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En Essonne, les policiers des BAC doivent se regrouper

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@DDR

 

.../...Le calcul des effectifs de la Police Nationale relève d’une arithmétique compliquée et de statistiques parfois absconses. On peut cependant, en recoupant les sources, dégager quelques grandes lignes. Avec environ 144000 policiers et 98000 gendarmes, soit 287 pour 100000 habitants, la France figure dans la moyenne basse de l’Europe, derrière l’Allemagne (298/100000) et loin derrière l’Espagne (500/100000). Alors que la réforme des corps et carrières de 2004 fixait un objectif de 108.000 gardiens et gradés sur un total d’environ 143000 fonctionnaires, on assistait entre 2005 et 2008 à une stabilisation de ce corps, culminant à 105475 fonctionnaires en 2007. Dès lors, l’application de la RGPP engendrait une baisse spectaculaire des effectifs pour atteindre 99662 membres en 2012. Même si la RGPP, changement de gouvernement oblige, était abandonnée en 2012, ses effets se faisaient encore sentir en 2013 (99415). A partir de 2013, on notait une légère augmentation des effectifs de ce corps, passés à 100321. En ce qui le concerne, le corps des Adjoints de Sécurité, en baisse constante jusqu’en 2009, retrouvait peu ou prou en 2011 son niveau de 2007 (12340). La volonté manifestée par le gouvernement actuel d’augmenter ces effectifs par un recrutement de 10000 fonctionnaires s’est heurtée aux deux écueils principaux que sont la budgétisation de ces postes et les places en école, nombre d’écoles de Police ayant été fermées sous la RGPP. Dans le même temps, en raison notamment des menaces terroristes pesant sur le pays, les missions dévolues aux policiers ont considérablement augmenté, et la dangerosité de ces missions s’est elle aussi accrue. Effectifs en baisse et missions en hausse, c’est la quadrature du cercle à laquelle est confronté l’encadrement. C’est ainsi que l’on voit régulièrement des équipages de deux fonctionnaires, voire un seul, des chefs de poste seuls dans des services où se trouvent pourtant des gardés à vue, des équipages panachés (titulaires, stagiaires, ADS) de façon contraire au règlement, et toute une kyrielle de situations potentiellement dangereuses du fait de l’étirement de l’emploi des fonctionnaires. Si dans les grandes agglomérations un équipage peut espérer obtenir rapidement de l’assistance en cas de besoin, il n’est pas rare en province, notamment la nuit, qu’un seul véhicule patrouille sur des secteurs géographiquement très étendus. Le policier sur le terrain n’est pas substituable. L’augmentation des effectifs doit donc impérativement être poursuivie et accentuée..../...

https://docs.wixstatic.com/ugd/4c1156_32ad1cbbf2d7425e8df35faf92e92e7d.pdf

.../...Beaucoup pensent que les sanctions prévues par le Code Pénal sont suffisantes. Or si le Code Pénal prévoit les peines applicables aux infractions commises, il n’indique en fait que la peine maximale possible. Dire par exemple que le vol (la soustraction frauduleuse du bien d’autrui), réprimé par l’article 311-3 du code pénal, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende n’a pas grand sens, il conviendrait mieux de dire qu’il est punissable de trois ans d’emprisonnement. Car le juge détermine les peines et leurs modalités d’exécution, dans les limites imposées par la Loi, en fonction de la gravité des faits et de la situation du mis en cause. C’est ce qu’on appelle l’individualisation de la peine. Dans ce cadre, le juge est souverain et son indépendance est l’un des piliers de la démocratie. Mais le juge doit également tenir compte d’importantes contraintes qu’il ne maîtrise pas. Il doit notamment tenir compte d’une surpopulation carcérale qui conduit le système pénitentiaire au bord de l’explosion. Au 1er janvier 2016, 76601 personnes étaient écrouées pour 58561 places théoriquement disponibles. C’est pourquoi toute une batterie de mesures alternatives ont été mises en place, qui peuvent ne répondre que partiellement aux atteintes des citoyens et de leur Police..../...

Le 28/05/2018 à 12:41, Tala* a dit :

Les officiers du SDLP, chargés de la protection de personnalités, ont vu leur charge de travail augmenter radicalement depuis les attentats de 2015, et d'autant plus que les abus se multiplient.

