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En Essonne, les policiers des BAC doivent se regrouper

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 775 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 1 minute, Tala* a dit :

Qui vous a parlé de policier mort dans l'exercice de ses fonctions ? Pas moi. Je parle de "pris pour cible", donc de comportements agressifs et/ou violents à leur encontre.

Bien donc remplaçons mort par « pris pour cible «  puisque ça change tout . Crs SS ça date non , ça en restait au verbal sur ?

Je réitère donc ma question en reprenant strictement votre libellé cette fois ci .

 

 

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il y a 49 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Maintenant si les transports sont commodes ça peut aisément s’exporter . Quand j’habitais près de chanteloup , très logiquement les vols étaient plus nombreux dans les quartiers tranquilles à proximité ou facilement accessibles en transport par exemple  . Et puis quand ta voiture est régulièrement dégradée tu ne portes plus plainte , ça crée un biais .

Il est des endroits où le maillage des transports en commun est pauvre et où d'autres facteurs entrent en jeu. Je pense à ces régions qui font appel chaque année aux travailleurs saisonniers pour la cueillette ou les vendanges. Si je prends l'exemple de la Marne et de l'Aube que je connais bien, chaque année le nombre de cambriolages explose au moment des vendanges. Car les travailleurs saisonniers ne sont pas tous des personnes bien intentionnées qui ne demandent qu'un salaire pour pouvoir manger. Des chiffres précis, je n'en ai pas, car je ne sais où les trouver. Je ne sais d'ailleurs pas non plus si ces chiffres tiennent compte de la période de l'année où sont commis ces méfaits, ou s'ils sont "à l'année" ce que pourrait alors donner une moyenne acceptable par rapport à d'autres endroits.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 775 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Citation

Des chiffres ? Il n'y en a aucun qui ne soit le reflet de la réalité: pas de verbalisation, pas de chiffre.

Pourquoi ça ne reflète aucune réalité ( courbe du bas ) ?

https://goo.gl/images/etKfWm

Je suis sur que si l’on cherche on peut ensuite affiner localement pour avoir une vue d’ensemble. 

Apres la question que je me pose est pourquoi la police échapperait à cette tendance sociétale et au paradoxe girardien d’une montée logique , anthropologique des violences, et parallèlement à son refus , j’anouterais à fortiori de celle de l’etat désacralisé et donc de son bras autoritaire ?

 

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Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Votre article pose une question sans y répondre , tout en faisant remarquer que des élus de gauche souhaitent au final non pas une police « de proximité «  mais une police type BAC . Bref pas plus que pour votre post je ne comprends où il veut en venir . Je m’en excuse je suis peux porté sur la prose en matière de budget . 

?

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Il y a 21 heures, Tala* a dit :

Faute d’effectifs suffisants, les brigades anticriminalité de trois commissariats du département sont amenées à mutualiser leurs moyens pour assurer leurs patrouilles.

Dans l’Essonne, la solution au manque de fonctionnaires pour assurer les patrouilles de brigade anticriminalité (BAC) passe par la mutualisation. C’est ce qu’a demandé la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) dans une note transmise fin avril aux chefs de circonscriptions du Val d’Yerres - Val de Seine, un bassin de population de 130 000 habitants sur lequel se trouvent trois commissariats. Chacun avait une BAC. Désormais les jours où les effectifs ne seront pas suffisants, il n’y aura que deux patrouilles du genre pour un territoire vaste, frontalier avec la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne.

« Généralement, il faut être trois agents pour faire une patrouille de BAC, détaille un policier. Mais on les fait plus souvent à deux… » Une situation due aux arrêts maladie, aux départs pas encore remplacés. Mais voilà, le transport du fusil-mitrailleur dans les véhicules est devenu indispensable en raison du risque attentat. Et les textes disent que les fonctionnaires doivent être trois pour avoir avec eux cette arme lourde.

