exécution.

- Il pourra également être prononcé en même temps qu’une peine d’emprisonnement ferme.

 

Systématiser la libération sous contrainte aux deux tiers de la peine

- La libération sous contrainte prévoit qu’une personne condamnée à une peine d’une durée inférieure ou égale à cinq ans doit achever le dernier tiers de sa peine en dehors de la détention pour éviter les sorties sèches.

- Pour développer cette mesure, la libération sous contrainte sera octroyée par principe, le juge de l’application des peines ne pouvant la refuser que par une décision spécialement motivée.

 

Simplifier les permissions de sortie

L’administration pénitentiaire sera habilitée à accorder des permissions de sortie aux détenus après que le juge d’application des peines ait répondu favorablement à une première demande.

 

Accélérer la construction des établissements pénitentiaires

Afin de faciliter la mise en œuvre du programme de création de 15 000 places de prison, la procédure de consultation du

public dans le cadre de l’évaluation environnementale sera allégée, la mise en compatibilité des documents d’urbanisme sera facilitée, le recours à la procédure d’expropriation d’extrême-urgence et la cession gratuite ou avec décote de terrains des collectivités territoriales seront autorisés.

http://www.justice.gouv.fr/art_pix/dp_pjl_justice.pdf (pages 22 & 23)

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En prison, la radicalisation des détenus n'est plus visible

Une radicalisation de plus en plus dure à déceler 

Si des moyens commencent à être mis en place en France pour contrer ce phénomène croissant, la radicalisation est aujourd'hui très difficile à déceler. "Il y a longtemps, on savait la déceler. Le travail d'observation des personnels pénitentiaire faisait qu'on voyait des détenus qui changeaient, qui s'habillaient différemment, dont les habitudes changeaient, les comportements alimentaires changeaient, et dont la barbe poussait. C'était visible, c'était palpable", fait remarquer sur BFMTV Emmanuel Guimaraes, délégué FO pénitentiaire.

"Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Le radicalisé ne va plus forcément être quelqu'un qui a une barbe, qui va rendre sa télévision de cellule, qui ne parle plus. Au contraire, c'est devenu plus vicieux, plus pernicieux. Il y a aujourd'hui une perversité qui va jusqu'à la dissimulation de la radicalisation", explique-t-il. 

Un avis partagé par le sociologue et directeur de recherche à l'EHESS Farhad Khosrokhavar, auteur du livre Prisons de France (ed. Robert Laffont). "Depuis 2015, le modèle extraverti de radicalisation s'est converti en modèle introverti, parce les détenus se sont bien rendu compte que les renseignements, la sécurité, pouvaient ensuite les poursuivre. C'est pour cette raison que tout ce qui caractérisait la radicalisation et qui allait de paire avec le fondamentalisme a quasiment disparu. Ils ne montrent rien, et c'est l'une des possibilités pour eux de réussir, sinon ils seront identifiés", détaille le spécialiste.

Comment lutter contre la radicalisation croissante dans les prisons?

Dès lors, un nouvel enjeu de taille se pose pour les autorités pénitentiaires: comment lutter de manière efficace contre une radicalisation de plus en plus "invisible" et des prisons qui deviennent de véritables lieux d'"incubation"?

"Jean-Jacques Urvoas (l'ancien ministre de la Justice, ndlr) avait déterminé en 2016 que 78 établissements étaient susceptibles d'accueillir des détenus incarcérés pour des faits de terrorisme. On est en train d'équiper certains établissements, en y ouvrant des quartiers d'évaluation de la radicalisation, où l'on va mettre des détenus pendant quatre mois pour être observés. La prison de Vendin-le-Vieil vient de mettre en place ce dispositif", fait remarquer Emmanuel Guimaraes.

"Mais à l'issue des quatre mois que fait-on d'eux? Le travail du surveillant n'est pas de déradicaliser. Est-ce qu'on les laisse en détention ordinaire? Est-ce qu'on les met complètement à l'isolement, isolés de tout pendant 5, 10, 15, 20 ans? Aujourd'hui, on n'a pas de solution", déplore-t-il par ailleurs.

Dialoguer pour dissuader

Pour Farhad Khosrokhavar, si les outils actuels restent incomplets, "il vaut mieux cela que rien". "Je pense que ce sont de toute façon des premiers pas. Le problème essentiel c'est que ces quartiers là ne doivent pas se transformer en des quartiers de simple supervision ou de renseignement. Il faudrait aussi penser à ce que ces détenus puissent avoir des échanges, surtout au niveau verbal, pour qu'on puisse les dissuader d'utiliser la violence", estime ainsi ce spécialiste. 