Ils sont chargés de protéger les membres du gouvernement mais aussi des dizaines d'autres personnalités dites sensibles. Le service de la protection de la police nationale (SDLP) traverse une véritable crise. Alors qu'une enquête a été ouverte sur les dépassements d'horaires des officiers à charge de la protection de Brice Hortefeux, un service dont il dispose à vie en raison de son passage à Matignon, c'est l'actuel ministre de l'Intérieur Gérard Collomb qui est désormais contraint de se justifier sur la protection de sa famille qui viendra passer les fêtes à Paris. Dans ce contexte, les syndicats de policiers dénoncent une série d'abus et une surcharge de travail croissante.

"Ni cuisiniers, ni secrétaire, ni mécanicien". "La voiture de démarre pas, il faudrait changer la batterie". C'est la consigne reçue par un policier du service par la personnalité dont il avait la charge. Cet exemple est loin d'être isolé puisque certains se retrouvent contraints de promener le chien, quand ils ne jouent pas les chauffeurs pour l'entourage de la personnalité. Le malaise est réel, et les syndicats en appellent au ministre ."Le policier mis à disposition de la personnalité va faire un travail de protection. Ils ne sont ni cuisiniers, ni secrétaires, ni mécaniciens", rappelle auprès d'Europe 1 Philippe Capon secrétaire général de l'Unsa police. "Ce sont des officiers de sécurité. Certaines personnalités l'oublient et j'ai un certain nombre de collègues qui souffrent de ça".

Des protections injustifiées. Et d'autant plus que le nombre et la nature des personnalités ne cesse d'augmenter depuis les attentats de 2015, très largement en dehors du cercle gouvernemental. Cette surcharge de travail devient ingérable. Un officier a ainsi cumulé l'équivalent de trois ans d'heures supplémentaires. La question de revoir les personnes protégées est sérieusement envisagée par la place Beauvau, où l'on évalue à 10% le nombre de protections injustifiées. Au moins trois d'entre elles ont été levées depuis le mois de septembre.

http://www.europe1.fr/societe/les-policiers-du-service-de-la-protection-ni-cuisiniers-ni-secretaire-ni-mecanicien-3526937

 

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Affairisme et arrangements

"On a des protestataires qui veulent être indépendants, qui veulent parler hors les syndicats, détaille Dominique Rizet, consultant police-justice de BFMTV. Ils sont, pour une grande partie d’entre eux, des fonctionnaires de police qui ont déjà été syndiqués, qui ne croient plus dans l’action de leur syndicat, qui dénoncent l’affairisme et les petits arrangements des syndicats." En cause notamment la participation de ces organisations aux commissions paritaires avec l'administration, au desquelles sont gérées les avancements de carrière, les affectations ou encore les sanctions disciplinaires. 

"Les syndicats se représentent eux-mêmes, s'emporte un policier marseillais. Ils représentent leur carrière, ils finissent tous à des échelons exceptionnels. Ils finissent même médaillés de la Légion d’honneur. Ce sont des vendus. Ils se font acheter par quelques places de mutation et d’avancement à chaque commission."

https://www.bfmtv.com/societe/les-syndicats-cibles-par-les-corteges-de-policiers-1052452.html

 

Toutes les couleuvres, toutes les réformes au rabais, toutes les arnaques.... tout passe et n 'est rendu possible que grâce et avec les syndicats qui co-gèrent la profession avec l 'administration....

 

 

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En cause notamment la participation de ces organisations aux commissions paritaires avec l'administration, au desquelles sont gérées les avancements de carrière, les affectations ou encore les sanctions disciplinaires. 

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"La colère individuelle est crainte par la hiérarchie policière."

 

tandis que....

 

"Les intérêts collectifs de la profession, exprimés par les syndicats, articulent de manière récurrente la colère et l’emportement aux rhétoriques de l’exaspération, de l’abattement et de l’urgence."

C 'est plus clair?

 

Non?...

qu ' à cela ne tienne...