« Il s’agissait juste d’un rappel des règles de sécurité qui s’appliquent au niveau national », a expliqué au Parisien - Aujourd’hui en France Josiane Chevalier, la préfète de l’Essonne. « Il n’est pas question de supprimer des Bac, mais la norme de travail, c’est trois fonctionnaires », a également déclaré fin avril Jean-François Papineau, le directeur départemental de la sécurité publique.

 

«Les chiffres de la délinquance vont finir par s’en ressentir»

Reste que cette note s’entrechoque avec un regain de tensions entre bandes rivales dans des cités de cette agglomération « et cela va rallonger notre temps d’intervention » prédit un policier. « Le week-end dernier, nous avons eu plusieurs appels venant de polices municipales pour intervenir sur des rodéos urbains. Nous n’avons pas pu y aller, nous étions pris par ailleurs, appuie une source interne. Nous sommes moins présents sur le terrain et cela va finir par se ressentir sur les chiffres de la délinquance. »

Pour Claude Carillo, du syndicat Alliance, « ces consignes vont dans le sens de la sécurité. Mais nous constatons que la PSQ (NDLR : police de sécurité du quotidien) est mise en place sans les moyens. Nous réclamons à cor et à cri des effectifs supplémentaires. Dans le Val d’Yerres - Val de Seine, les commissariats fonctionnent à flux tendus et c’est le cas ailleurs aussi. »

Nicolas Dupont-Aignan, le député (DLF) de cette circonscription de l’Essonne a d’ailleurs écrit au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb pour se plaindre de cette situation. Contacté, il a réagi : « C’est un scandale absolu. On nous a annoncé que nous sommes en police de sécurité du quotidien. Nous gagnons une permanence d’écoute une fois par semaine, mais on nous supprime une patrouille… »

Ce manque d’effectif s’accompagne d’un manque de matériel. Au commissariat de Montgeron, par exemple, les fonctionnaires de la brigade anticriminalité dont le travail est de se fondre dans la masse pour traquer les flagrants délits circulent désormais en voiture… sérigraphiée. Tous les véhicules banalisés sont actuellement en panne.

 

Source: http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-essonne-les-policiers-des-bac-doivent-se-regrouper-10-05-2018-7708380.php

Bonjour, j'entends bien qu'il n'y a pas assez d'effectifs ni assez de matériels et des réactions, courriers...Mais quelles sont les réponses qu'on leur donne, sont ils écoutés, est ce que leur situation va changer... ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 775 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 20 minutes, Tala* a dit :

. Oui je sais que cela vous déplait que je me réfère à ell

Rhétorique d’affect . Il n’y en a aucun . Débattre ce n’est pas déplaire .

 

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il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Chicago c’est le truc du magicien . Fait au milieu . Maintenant si tu zoomes sur une cité quartier nord ou cité 93 , ça donne quoi , en terme de délinquance et sans focaliser sur les homicides ?

La carte de la délinquance montre clairement un biais au nord de Paris , avec une coulée jusqu’au centre de Paris , facilement accessible et attirante pour le délinquant . L’accessibilite et les transports en commun sont aussi à prendre en compte ^^

 

https://www.francebleu.fr/infos/societe/delinquance-ou-est-elle-la-plus-forte-en-ile-de-france-1483448204

 

En petite couronne, c'est en Seine-Saint-Denis à la Courneuve (11,3 pour mille) et à Saint-Denis (12,1 pour mille) que les violences physiques sont les plus nombreuses.

Les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne sont les plus épargnés même si à Villeneuve-Saint-Georges le taux atteint 9,2 pour mille. Il fait surtout bon vivre à Vaucresson (1,7 pour mille), Marnes-la-Coquette (1,2 pour mille) ou encore à Ville-d'Avray (1,6 pour mille habitants).

....