"Une bonne partie des mesures de déradicalisation ou de prévention actuellement mis en place peuvent avoir sur le long terme des effets contreproductifs, car la dimension persuasion est malmenée au nom de la sécurité sur le court terme", conclut Farhad Khosrokhavar.

https://www.bfmtv.com/police-justice/en-prison-la-radicalisation-des-detenus-n-est-plus-visible-1459305.html#content/contribution/edit

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« On est dehors tout en étant enfermé » : à Mauzac, la prison où les détenus circulent librement

https://www.ouest-france.fr/societe/prison/est-dehors-tout-en-etant-enferme-mauzac-la-prison-ou-les-detenus-circulent-librement-5788334

Citation

Faut-il ouvrir des centres de réinsertion pour les détenus ? L’idée sera débattue lors du projet de loi sur la justice, cet été. À l’intérieur de ces « prisons ouvertes », les détenus circulent librement. Exemple au centre de détention de Mauzac, en Dordogne

Le gardien tourne la clé d’une grille métallique. La porte s’ouvre sur une place entourée de petits bâtiments, chacun agrémenté d’un jardinet. Au milieu, sous le soleil cognant de la Dordogne, des détenus jouent à la pétanque. D’autres discutent à l’ombre d’un appentis. A quelques pas de là, les plus courageux courent ou marchent autour du terrain de foot.

Nous sommes dans le « nouveau » centre de détention de Mauzac. « A l’intérieur de tout cet espace, les détenus circulent librement », confirme la directrice de l’établissement, Caroline San Nicolas, amusée par le regard interloqué des visiteurs.

 

e82f09fd16ff34340289edad94c61321-mauzac-une-prison-ou-les-detenus-circulent-librement_0.jpg?width=940&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C24&cropresize=1 À Mauzac, devant chaque pavillon, les détenus entretiennent les jardinets. | Marc Ollivier

 

Vingt et un pavillons

Ouvert en 1986, à l’initiative du garde des Sceaux Robert Badinter, le nouveau centre de détention (251 places) se situe à une centaine de mètres de l’ancien centre (118 places), les deux prisons étant séparées par le canal de Lalinde. L’ancien, autrefois camp d’internement durant la guerre, est conçu de manière sécuritaire, avec ses murs d’enceinte interdisant tout regard vers l’extérieur.

 

 

Le nouveau, lui, est entouré de grillages, autorisant la vue sur les prairies et la route avoisinantes. Vingt et un pavillons de douze cellules chacun le composent. Ici, pas de problème de surpopulation. Mauzac n’abrite que des hommes condamnés : à 85 % pour des actes sexuels. Aucune personne en détention provisoire, contrairement aux surchargées maisons d’arrêt.

« Le climat est plus détendu »

Dans chaque pavillon, construit avec un rez-de-chaussée et un seul étage, la cuisine, une pièce à vivre et les douches sont communes. Un détenu par cellule et chaque détenu possède la clé de sa cellule. Ceux-ci n’y restent enfermés que la nuit de 19 h 30 à 7 h 30, ainsi qu’une heure le midi dans les pavillons.

 

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« On nous laisse assez libres. C’est un peu comme si on était dehors tout en étant enfermé », résume Philippe, condamné à 22 ans de détention, passé auparavant par la prison de Fresnes. "On a le temps de préparer sa sortie. C’est plus détendu", confirme Lionel qui devrait être libéré dans neuf mois. Entre les pavillons, la salle de musique, de sport, la bibliothèque sont en accès libre. Beaucoup suivent aussi des soins appropriés. « Il peut y avoir des frictions ou des vols entre détenus. Mais globalement, le climat y est plus détendu. Le budget sécurité n’est pas mon plus gros poste de dépenses », admet la directrice. Les évasions (les détenus qui ne rentrent pas après une permission) sont rares.