 

 

"Récurrentes, presque mécaniques, les colères policières sont de celles qui font immanquablement peur au politique. Parce qu’elles s’articulent à une rhétorique systématique de retrait, de vacance de la force publique, les gouvernements leur prêtent d’emblée une écoute inquiète. Ils savent aussi qu’ils jouent avec les organisations syndicales, les canaux d’expression de ces colères, une partition commune : avec elles, ils craignent plus que tout la sédition d’une partie des policiers frondeurs, qui échapperaient tant à leur hiérarchie qu’à l’encadrement syndical. "

 

 

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Il y a 13 heures, Tala* a dit :
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:facepalm:

Tout le monde sait ça.... mais tout le monde découvre quand il y a un "pb".... c 'est à dire des conséquences...

Le temps devrait être au droit de retrait systématique et/ou aux dépôts de plaintes systématiques pour mise en danger de la vie d 'autrui contre l ' administration...

Que les syndicats n 'y poussent t ils pas au lieu de tracter en faisant mine de découvrir.

Les tracts....tout le monde s 'en fout, les vrais  responsables des situations "dénoncées" à plus forte raison...

Intenter des actions en justice aurait sans doute bcp plus de poids, surtout si elles étaient correctement relayées et médiatisées....... 

"À la police est assigné l’impératif de maîtrise de soi. Les menaces des colères policières révèlent la nudité du pouvoir"

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:hello::France:

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Il y a 16 heures, Tala* a dit :

25b6.png▶️ "Un simple apport d'effectifs à Marseille serait insuffisant pour lutter contre le trafic de drogue"
25b6.png▶️ "Les 60 renforts annoncés sont prévus depuis des mois avec la mise en place de la PSQ, c'est largement insuffisant, il faudrait environ 300 policiers de plus pour être efficace"
25b6.png▶️ "Le trafic de drogue est un fléau national, la police ne pourra pas lutter seule"

 

les élections approchent.... 

"Les élections servent à surveiller les flics"

 

http://www.lepoint.fr/societe/police-nationale-l-empire-des-syndicats-15-12-2014-1889859_23.php

"Bruno Beschizza, l'actuel maire d'Aulnay-sous-Bois, a connu une évolution de carrière fulgurante. Il a été gardien de la paix en service pendant... trois ans. Entre 1992 et 1995, date à laquelle il prend la tête de Synergie officiers, l'un des deux principaux syndicats du corps de commandement, prend du galon et obtient le statut de détaché syndical. En 2010, tête de liste en Seine-Saint-Denis, il est élu au conseil régional d'Ile-de-France. Quelques mois plus tard, Nicolas Sarkozy le nomme sous-préfet hors-cadre. "

En prenant parti pour Théo, victime de violences policières, l'édile d'Aulnay-sous-Bois et ex-flic Bruno Beschizza a surpris ses amis. Et a surtout réussi à maintenir l'ordre dans la cité de la région parisienne.

.../...

 

"J'ai appris le lendemain la présence de l'inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices") à Aulnay, raconte-t-il à L'Express. Mon adjoint m'a parlé de la famille de Théo, que je connaissais de réputation: des gens très bien, un môme bien. De toute façon, j'avais tout de suite donné consigne de ne rien cacher. De fournir les images vidéo des caméras de surveillance nécessaires à l'enquête."  

.../...

Ce sarkozyste convaincu, ancien officier de police et secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers (1998-2010) aux discours souvent musclés, a d'abord investi dans la sécurité. Il a mis quatre voitures à la disposition du commissariat, donc de la police nationale. Il soigne les relations, s'entretient régulièrement avec le chef de service. La police municipale a vu ses moyens renforcés. Et son action démultipliée. L'an dernier, les fonctionnaires de la ville ont remis à leurs collègues 2278 personnes suspectes d'infractions, contre 75 à la fin du mandat du maire précédent. "Mais il faut interpeller les bons!" dit-il en un soudain retour au présent. 

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https://blog.francetvinfo.fr/police/

Pour autant, la colère contre les syndicats est palpable chez certains policiers. "La défiance envers les syndicats est montante, de la même manière que vis-à-vis de la hiérarchie", explique à franceinfo Chris, officier de police judiciaire et tenancier du blog Police de caractère. Une défiance qui s'explique notamment par l'opacité de la commission paritaire chargée des avancements de carrière des policiers. "Pour avoir la paix sociale, l'administration a progressivement délégué la gestion aux syndicats représentatifs. Résultat : il n'y a aucun critère objectif et c'est la loi du copinage", dénonce Alexandre Langlois, secrétaire général de la CGT-Police, syndicat minoritaire.