Le nombre d'infractions liées au trafic et à la consommation de stupéfiants est particulièrement fort à Saint-Ouen mais aussi dans le 1er et le 8e arrondissement de Paris. Le département de la Seine-Saint-Denis arrive en tête alors que les Hauts-de-Seine sont plus épargnés.

Le problème de ces chiffres, même s'ils donnent une idée de ce que peut être la situation, c'est que pour certains ils ne sont pas l'exact reflet de la réalité. Certains sont fiables, je pense à tous ceux qui nécessitent une déclaration ou plainte, comme les cambriolages ou les vols d'objets de valeur commis sur la voie publique, pour pouvoir faire jouer les assurances (de même quand on se fait voler son porte feuilles avec ses papiers, pour pouvoir les faire refaire). Mais combien de personnes se font voler des objets sous la menace, mais objets sans réelle grande valeur qui font qu'au final ils ne déposeront pas plainte ? Ceux-là ne rentreront pas dans les données chiffrées. Cela biaise les chiffres, et donc leur interprétation.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 775 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Citation

Vous aimez les chiffres, je vous en donne.

https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/flash_13.pdf

Qu'en concluez- vous ? Sachant que je doute fort que le choix du panel de 160.000 répondants ait été déterminé en fonction de leurs orientations politiques.

J’en conclus que les 47% sont moins unanimes que les syndicats de police .

Que ça ne donne pas l’avis des habitants du bled de corbières ou de Clichy par exemple .

Et vous qu’en concluez vous ?

Les chiffres ça se commente non ?

Citation

De même que moi j'ai des difficultés avec vos raisonnements uniquement basés sur les chiffres. Les chiffres sont rarement le reflet d'une exacte vérité.

L’absence de chiffres et de preuve n’est le reflet que de la vérité de celui qui affirme .

Sur cette base ma réalité est que le commissariat de ma ville est très correct , les 4 bagnomes sont ok , et les flics cordiaux et affirmant eux mêmes qu’hormis un coin difficile ça se passe bien .

 

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il y a 4 minutes, samira123 a dit :

Bonjour, j'entends bien qu'il n'y a pas assez d'effectifs ni assez de matériels et des réactions, courriers...Mais quelles sont les réponses qu'on leur donne, sont ils écoutés, est ce que leur situation va changer... ?

C'est justement de ce que nous débattons. L'évolution de la situation (celle qui est décrite dans l'article) vers un "mieux" est asservie aux problèmes budgétaires. Elle est donc dépendante du volume des fonds pouvant être consacrés à cela. Je pense que l'Etat fera au mieux, au mieux avec l'argent dont il dispose.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 775 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 20 minutes, Tala* a dit :

Le problème de ces chiffres, même s'ils donnent une idée de ce que peut être la situation, c'est que pour certains ils ne sont pas l'exact reflet de la réalité. Certains sont fiables, je pense à tous ceux qui nécessitent une déclaration ou plainte, comme les cambriolages ou les vols d'objets de valeur commis sur la voie publique, pour pouvoir faire jouer les assurances (de même quand on se fait voler son porte feuilles avec ses papiers, pour pouvoir les faire refaire). Mais combien de personnes se font voler des objets sous la menace, mais objets sans réelle grande valeur qui font qu'au final ils ne déposeront pas plainte ? Ceux-là ne rentreront pas dans les données chiffrées. Cela biaise les chiffres, et donc leur interprétation.

L’absence de chiffre par contre permet de dire n’importe quoi . Et pour avoir habité des coins mentionnés par le chiffre ça correspond bien à la réalité ...

Au final @stvi n’a pu infirmer mon propos . Les chiffres sont là ...

Ceux là même prétendant ne pas croire aux chiffres en usent et en abusent . Plus on a de chiffres du global au local plus il est possible d’agir pertinemment, en supprimant au mieux l’inevitable arbitraire .

pour info le but d’un syndicat est de maximiser ce qui est de l’interet De leurs adhérents, quoi de plus normal ?