"Quasiment le plein-emploi"

Danielle, la cheffe des surveillants, a le sourire de ceux qui en ont vu d’autres. « Voyez, les détenus nous disent bonjour naturellement », fait-elle observer après avoir croisé l’un d’eux.Mais dans cet établissement parfois surnommé « la prison quatre étoiles » ou « le club med » – ses architectes ont aussi conçu des centres de vacances – les condamnés ne font pas que taquiner le cochonnet. Si l’on excepte ceux qui ont des problèmes de santé et les retraités (24 % ont plus de 70 ans), « c’est quasiment le plein-emploi », précise la directrice. Près de la moitié travaille : au service général (nettoyage, buanderie…) et dans deux ateliers : l’un fabrique des tables et chaises pour des collectivités, l’autre des boîtiers électriques pour piscines (7 h par jour pour un salaire mensuel compris entre 400 et 700 €).

 

dff224cca2c89f97280accb09a7934fe-mauzac-une-prison-ou-les-detenus-circulent-librement_1.jpg?width=940&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C24&cropresize=1 A Mauzac, l'atelier de réparation du matériel agricole | Marc Ollivier

 

Une détention efficace ?

D’autres détenus suivent encore l’une des deux formations proposées (entretien de petit matériel agricole et production horticole) ou travaillent à la ferme voisine, dépendant également du centre de détention. Sur 8 ha, ils produisent des légumes et des plantes aromatiques biologiques qu’ils vendent sur place, chaque vendredi, à des particuliers, grossistes et commerçants.

 

0d46bfb201534f51193435bd44613998-mauzac-une-prison-ou-les-detenus-circulent-librement_3.jpg?width=940&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C24&cropresize=1 Une vue de la ferme dépendant du centre de détention de Mauzac. | Marc Ollivier

 

 
 

C’est tout l’objectif de Mauzac : préparer la réinsertion des détenus. « Cela reste une prison : les gens y sont enfermés. Mais l’intérêt de la société est aussi de donner du sens à leur peine », insiste Caroline San Nicolas. Et cela fonctionne ? Les détenus passés par Mauzac récidivent-ils moins que les autres ? "Il n’y a pas eu d’études précises sur ce point. Mais oui, je pense que c’est bénéfique pour les détenus qui sont ainsi moins désociabilisés. Ici, parfois, arrivent des personnes qui ont passé des années dans des prisons traditionnelles. Certains ont perdu tout repère au point - c’est arrivé - de demander à repartir", précise encore la directrice qui cite encore l’exemple d’un détenu sorti de Mauzac il y a deux semaines, après avoir suivi l’une des deux formations : "Il a trouvé du travail à sa sortie", sourit-elle.

 

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Le jeudi 24 mai 2018 de 7 h00 à 12h30, sur demande du directeur du centre pénitentiaire de Baie-Mahault en lien avec le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, sur réquisition du Préfet de Région, une fouille administrative de 20 cellules de la maison d’arrêt de Baie-Mahault s’est effectuée avec le concours de la gendarmerie. Ces 20 cellules concernaient 78 détenus.

Sur 20 cellules, 19 ont fait l’objet de découvertes et saisies dont :
- stupéfiant : 70,77 grammes de cannabis / Cocaïne : 8,36 grammes / Crack : 0,22 grammes ;
- armes blanches : 55 pics et armes blanches diverses ;
- téléphonie : 16 téléphones portable et objets divers ;
- autres : 20 euros en numéraire, une chevalière.

https://actupenit.com/2018/05/30/baie-mahault-20-cellules-fouillees-19-font-lobjet-de-decouvertes-impressionnantes/

 

Mais aussi:

https://actupenit.com/2018/04/23/🇬🇵-baie-mahault-sept-cellules-fouillees-pour-un-resultat-impressionnant/

https://actupenit.com/2018/02/27/baie-mahault-grosse-prise-a-lissue-dune-fouille-de-la-prison/

https://actupenit.com/2017/11/26/🇬🇵-baie-mahault-52-armes-recuperees-62-remises-de-peine-offertes/

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"Ce jour, le mercredi 30 mai, aux environs de 15 heures, c’est un déploiement de force spectaculaire qui a eu lieu dans l’Essonne, dans la Ville de Wissous."

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Ce jour, le mercredi 30 mai, aux environs de 15 heures, c’est un déploiement de force spectaculaire qui a eu lieu dans l’Essonne, dans la Ville de Wissous.

Non, nul attentat, nulle attaque de banque.

La Police Nationale - une bonne dizaine d’effectifs en tenue - dont certains carrément en appui avec des fusils d’assault HK G36 - sont venus récupérer les armes de la Police Municipale. Le Préfet avait, dernièrement, très illégitimement privé, les Policiers Municipaux de leurs armes, après l’affaire opposant le maire et les gens du voyage.