:D

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Le ministère de l’Intérieur s’associe à des acteurs majeurs pour prévenir la population en cas de danger immédiat

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29 mai 2018

Alors que la menace terroriste reste élevée sur le territoire français, Gérard COLLOMB, Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, a souhaité que les outils les plus efficaces et les plus répandus soient utilisés pour alerter la population d’une situation susceptible de constituer un danger immédiat.

Dès le 1er juin 2018 prochain, le ministère de l’Intérieur pourra compter sur des acteurs majeurs et particulièrement connectés pour prévenir la population si la situation l’exige. Les messages d’alerte et de prévention du ministère seront diffusés de façon prioritaire sur Twitter, Facebook et Google mais aussi certains canaux de communication de la RATP, Vinci Autoroutes, Radio-France et France Télévisions.

Concrètement, Twitter assurera aussi une visibilité toute particulière aux messages du ministère de l’Intérieur en cas de crise grave comme cela a été le cas le 13 novembre 2015 et le 14 juillet 2016. Un bandeau spécial pourra apparaître en haut du fil des Tweets de chaque utilisateur connecté pour l’informer de la situation. Parallèlement, le ministère de l’Intérieur invite l’ensemble des utilisateurs de Twitter à s’abonner et activer les notifications du compte @Beauvau_Alerte external link , qui sera lancé le 1er juin prochain et permettra à chacun d’être notifié sur son téléphone en cas d’évènement grave.

Facebook offrira la possibilité au ministère de l’Intérieur de communiquer via un dispositif de communication lié à son outil « Safety Check ». Cette fonctionnalité, créée en 2014, se déclenche lorsqu’un évènement met en danger la population et permet aux utilisateurs de Facebook d’indiquer à leurs proches qu’ils se trouvent en sécurité. Les messages du ministère de l’Intérieur trouveront donc une visibilité rapide et forte sur la page du « Safety Check ». C’est la première fois en Europe que Facebook permet aux pouvoirs publics d’utiliser cet outil pour communiquer. Ce réseau social compte 35 millions d’utilisateurs actifs en France.

De son côté, Google relaiera sur le moteur de recherche, au travers de son outil "Posts on Google", les messages du ministère de l’Intérieur pour les utilisateurs effectuant des recherches dans la zone impactée ou lorsque les mots clés tapés par un utilisateur seront en rapport avec l'événement en cours. (Attentat, Ouragan, fusillade, Lieu…).

Enfin, les sociétés RATP, Vinci autoroutes, France Télévisions et Radio France relaieront aussi via leurs applications, réseaux sociaux ou panneaux d’information les messages du ministère si la situation le nécessite.

Gérard Collomb, Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, remercie chaleureusement ces partenaires qui permettront une diffusion plus rapide et visible des messages d’alerte et de prévention lorsqu’elle s’imposera.

Ces nouveaux dispositifs s’ajoutent à ceux déjà existant : les prises de parole des autorités ainsi que les messages d’alerte et de prévention sur les comptes Twitter et les pages Facebook de la place Beauvau, des préfectures et des différentes directions du ministère.

https://mobile.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Alerte-et-information-de-la-population-en-cas-de-danger-immediat

Et les sirènes du réseau national d'alerte ? Parce qu'à part donner l'heure chaque premier mercredi du mois, elles ne servent plus vraiment à grand chose :rolle:

 

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24 mai 2018

Dans le cadre de la mise en œuvre des politiques ministérielles de santé au travail, le ministère de l'Intérieur recrute un médecin coordonnateur régional et des médecins du travail.


Les recrutements du ministère de l'Intérieur

  • 1 médecin coordonnateur régional. Il aura pour mission d'animer le réseau de médecins de prévention de la région Nouvelle-Aquitaine
  • des médecins du travail titulaires d’un DES ou CES ou titre reconnu équivalent pour participer à la mise en œuvre des politiques ministérielles de santé au travail

Missions : suivre des personnels aux missions et conditions de travail variées : policiers, techniciens, administratifs.