La parole d’un syndicat dont les adhérents ont des intérêts différents des adhérents d’un autre syndicat ne saurait donc en l’absence de chiffres constituer une preuve permettant l’arbitrage global . Je réclame moi même à cor et à cri effectifs et resources . Quand j’ai l’effectif je réclame évidemment plus de ressources . Tout comme les délégués ce , c’est leur boulot .

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il y a 12 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Rhétorique d’affect . Il n’y en a aucun . Débattre ce n’est pas déplaire .

L'affect. C'est justement ce que vous ne prenez absolument pas en compte lorsque vous argumentez uniquement en vous basant sur les chiffres. L'affect est inquantifiable. Or c'est une donnée non négligeable qui rentre en ligne de compte dans ce débat: le mal-être de beaucoup de policiers. Ce mal-être qu'on connaît, dont on sait qu'il existe, mais qu'aucun chiffre ne peut refléter (mis à part éventuellement les données sur les arrêts maladie et encore... puisque la raison médicale la motivant tombe sous le coup du secret médical, elle ne peut être intégrée de manière concrète aux chiffres officiels et est donc discutable).

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il y a 17 minutes, DroitDeRéponse a dit :

L’absence de chiffres et de preuve n’est le reflet que de la vérité de celui qui affirme .

OK. Auquel cas, comment expliquez-vous que le gouvernement reconnait publiquement la nécessité voire l'urgence d'injecter des fonds (s'il le fait, c'est qu'il l'estime nécessaire, non ?) alors que si on ne s'en tient qu'aux données chiffrées officielles, la situation n'est somme toute pas si catastrophique que cela ? Pourquoi le gouvernement écoute-t-il les syndicats (ou autres associassions professionnelles) qui se font porte-parole de la grogne des policiers alors que cette grogne est inquantifiable ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 775 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 18 minutes, Tala* a dit :

L'affect. C'est justement ce que vous ne prenez absolument pas en compte lorsque vous argumentez uniquement en vous basant sur les chiffres.

On parle budget . Ce qui est donné là agira sur l’affect de celui qui verra son budget limé , gelé ou augmenter moins .

Le rôle de l’etat C’est d’arbitrer .En l’absence de chiffres il ne peut pas . Or ni moi ni vous n’arbitrons sauf par pression d’opinion ce qui biaise les arbitrages si nous opinons de l’affect sans chiffres pour finir par crier à l’inaction alors que l’opinion aura fait tomber des têtes par affect relayé par d’aitres pouvoirs de la société civile ou de l’opposition . Le gouvernant doit donc jongler entre affect et réalité des chiffres pour éviter l’anomie .

Citation

L'affect est inquantifiable. Or c'est une donnée non négligeable qui rentre en ligne de compte dans ce débat: le mal-être de beaucoup de policiers.

Et donc à combien quantifie t’on cet inquantifiable si ce n’est en répondant par de l’affect qui sera dénoncé par l’opposition ou le syndicat de la magistrature ?

La démocratie c’est le compromis que certains qualifieront de compromission 

Citation

Ce mal-être qu'on connaît, dont on sait qu'il existe, mais qu'aucun chiffre ne peut refléter (mis à part éventuellement les données sur les arrêts maladie et encore... puisque la raison médicale la motivant tombe sous le coup du secret médical, elle ne peut être intégrée de manière concrète aux chiffres officiels et est donc discutable).

Le médecin du travail donne des chiffres globaux , les CHSCT ont des tableaux de bord. Et de toute façon contester la réalité du chiffre en en relevant l’incompletude , ne permet en rien de justifier de l’absence de chiffres pour commencer à discuter d’un sujet impliquant une analyse et un début d’argumentation sur la prise de décision de toute personne mandatée pour décider . Il intègrera ensuite la réalité des pouvoirs ( exemple SNCF ou EDF ) qui ne sont pas entre ses mains .

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il y a 15 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ceux là même prétendant ne pas croire aux chiffres en usent et en abusent .