Il y avait également, une équipe de la BAC à quelques dizaines de mètres en appui.

Décision et opération on ne peut plus curieuses !

En effet, l’arrêté de la précédente Préfète, qui abrogeait la détention d’armes par la commune de Wissous, notifié le 21 avril dernier, prévoyait la restitution des armes sous 3 mois.

Pourquoi un tel empressement et un tel déploiement de force ?

Par ailleurs, la même Préfete se voyait muter -  de manière surprise pour nombre d’élus – quelques jours plus tard, en Corse du Sud, sur proposition du Ministre.

Rien ne justifiait donc un tel déploiement de force, dont on pourrait ironiquement se demander également si des « snipers » ne fussent pas planqués sur les toits. Et pourquoi pas un hélicoptère tant qu’on y est ?

Curiosité aussi, alors que nous évoquions il y a quelques jours seulement, les carences en effectifs de la Police Nationale dans l’Essonne.

Une chose est sûre, le mouvement se poursuit : les Policiers Municipaux, désarmés de manière illégitime, poursuivent leurs droits de retrait. Sans arme, ils ne peuvent ni assurer leur propre sécurité, ni celle des citoyens.

Les demandes d’intervention sont systématiquement répercutées vers le commissariat de police nationale de Massy. Si les appels et demandes des habitants de Wissous ne sont pas satisfaites, ils doivent demander des comptes au Préfet représentant l’Etat, qui leur a retiré leur police municipale efficace.

L’Etat commet ici une nouvelle faute, qui sera mise au crédit du recours mené par le SDPM contre ces décisions iniques ; une affaire rocambolesque, indigne d'un Etat Républicain.

http://www.sdpm.net/2018/05/deploiement-de-force-a-wissous-91-pour-retirer-les-armes-de-la-police-municipale.html

:gurp:

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Police municipale : fin de l’expérimentation des caméras-piétons

L’expérimentation des caméras-piétons pour les policiers municipaux s'achève le 3 juin prochain, mais aucune mesure n'a été prise par le ministère de l'Intérieur pour pérenniser le dispositif et aucun bilan n'a pour l'instant été rendu public. Faute de base légale, les policiers municipaux ne pourront donc plus utiliser ces caméras à partir du 4 juin.

 

« La police de sécurité du quotidien porte l’ambition de faire entrer la police dans l’ère du numérique ». Devant les directeurs départementaux de la sécurité publique réunis le 29 mai à Paris, le ministre de l’Intérieur l’a encore rappelé : la police de sécurité du quotidien ne pourra faire l’économie d’une révolution technologique. Et de promettre à cet effet le déploiement de « 10 000 caméras-piétons supplémentaires dans les mois à venir ».

Une mesure qui bénéficiera aux policiers nationaux. Mais certainement pas aux policiers municipaux, pour qui la circulaire sur le FIPD 2018 a indiqué que l’usage de ces caméras « ne sera plus possible à compter du 4 juin 2018 et il n’y a donc plus lieu de financer ce type d’équipements jusqu’à nouvel ordre ».

http://www.lagazettedescommunes.com/566158/police-municipale-fin-de-lexperimentation-des-cameras-pietons/

 

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Rapide passage... je reviendrai lire plus en détail plus tard....:hello:

 

On lève les caméras aux municipaux.... Voilà une idée:facepalm: qu 'elle est bonne!!!!

 

chiffre... statistiques....

 

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"À la police est assigné l’impératif de maîtrise de soi. Les menaces des colères policières révèlent la nudité du pouvoir"

 

:hi:

https://www.nouvelobs.com/societe/20161018.OBS9974/les-policiers-se-posent-en-boucle-la-meme-question-a-quoi-je-sers.html

Au carrefour où les policiers ont été violemment attaqués au cocktail molotov, dans l'Essonne, les policiers avaient notamment pour mission de protéger une caméra de vidéosurveillance censée endiguer le trafic et dissuader ceux qui détroussent les automobilistes au feu rouge… 

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Osny, le personnel pénitentiaire et la radicalisation

En septembre 2016, plusieurs détenus attaquent un surveillant de la maison d'arrêt d'Osny, en région parisienne. Les assaillants auraient cherché à reproduire une mise à mort comme celles pratiquées par Daesh dans ses vidéos de propagande. La lame du couteau utilisée par un certain Bilal T., en lien avec Daesh, avait transpercé la gorge du fonctionnaire pénitentiaire, passant à seulement 2 millimètres de la carotide.