Pour un temps (in)complet dans ces départements : Ain, Aisne, Alpes de Haute-Provence, Aude, Bouches-du-Rhône, Cantal, Cher, Dordogne, Essonne, Finistère, Gers, Guadeloupe, Haute-Garonne, Haute-Marne, Haute-Saône, Haute-Savoie, Loire-Atlantique, Loiret, Lot, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Moselle, Nord, Oise, Orne, Paris, Saône-et-Loire, Savoie, Seine-Saint-Denis, Somme, Territoire-de-Belfort, Val d'Oise, Val de Marne, Vendée, Yvelines.

https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Le-ministere-de-l-Interieur-recrute-des-medecins

Ça fait pas mal de postes vacants quand même... :hu:

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Nicole Belloubet a détaillé les mesures mises en place avant la sortie de prison d'une personne radicalisée. "Le service de renseignement pénitentiaire suit ces personnes, prépare leur sortie, remplissent des fiches extrêmement précises qui sont, au moment de la sortie, communiquées aux autres services de renseignement et notamment à la sécurité intérieure", a déclaré la ministre de la Justice.

"Lorsque que cette personne est à l'extérieur (...), les services de renseignement intérieur ne la lâche pas. Autant on ne peut pas maintenir en prison quelqu'un qui a terminé sa peine autant nous sommes en mesure de la suivre de manière extrêmement étroite pour que, dès lors qu'il y a le moindre écart, il puisse à nouveau être judiciarisé", a-t-elle déclaré. "Nous avons des maillons aussi bien du point de vue de la loi que du point de vue des services de renseignement extrêmement serrés et c'est sur cela que nous travaillons", a indiqué Nicole Belloubet. 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-aphatie/sortie-de-prison-des-detenus-radicalises-nous-avons-des-maillons-extremement-serres-affirme-nicole-belloubet_2754059.html

 

Bien sûr, bien sûr..... Et la marmotte ? :hu:

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Petite pensée émue pour la marmotte car elle n'est pas au bout de ses peines :sleep:

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Monsieur COLLOMB a fait une promesse : fin de la bureaucratie afin que les policiers puissent être sur le terrain.

La réalité est toute autre, comme le Canard Enchainé le relate dans son article du 30 mai 2018 : « fichage S comme saturation. »

Les services de renseignement n’arrivent pas à suivre les 10 500 fichés S pour radicalisation avec les moyens actuels attribués.

Au lieu de les renforcer (effectifs et moyens) ou de cibler un nombre de fichés S qu’on peut réellement suivre en l’état actuel, le Service Central du Renseignement Territorial (SCRT) propose d’en rajouter 5000 ! Et avant le 18 juin 2018 !

En haut lieu, on pourra se rassurer comme après comme les attentats de 2015, où le nombre de fiches S est passée de 10 000 (5000 pour radicalisation) à 20 000 (10 500 pour radicalisation) en 2016. Les statistiques sont bonnes et on pourra sortir le « parapluie » quand le prochain attentat se produira.

Dans les services, les agents du renseignement vont devoir « bricoler » des motifs pour faire rentrer ces 5000 « objectifs » au Fichier des Personnes Recherchées (FPR), comme le « diktat » de la centrale leur demande. Bien sûr ce sera leur responsabilité et non celle de la centrale qui sera engagée, si jamais un juge trouve les motifs du fichage « fallacieux ». Pendant qu’ils vont rentrer ces 5000 noms en moins de 3 semaines, ils seront moins présents sur le terrain, alors que la menace terroriste est toujours très élevée, comme nous le rappelle tristement l’attentat de Liège, en Belgique.

Heureusement que dans certains départements les fonctionnaires du Renseignement Territorial disposeront enfin d’un budget pour obtenir le meilleur de leurs contacts : 1,50€/mois. Une honte !!!

Pour achever de désorganiser le Renseignement Territorial, le Procureur de la République de Paris, Monsieur François MOLINS et le Président de la République Monsieur Emmanuel MACRON, veulent informer les maires des fichés S installés sur leur commune, sans savoir si c’est une « vraie » fiche S ou une fiche S « statistique » … Des informations confidentielles, voire secret défense, vont se retrouver dans la nature, compliquant encore le travail des agents de ce service central, mais également de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).

http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/apres-la-falsification-des-chiffres-de-la-delinquance-la-falsification-des-fiches-s

 

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Suicides chez les forces de l'ordre : la crainte d'une nouvelle année noire

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/05/30/01016-20180530ARTFIG00223-plus-de-trente-suicides-chez-les-policiers-et-les-gendarmes-depuis-le-debut-de-l-annee.php

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INFOGRAPHIE - Si le chiffre donné pour la police reste élevé mais stable comparé à l'année précédente, celui de la gendarmerie est en hausse. Mardi, le ministre de l'Intérieur a présenté un nouveau plan de prévention contre les suicides dans la police.