Je ne prétends pas que ces chiffres sont faux, je dis qu'ils ne sont pas le reflet de l'exacte vérité de la situation.

 

il y a 16 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Plus on a de chiffres du global au local plus il est possible d’agir pertinemment, en supprimant au mieux l’inevitable arbitraire .

Les chiffres ne concernent que le "matériel", pas l'humain (mis à part le chiffre des effectifs, càd le comptage par tête de pipe). Là nous parlons de personnels qui sont soumis à une obligation de réserve, c'est à dire à ne dénoncer en aucun cas sous peine de sanctions toute chose ou fait qui pourrait nuire à l'image de marque de leur institution. Si leurs "plaintes" sont jugées "recevables" par leur hiérarchie, elles remonteront et effectivement du concret pourra être mis en place en fonction des moyens financiers. Mais dans le cas contraire, quel recours officiel ont-ils ? Aucun.

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il y a 21 minutes, Tala* a dit :

OK. Auquel cas, comment expliquez-vous que le gouvernement reconnait publiquement la nécessité voire l'urgence d'injecter des fonds (s'il le fait, c'est qu'il l'estime nécessaire, non ?) alors que si on ne s'en tient qu'aux données chiffrées officielles, la situation n'est somme toute pas si catastrophique que cela ?

Les chiffres d’heures sup ne sont pas bon du tout et la menace terroriste persistante sont des faits . Le fichier des radicalises est un fait , et les chiffres tendance long terme que je vous ai fournis sur les violences physiques et délits sont éloquents. Par ailleurs les chiffres des votes extrêmes et des revendications qu’ils portent sont également des faits . Enfin j’ai ajouté précédemment qu’un gouvernant se doit d’ontegrer La réalité des pouvoirs . Les dernières manifs de son bras d’autorité ne peuvent être ignorés au risque de l’anomie . C’est cette conjonction qui ne peut être ignorée pas plus que la réalité de la dette et du déficit public ne peut l’etre .

Citation

 

urquoi le gouvernement écoute-t-il les syndicats (ou autres associassions professionnelles) qui se font porte-parole de la grogne des policiers alors que cette grogne est inquantifiable ?

La grogne est quantifiable en terme de pouvoir et d’effet sur l’opinion . Vous confondez quantification des effets de celui qui crie le plus fort et de sa capacité à se faire entendre et quantification budgétaire au regard de la réalité des chiffres . C’est la prise en compte au mieux de ses quantifications qui fait le bon décideur . La capacité à faire pencher la balance du côté de ses adhérents qui fait le bon syndicaliste . Bref la démocratie de la société civile .

 

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Essonne : les 14 commissariats auront leur police du quotidien

La police de sécurité du quotidien sera mise en place début janvier dans tous les commissariats du département, avec des « expérimentations » sur les secteurs plus compliqués.

Pour les syndicats, c’est toujours le flou. « Nous ne sommes pas pour, et nous ne sommes pas contre cette nouvelle police. Nous attendons de voir. Et pour l’instant, nous n’avons aucune annonce concrète, réagit Claude Carillo du syndicat majoritaire Alliance. Nous avions demandé que l’existant soit renforcé. Qu’il y ait par exemple dans chaque commissariat un effectif minimum de fonctionnement avec un agent pour gérer le poste, un autre pour la garde à vue… Ce n’est pas le cas, nous sommes obligés de nous dédoubler et cela crée des situations de souffrance au travail. »

Le syndicaliste insiste : « L’Essonne doit être la priorité pour le gouvernement. C’est un département violent dans lequel on retrouve toutes les problématiques qu’il peut y avoir sur l’ensemble de la France. »

http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-les-14-commissariats-auront-leur-police-du-quotidien-07-12-2017-7439790.php

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il y a 11 minutes, Tala* a dit :

Je ne prétends pas que ces chiffres sont faux, je dis qu'ils ne sont pas le reflet de l'exacte vérité de la situation.