L'incident avait une fois de plus mis en lumière la radicalisation croissante des détenus. Deux mois avant, en juillet 2016, le personnel pénitentiaire avait bloqué la prison d'Osny afin de dénoncer la surpopulation carcérale et les agressions régulières dont il était victime pas des détenus dits radicalisés.

Magnanville, jusque dans le foyer familial

En juin 2016, un policier est tué de plusieurs coups de couteau, alors qu'il rentre chez lui à Magnanville, dans les Yvelines. Son épouse est également retrouvée morte au domicile du couple. Leur enfant de trois ans est retrouvé indemne mais en état de choc. L'auteur des faits, Larossi Abballa, avait été condamné en 2013 pour avoir participé à une filière djihadiste vers le Pakistan. L'attentat a été revendiqué par Daesh.

http://www.lepoint.fr/societe/police-de-securite-du-quotidien-des-policiers-regrettent-une-consultation-de-facade-30-11-2017-2176349_23.php

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.../..."Je suis arrivé à la fin du questionnaire et je me suis dit +ah bon c'est que ça ?+ Je m'attendais à ce qu'on rentre vraiment dans le coeur des problèmes, et là ça reste complètement superficiel", regrette sous le couvert de l'anonymat un policier affecté dans l'Essonne..../...

"Les policiers en ont carrément rien à faire, je pense qu'ils n'adhèrent pas au projet, ce n'est pas la priorité", renchérit un policier du même commissariat des Yvelines. A Paris, un jeune agent n'est même pas au courant de l'existence du questionnaire, aux réponses anonymes.

Coquille vide...(???)...(!!!)....:unknw:...

«C'est juste la sémantique qui a changé, mais effectivement on est bien dans une police de proximité que l'on a connue il y a à peu près 20 ans. On revient à l'origine de la police de proximité qui avait été démantelée par Nicolas Sarkozy, qui était à l'époque ministre de l'Intérieur», analyseAxel Ronde, secrétaire général VIGI-CGT police IDF.

https://fr.sputniknews.com/international/201802091035085614-gerard-collomb-police-quotidien-securite/

bon aprèm ici....:facepalm:

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Val d’Yerres : une réunion inédite pour trouver des solutions aux affrontements de bandes

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Les bagarres d’une grande violence se multiplient depuis le début de l’année. Les maires du secteur ont donc participé à une réunion de crise ce mercredi avec les forces de l’ordre.

Des rixes opposant des dizaines de jeunes, des ados lynchés en pleine rue, un autre attaqué à coups de marteau devant le lycée Nadar de Draveil… Depuis le début de l’année, une dizaine de règlements de compte entre bandes rivales ont été recensés dans le Val-d’Yerres.

LIRE AUSSI >Essonne : jusqu’où ira la guerre des bandes sur le Val d’Yerres ?
 

Ce phénomène inquiétant a poussé les maires du secteur à se réunir ce mercredi après-midi en mairie d’Yerres en présence du chef de district de la police nationale et des commissaires de Montgeron, Draveil et Brunoy. « C’est une première, annonce Olivier Clodong, maire (SE) de Yerres. Le but est d’améliorer les échanges d’informations et les capacités d’échange notamment entre les polices municipales ».

Georges Tron, maire (LR) de Draveil note : « Le constat a été fait que nous ne sommes plus dans une appréciation locale de ces phénomènes mais que nous sommes face à un problème qui prend une ampleur territoriale. Les règlements de compte se déroulent dans des lieux où ces bandes sont appelées à se croiser dans les transports ou devant les établissements scolaires. »

 

 

-
Crosne, avril dernier. Une automobiliste a été prise au milieu d’une rixe entre bandes rivales. Elle a secouru un adolescent et sa voiture a été prise pour cible. /LP/F.L.

 

Un manque d’effectifs de police ?

Les enquêtes de police ont démontré qu’il existe quatre oppositions dans l’agglomération. A Draveil, une vendetta oppose les quartiers des Bergeries à celui des Mazières. Une bande du quartier de La Forêt à Montgeron affronte une autre bande des Tournelles à Yerres. Cette dernière cité est aussi en rivalité avec des jeunes de Crosne. Et des bagarres éclatent également entre les quartiers des Cinéastes à Epinay-sous-Sénart et du Vieillet à Quincy-sous-Sénart. Tous ces différends trouvent leurs origines dans les trafics de stupéfiants, mais aussi dans les rivalités amoureuses avec un engrenage sur les réseaux sociaux.