Le malaise chez les forces de l'ordre ne désemplit pas. En mars dernier, un jeune gendarme de 27 ans s'est suicidé à Rennes avec son arme de service dans le logement qu'il occupait au sein de la caserne. Quelques jours auparavant, c'était un policier de 36 ans qui se donnait la mort à Paris à son domicile, également avec son arme de service. Depuis le début de l'année, 17 cas de suicides ont été recensés parmi les personnels de Police tandis que 16 gendarmes se sont également donné la mort, a révélé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué mardi soir, à la suite d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Police Nationale qui se tenait plus tôt dans la journée. À la date du 28 mai, les forces de l'ordre avaient perdu 33 policiers et gendarmes. Un taux déjà élevé quand on sait que 68 suicides - 51 dans la police, 17 dans la gendarmerie - avaient été enregistrés sur l'ensemble de l'année 2017, après deux années consécutives de baisse en 2015 et 2016.

 
 
Si le chiffre donné pour la police reste élevé mais stable comparé à l'année précédente, celui de la gendarmerie est en hausse. «Le voyant est passé au rouge alors qu'il était à l'orange», commente une source dans la gendarmerie. «Sur les dix dernières années, à la date de fin mai, nous n'avons jamais eu autant de suicides. Habituellement, on en dénombre une dizaine, pas 16». Ces chiffres préoccupent d'autant les militaires qu'un dispositif de prévention existe depuis plusieurs années. Il repose notamment sur des commissions locales de prévention, un accompagnement psychologique sur tout le territoire et des enquêtes de causalité à chaque suicide pour comprendre le passage à l'acte.

 

«Une tendance extrêmement inquiétante»

Déjà en mars dernier, le directeur général de la gendarmerie nationale, Richard Lizurey, avait lui-même tiré la sonnette d'alarme: «Cette année, malheureusement, nous sommes sur une tendance extrêmement inquiétante», avait-il prévenu devant les sénateurs de la commission d'enquête parlementaire sur l'état des forces de sécurité intérieure. Depuis le mois de janvier, cette instance travaille sur ces questions et tente de comprendre la recrudescence des suicides chez les policiers et les gendarmes. Face à cette tendance à la hausse, le directeur général de la gendarmerie avait avancé plusieurs pistes pour faire évoluer le dispositif de prévention, dont une meilleure formation des personnels, comme l'écrivait L'Essor , journal dédié aux gendarmes. «On ne pourra jamais avoir zéro suicide mais il faut qu'on puisse s'en approcher le plus possible», commente encore une source interne.

En 2014, année noire dans la police où 55 suicides avaient été répertoriés, Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, avait lancé un plan de lutte de prévention en 23 mesures. Les deux années suivantes, en 2015 et 2016, le nombre de suicides avait baissé. Mais en 2017, sans que personne ne puisse l'expliquer, la tendance était repartie à la hausse et en novembre dernier, une vague de suicides avait frappé les forces de l'ordre, poussant les syndicats de police à de nouveau tirer la sonnette d'alarme. «Nul ne peut affirmer raisonnablement avoir identifié les raisons de ce fléau», avait réagi auprès du Figaro le syndicat Alliance, majoritaire chez les gardiens de la paix et les gradés, avant d'ajouter «mais il est évident que la surcharge récurrente de travail, l'accroissement des risques professionnels et psychosociaux, la déshumanisation (…), la désocialisation des agents au travers de rythmes inadaptés, sont autant de facteurs de fragilisation des policiers».

«Un programme de mobilisation»

À l'époque, Gérard Collomb s'était emparé du dossier et avait demandé aux directeurs généraux de la police, de la gendarmerie et de la sécurité intérieure de lui «présenter une évaluation des mesures pour prévenir» les suicides. Mardi, «un programme de mobilisation» a été présenté lors d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la Police Nationale. «Il est nécessaire d'amplifier les efforts afin d'améliorer la détection des personnels en difficulté dans un environnement professionnel qui expose par nature aux passages à l'acte», a déclaré Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur dans son communiqué.