L’exacte vérité n’existe pas puisque personne ne la connaît . Ce n’est donc pas un argument pour contester la pertinence de se faire une opinion d’abord par là factuel chiffré au dépens de l’affect et des intérêts portés bien normalement par un syndicat qui fait son job.

il y a 11 minutes, Tala* a dit :

 

Les chiffres ne concernent que le "matériel", pas l'humain (mis à part le chiffre des effectifs, càd le comptage par tête de pipe). Là nous parlons de personnels qui sont soumis à une obligation de réserve, c'est à dire à ne dénoncer en aucun cas sous peine de sanctions toute chose ou fait qui pourrait nuire à l'image de marque de leur institution. Si leurs "plaintes" sont jugées "recevables" par leur hiérarchie, elles remonteront et effectivement du concret pourra être mis en place en fonction des moyens financiers. Mais dans le cas contraire, quel recours officiel ont-ils ? Aucun.

Ils en ont mais le pouvoir exorbitant qu’ils ont ( idem armée ) ne saurait leur donner les mêmes canaux pour faire valoir leurs intérêts que le quidam . C’est d’ailleurs bien que moins critique une problématique qui se pose dans d’autres services publics .

 

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il y a 17 minutes, DroitDeRéponse a dit :

L’exacte vérité n’existe pas puisque personne ne la connaît . Ce n’est donc pas un argument pour contester la pertinence de se faire une opinion d’abord par là factuel chiffré au dépens de l’affect et des intérêts portés bien normalement par un syndicat qui fait son job.

 

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Intérieur concernant les suicides au sein de la Police Nationale

http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/lettre-ouverte-a-monsieur-le-ministre-de-l-interieur-concernant-les-suicides-au-sein-de-la-police-nationale

Citation

Nous avons été reçu hier, place BEAUVAU. Au cours de cette réunion nous avons remis ce courrier, pour essayer que la réunion du vendredi 24 novembre, ne soit pas juste une "farce"

 




Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

 

 

Vous allez réunir les syndicats « dits représentatifs » pour faire un bilan des mesures psychosociales. J’insiste sur « dits » car ils ne le sont que parce qu’ils exercent un « chantage » auprès nos collègues pour l’obtention de leurs avancements et mutations. D’ailleurs, ce « clientélisme » a été reconnu à plusieurs reprises par la juridiction administrative, notamment par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise, 21 novembre 2013, requête n°1107811 et 1101417. De plus, ces organisations syndicales « dites représentatives » protègent la hiérarchie administrative quand elle commet des manquements graves, comme une « incitation au suicide », ou d’aider l’administration à « se débarrasser » d’un fonctionnaire, qui a porté plainte pour harcèlement contre sa hiérarchie.

 

Vous allez réunir également la haute hiérarchie déconnectée, qui impose une politique du chiffre, basée sur une culture du résultat d’apparence, engendrant une souffrance éthique, ainsi qu’une organisation du travail de type « taylorienne » et des méthodes managériales perverses et destructrices (injonctions paradoxales, harcèlement, etc.). La psychologue Nadège GUIDOU démontre tout cela dans son livre « Malaise dans la Police » paru aux éditions EYROLLES, en 2012.

 

En résumé vendredi, Monsieur le Ministre, vous allez réunir toutes les personnes qui participent activement aux causes de la souffrance psychologique des personnels de la Police Nationale. Croyez-vous sincèrement qu’elles vont reconnaître qu’elles participent à des infractions sanctionnées pénalement et administrativement ? Nous pensons au contraire, que comme d’habitude, elles vous diront que tout va bien.

 

Monsieur le Ministre si vous voulez mettre fin au malaise qui règne au sein de la Police Nationale, nous vous proposons de vous attaquer à ses causes, plutôt que d’essayer de limiter les conséquences. Cela est valable pour les personnels de tous corps car c’est l’organisation structurelle de notre institution qui pose problème.