Ces rixes à répétition sont, selon les élus, possibles en raison d’un manque d’effectifs dans les rangs de la police nationale. « Nous sommes confrontés à un problème d’immédiateté », reprend Georges Tron. « Il est très difficile d’avoir les effectifs suffisants à l’instant T pour intervenir en sécurité et efficacement », appuie Claude Carillo, représentant du syndicat Alliance.

Selon les tableaux d’effectifs que nous nous sommes procurés, le commissariat de Montgeron a, par exemple, perdu 10 fonctionnaires en un an. « Cela correspond à une brigade de roulement. C’est énorme. Comment voulez-vous faire de la police secours après », insiste le syndicaliste.

Dupont-Aignan écrit au ministre de l’Intérieur

Nicolas Dupont-Aignan, le député (DLF) de la 8e circonscription n’a pas assisté à cette réunion, mais ce mercredi, il a à nouveau adressé un courrier à Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur pour l’alerter sur cette baisse des effectifs. « Ce triste constat n’est pas en cohérence avec les promesses du Président de la République en matière de sécurité du quotidien, et que, dans un contexte de risque d’attentat islamiste, il est de nature à inquiéter au plus haut point nos concitoyens », écrit-il.

Pour Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) « ça n’a rien à voir ». « Les renforts départementaux peuvent intervenir, souligne-t-il. Il n’y a jamais eu autant d’interpellations par les services. Ces analyses ne concernent que ceux qui les tiennent. »

Ce genre de réunion devrait se renouveler. La prochaine est programmée à la fin du mois de juin après les commissions fixant les arrivées d’effectifs de police…

http://www.leparisien.fr/essonne-91/val-d-yerres-une-reunion-inedite-pour-trouver-des-solutions-aux-affrontements-de-bandes-30-05-2018-7744491.php#xtor=AD-1481423552

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Var: Hommage national pour les cinq militaires tués dans un crash d'hélicoptères

(...)

La ministre des armées Florence Parly a rendu mercredi aux Cannet-les-Maures (Var) un hommage national aux cinq officiers tués le 2 février dans l’un des plus graves accidents d'hélicoptères survenus ces dernières années en France.

(...)

En présence du général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre, Florence Parly a salué et embrassé les 5 veuves et les 11 orphelins des victimes, et s’est recueillie devant les cercueils, avant de remettre la Légion d’honneur aux militaires tués.

https://www.20minutes.fr/faits_divers/2216863-20180207-video-var-hommage-national-cinq-militaires-tues-crash-helicopteres

Et pourtant...

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Nous venons d'apprendre qu'à ce jour les 5 militaires décédés dans le crash d'hélicoptères dans le Var n'ont pas été reconnus "Mort pour le service de la Nation" et qu'aujourd'hui 11 orphelins attendent...

Ce crash extrême s'est produit le 2 février dernier, 6 mois jour pour jour après le décès de l'adjudant-chef François Woignier.

Aussi l'article 1 du décret du 18 mars 2016 devrait évoluer pour éclaircir les conditions exceptionnelles ! https://www.legifrance.gouv.fr/…/18/DEFD1521611D/jo/texte/fr

Source: ANOPEX

:unknw:

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Que vaut-il mieux: Pouvoir prendre les repos que l'on vous doit et voir ses heures supplémentaires payées, ou bien avoir une très jolie montre en tirage limitée ? :gurp:

 

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MAT Watches poursuit le développement de ses garde-temps à destination des forces spéciales avec cette nouvelle série limitée* de 150 exemplaires destinée aux hommes du GSPR (Groupe de Sécurité de la Présidence de la République). Emmanuel Macron va pouvoir continuer à porter sa montre Merci en toute sécurité.

 

MAT Watches : en protection rapprochée de Macron avec le GSPR
Emmanuel Macron et l’Elysée sont protégés par trois niveaux de surveillance. Tout d’abord la police parisienne qui assure la surveillance et la protection extérieure du palais de l’Elysée. Ensuite, il y a la garde républicaine qui est contrôle les entrées à l’intérieur de l’édifice. Et enfin, il y a le GSPR, la garde rapprochée de Macron qui le suit partout.  
 