Ce plan qui doit être mis en œuvre dans l'année à venir consiste notamment à renforcer les efforts sur le repérage des «agents traversant une crise suicidaire», mais aussi à mieux les suivre et les orienter et à «soutenir plus efficacement les agents qui ont tenté de se suicider». Pas de quoi convaincre Philippe Capon, secrétaire général de l'Unsa-Police. «Le programme ne m'a pas rassuré», a-t-il réagi. «Il n'est pas suffisant abouti et nous laisse un goût d'inachevé». Si le syndicaliste reconnaît quelques progrès, il regrette que certaines mesures n'aient pas été retenues. Notamment celle qui concernait les policiers en difficulté financière. «Nous voulions qu'ils puissent obtenir des avances sur salaire car dans un tiers des situations de suicide, il y a des problèmes d'argent», note Philippe Capon. «Or le plan n'en parle pas. Je doute que ce dernier fasse réellement baisser les suicides», déplore-t-il tout en rappelant qu'il y a eu ces 20 dernières années 915 suicides dans la police.

 

***

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Source: FFOC

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Il y a 11 heures, Tala* a dit :

Le ministère de l’Intérieur s’associe à des acteurs majeurs pour prévenir la population en cas de danger immédiat

Et les sirènes du réseau national d'alerte ? Parce qu'à part donner l'heure chaque premier mercredi du mois, elles ne servent plus vraiment à grand chose :rolle:

 

on sait jamais... des fois que les Teutons .... tout ça...:hello:....

il y a 49 minutes, Tala* a dit :

Nicole Belloubet a détaillé les mesures mises en place avant la sortie de prison d'une personne radicalisée. "Le service de renseignement pénitentiaire suit ces personnes, prépare leur sortie, remplissent des fiches extrêmement précises qui sont, au moment de la sortie, communiquées aux autres services de renseignement et notamment à la sécurité intérieure", a déclaré la ministre de la Justice.

"Lorsque que cette personne est à l'extérieur (...), les services de renseignement intérieur ne la lâche pas. Autant on ne peut pas maintenir en prison quelqu'un qui a terminé sa peine autant nous sommes en mesure de la suivre de manière extrêmement étroite pour que, dès lors qu'il y a le moindre écart, il puisse à nouveau être judiciarisé", a-t-elle déclaré. "Nous avons des maillons aussi bien du point de vue de la loi que du point de vue des services de renseignement extrêmement serrés et c'est sur cela que nous travaillons", a indiqué Nicole Belloubet. 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-aphatie/sortie-de-prison-des-detenus-radicalises-nous-avons-des-maillons-extremement-serres-affirme-nicole-belloubet_2754059.html

 

Bien sûr, bien sûr..... Et la marmotte ? :hu:

de deux choses l 'une.... 

Soit le phénomène a été appréhendé par les gouvernements successifs et une solution (j 'entends réponse considérée comme viable économiquement et socialement -en matière de paix  CQFD) a été étudié et circoncira le phénomène jusqu 'à son extinction...

Soit la boite de pandore est ouverte..... 

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il y a 40 minutes, Tala* a dit :

Petite pensée émue pour la marmotte car elle n'est pas au bout de ses peines :sleep:

oNvR-D.gif

 

 

Absolument....

http://marmotte34.fr/:zen:

 

Tout bon Agent autoroutier est copain avec la marmotte....CQFD....;):bisou:

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il y a 31 minutes, Tala* a dit :

"Agir sur le collectif au travail : développer les moments de convivialité et de partage, faciliter le dialogue et organiser le management de proximité et favoriser la cohésion."

 

No comment...

up!

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http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/apres-la-falsification-des-chiffres-de-la-delinquance-la-falsification-des-fiches-s

"VIGI. demande une nouvelle fois qu’on arrête de gérer la Police Nationale à coup de chiffres, de statistiques et d’excuses une fois le drame arrivé. La réalité n’a rien avoir avec les tableaux aseptisés présentés dans les hautes sphères. Nous demandons que le Renseignement Territorial sorte au plus vite de la Sécurité Publique pour redevenir une direction indépendante."

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