 

 

Quelles sont les causes structurelles dans la Police Nationale :

 

 

La perte de sens de nos métiers :

 

On nous demande de remplir des statistiques. En plus d’être chronophage, elles ne traduisent en rien la réalité de terrain, mais uniquement les besoins de primes et de déroulé de carrières de certains chefs de service et directeurs. On le constate actuellement à Marseille, où malgré les rapports des collègues, une intervention syndicale, Monsieur le Directeur Général n’a déclenché une enquête uniquement après la parution d’un article dans le Canard Enchaîné. Il est triste que notre institution accepte de telles pratiques.

 

Toujours sur la perte de sens, nous devons apporter davantage de protection et donner plus d’attention aux délinquants et criminels qu’à leurs victimes. La procédure pénale est chronophage et inadaptée à la réalité d’aujourd’hui donnant l’impression de travailler pour rien.

 

Ce sont les points qui concernent le plus grand nombre d’entre nous, mais l’incohérence des ordres reçus et les injonctions paradoxales touchent également les CRS, les services de renseignements, la formation, les garages, etc.

 

Il faut dire que depuis le nouveau Code de Déontologie de la Police Nationale de 2014, qui reprend certaines dispositions du Code de la Fonction Publique de Vichy, a enlevé de nos missions « la garantie des libertés individuelles » et nous ne devons plus protéger la « République » mais les « les intérêts nationaux ». C’est le fondement même des valeurs édifiant notre engagement, lequel est remis en cause. On ne doit plus défendre le peuple, mais les « puissants » …

 

Une organisation du travail destructrice et pathogène :

 

Le cycle de travail le plus répandu est le 4/2 : 4 jours de travail et deux jours de repos. Soit un week-end sur six, mais une fois sur deux les fins du service vendredi à 23h00 et reprise le lundi matin 5h, nous empêchent d’avoir une vie familiale épanouie.

 

De plus, ce cycle ne nous permet pas de bénéficier des mêmes jours de repos d’une semaine à l’autre. Nous ne pouvons pas nous inscrire dans des associations, clubs sportifs… nous empêchant d’avoir une vie sociale convenable.

 

Cette organisation entraîne des divorces et/ou des séparations. Ainsi les personnels de la police ne voient plus leurs enfants, car ils ne sont pas disponible un weekend sur deux. Leurs métiers n’ayant plus aucun sens, leur vie privée et familiale étant détruites à cause de notre institution, certains collègues sombrent dans la dépression, l’alcoolisme ou font des burn-out. Un policier par semaine se suicide depuis les années 1980, soit 1500 environ. Notre institution a provoqué la mort de trois fois plus de collègues que les criminels en moins de 40 ans.

 

Ce cycle de travail a même été reconnu pathogène par la médecine statutaire en 1995 !

 

Vous-même avez reconnu que le cycle 2-2-3, permettant d’avoir un week-end sur deux serait l’idéal, mais ne serait pas mis en place, car trop « consommateur » en effectifs. Vous proposez une solution, mais les vies de ceux qui se donnent pleinement pour assurer la sécurité de tous, passent après des contraintes budgétaires !

 

Cette organisation du travail est encore plus pathogène depuis 2015 surtout depuis la mise en place de l’état d’urgence permanent, où nous sommes passé de 16 à 20 millions d’heures supplémentaires accumulées. Certains collègues ont effectué parfois 400 heures supplémentaires en un mois, soit 8 heures de repos maximum, sans week-end, ce qui est totalement illégal. Des collègues se sont endormis au volant d’épuisement en rentrant chez eux, leurs corps ne soutenant pas ce rythme physiologiquement toxique.

 

Pratiques managériales « délétères » :

 

Nous avons une hiérarchie qui adopte majoritairement des techniques managériales « peu vertueuse » (heureusement qu’environ 20% de la haute hiérarchie a une réelle volonté de défendre « ses gars »).