Rappelons que cette unité d’élite a été mise en place en 1983 par Christian Prouteau pour assurer alors, la protection de François Mitterrand… et de sa fille Mazarine (encore « secrète » à l’époque). Dans la pratique, il s’agit d’une unité de la police nationale française et de la Gendarmerie nationale avec direction alternée.
 
Ces hommes (et femmes depuis 1998) ont pour mission, bien évidemment, de protéger le président et sa famille, mais ce sont eux également qui mettent en place les mesures nécessaires à la sécurité de ses déplacements. Bref, le GSPR suit le président Macron pas à pas dans son quotidien, qui peut parfois être quelque peu, disons « agité ».
 
 
MAT Watches : en protection rapprochée de Macron avec le GSPR
Ce groupe a commencé avec une cinquantaine d’hommes avant de passer à 60 (dont 4 femmes) après l’attentat raté contre Jacques Chirac le 14 juillet 2002. Si Nicolas Sarkozy fait remplacer les gendarmes par des policiers, les militaires seront réintégrés plus tard par François Hollande. Depuis l’élection de Macron, le groupe est constitué de 77 membres.
 
Désormais, en plus de leur Manurhin MR 73, de leur 357 Magnum, de leur Smith & Wesson et de leur Glock, les hommes du président porteront également à leur poignet une montre de chez MAT Watches. En effet, l’horloger français (pour une fois, la préférence nationale a été respectée et l’Etat n’a pas été choisir un horloger suisse) vient de dévoiler une édition limitée de 150 exemplaires dédiée au GSPR.
 
 
MAT Watches : en protection rapprochée de Macron avec le GSPR
Plus précisément, il s’agit d’un modèle doté d’un boitier en acier de 42 mm étanche à 200 mètres. Le cadran noir arbore des index associés à de larges aiguilles recouverts de matière luminescente. La date apparait de manière traditionnelle à 3h tandis que le logo du GSPR a été placé à 6h, souligné d’une touche discrète mais présente de bleu, de blanc et de rouge. Une lunette noire 12h bidirectionnelle complète l’ensemble. Le logo est également gravé sur le fond de boite.
 
Cette « trois aiguilles-date » est équipée d’un calibre mécanique automatique swiss made éprouvé, le fameux ETA 2824-2 avec une réserve de marche d’une quarantaine d’heures. Point important, les montres sont assemblées à Paris, d’où le fait qu’elles puissent revendiquer le « Fabriqué en France » qui apparait au bas du cadran. Compter dans les 1.650 euros. Livrée avec trois bracelets comme toujours chez MAT Watches.
 
*il s’agit de la deuxième série limitée MAT Watches pour le GSPR, la première datant de 2006 (modèle quartz à l’époque).

https://www.montres-de-luxe.com/MAT-Watches-en-protection-rapprochee-de-Macron-avec-le-GSPR_a13848.html



https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2018/05/31/les-gorilles-de-macron-a-l-heure-mat

 

Petit rappel:

http://www.lepoint.fr/societe/suicide-dans-la-police-la-lettre-testament-du-garde-du-corps-de-muriel-penicaud-a-gerard-collomb-09-05-2018-2217112_23.php

http://www.leparisien.fr/politique/protection-des-personnalites-enquete-sur-les-abus-du-systeme-08-11-2017-7379679.php

 

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Le trafic de drogue en France génère une activité économique évaluée à près de 2,7 milliards d'euros par an, soit un peu plus de 0,1 point de produit intérieur brut (PIB), a annoncé l'Insee mercredi 30 mai.

Sur ces 2,7 milliards, un milliard d'euros sont générés par le trafic de cannabis et 800 millions d'euros par le trafic de cocaïne, précise l'Insee dans une note, première du genre pour l'organisme public.

"Un risque de sous-estimation"

Selon l'Insee, qui s'appuie sur les données de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), elles-mêmes fondées sur des enquêtes auprès des ménages, la consommation de drogue en France pèse 3,1 milliards d'euros par an.

Mais, sur cette somme, près de 400 millions d'euros doivent être retirés car ils correspondent aux importations, qui doivent être comptabilisées dans le PIB des pays concernés et non dans le PIB français. D'où le chiffre de 2,7 milliards avancé par l'institut. "Ce chiffre est une évaluation", insiste Ronan Mahieu, responsable du département des comptes nationaux à l'Insee. "Il y a un risque de sous-estimation, car il est possible que les ménages n'aient pas confiance dans les enquêteurs qui les contactent", explique-t-il.

https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/le-trafic-de-drogue-genere-2-7-milliards-d-euros-par-an-en-france_2777139.html#xtor=RSS-3-[lestitres]

 

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il y a une heure, Tala* a dit :
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Bonsoir Tala.

Les temps ne sont plus ni à l ' écoute, ni à la prise en compte de l 'humain. Nous sommes au temps de la communication, de l 'instantané et plus que jamais à la rentabilité. Ainsi en va t il de toutes les professions, ainsi en va t il de la police. 

:hi:Engagez vous (kidisé)...

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https://www.marianne.net/societe/lettre-d-un-vieux-flic-ses-jeunes-collegues-ne-lachez-rien-sinon-nos-enfants-en-patiront

« Dans deux ans, je suis à la retraite, mais je suis exaspéré pour vous. Ne lâchez rien, sinon ce sont nos enfants qui en pâtiront. Le seul rempart républicain - hors état de guerre -, c’est la police. C’est elle qui doit faire régner l’ordre sur le territoire et faire en sorte que l’immense majorité silencieuse n’ait pas peur. Ne reculez pas devant les menaces de la hiérarchie, face à cette administration qui veut acheter la paix sociale. Vous êtes les seuls à savoir exactement ce qui se passe dans le pays, puisque tout passe par vous. Nous, les anciens, nous monterons au créneau s’il le faut.

 

"Votre intégrité physique est plus menacée que la nôtre ne l’a jamais été"

Votre intégrité physique est plus menacée que la nôtre ne l’a jamais été. Le danger est plus prégnant, même s’il y a 20 ans, retranchés dans ce commissariat des Yvelines où j’exerçais alors, nous avons reçu nous aussi des cocktails Molotov. Déjà. Je passais pour un méchant parce que je leur demandais d’enlever la casquette dans le commissariat et de ne pas insulter ma femme. S’ils continuaient, je leur mettais la tête contre le bureau. Plusieurs ont porté plainte et la troisième fois, la hiérarchie a considéré que je les provoquais. La justice a mis en doute ma crédibilité. « Diantre, veuillez arrêter, je suis fort marri de votre comportement », c’est ce que j’aurais du leur dire. J’ai préféré demander ma mutation.

Les malfrats veulent qu’on ne leur fasse pas de mal quand on les arrête, même s’ils ont braqué huit fois le boulanger. Pourtant, lorsque tu as face à toi des individus prêts à toutes les barbaries, nous devons avoir les moyens de nous défendre. Si tu ne leur fais pas peur, ils reviennent…

 

"Ceux qui vous attaquent aujourd’hui ont plus de moyens que vous"

 

Il y a longtemps que la peur a changé de camp, mais avant, on n’osait pas le dire, par pudeur et par crainte de passer pour des poules mouillées. Ceux qui vous attaquent aujourd’hui ont plus de moyens que vous. Ils sont mieux armés, plus nombreux et mieux soutenus. Dites-le à la population, car l’Etat va le nier. Dites que vous voulez faire votre travail et qu’on vous laisse la possibilité de le faire. Si vous faites ce métier, c’est que vous êtes courageux.  

La violence que vous subissez est de plus en plus lourde. Il va peut-être falloir revoir certains cadres juridiques qui n’ont pas bougé depuis les années 50 ! Nos patrons sont dépassés par les événements. Leur façon de répondre à la colère en proposant des voitures blindées et des vêtements non inflammables est d’un ridicule déconcertant. Le rappel à la déontologie effectué ce matin dans les services n’est pas passé. Cela relève d’une forme d’infantilisation. Si vous avez décidé de manifester, de vous regrouper et de vous montrer solidaires, c’est que vous êtes au bout du rouleau, physiquement et psychiquement fatigués.  

Vous êtes l’avenir de notre police et nous devons tous vous soutenir ».   

mais n 'est il pas déjà trop tard....

https://www.marianne.net/debattons/tribunes/sortez-de-vos-postures-lettre-ouverte-d-un-policier-en-colere-aux-politiques

Nous fûmes Charlie, Bataclan, Magnanville. Nous sommes Nice… Et demain ?Publié le 21/07/2016 à 20:00

 

:unknw: (déjà hier...?..., non?..)....

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