 

Elle culpabilise les personnels en reportant ses incohérences et son incompétence sur ses subordonnées. Elle est aidée pour cela par le Code de Déontologie de la Police Nationale, qui prévoit la notion très subjective de « discernement ». Si « les résultats » sont bons le « chef » a fait preuve de discernement. Dans le cas contraire ce sont les subordonnés qui ont manqué de discernement.

 

Elle ne communique pas clairement les orientations et les objectifs qu’elle attend de nous, tout en niant les évidences, avec des phrases du type : « T’as mal compris, j’ai pas dit les choses dans ce sens-là… », « J’ai pas fait ça dans ce but… », etc. Parfois elle travestie même la réalité.

 

Elle est armée de raisons logiques. Là où une demande aurait reçu le plus mauvais accueil avec un autre, les apparentes raisons logiques qu’elle avance créent l’acceptation. Ainsi, des collègues se retrouvent à accepter des faits qu’ils n’auraient jamais approuvés normalement, ce qui créé un malaise psychologique.

 

Pour notre hiérarchie nous devons être parfaits. Nous ne sommes pas des humains mais des matricules pour qui la perfection n’est pas une option ! Elle nous fait croire que nous devons répondre immédiatement aux questions qu’elle pose. Ainsi nous devons tout savoir et réagir à ses demandes au « quart de tour ».

 

Elle critique et dévalorise sous couvert de l’humour au début, puis émet des jugements de valeurs sur les personnels. Elle insinue le doute sur nos qualités, nos compétences et plus généralement notre personnalité. Avec elle, la personne que vous croyez être aura peu à peu perdu toute importance. Nous devenons banals, inintéressants, voire extrêmement inférieurs. Cela est institutionalisé dans nos notations, où notre hiérarchie note la « confiance accordée » et les « les relations hiérarchiques ».

 

Elle divise pour mieux régner, en semant la zizanie avec des primes « au mérite », des avancements et des mutations « pistons ». Elle brise progressivement les amitiés et les groupes dans l’optique d’obtenir ce qu’elle désire.

 

La hiérarchie Police Nationale repousse les demandes légitime par stratégie du différé, elle préférera ensuite s’esquiver poliment en prétextant toujours une raison valable.

 

Elle use des menaces de manière déguisée ou de chantage ouvert. Dans les deux cas, les collègues doivent se plier à ses exigences. Pour cela, elle détourne la procédure disciplinaire ou la médecine statutaire de leurs fonctions de soigner pour réprimer.

 

La hiérarchie élude les questions qui la met mal à l’aise, change de sujet comme si elle n’avait pas entendu la question. Par exemple quand on demande à notre hiérarchie pourquoi les policiers se suicident, elle avance de suite que nous sommes armés. Ce vieux débat sur les moyens n’est qu’une diversion pour masquer la cause. L’arme est utilisée dans 50% des cas et il n’y a pas plus de suicide chez les chasseurs et les tireurs sportifs. Par contre, les agriculteurs qui ont perdu le sens de leur métier, sont pris à la gorge par leurs créanciers et n’arrivent plus à vivre dignement malgré leur investissement. C’est la deuxième profession la plus touchée après la nôtre. Et eux n’ont pas d’armes…


Autre exemple quand on l’accuse de « carambouiller » les chiffres de la délinquance, elle parle d’une rancœur personnelle de certains fonctionnaires contre elle, pour se positionner en victime et ne pas répondre à la question.

 

Elle mise inlassablement sur l’ignorance des personnels pour profiter de sa supériorité, en abusant de la méconnaissance des textes en vigueur.

 

Elle prêche le faux pour savoir le vrai. Cette stratégie a essentiellement pour but de tester son emprise, la confiance et la servilité de ses subordonnés.

 

Elle est égocentrique et rapporte tout à elle-même d’une façon très naturelle. Elle est la plus forte et la meilleure. 


Elle ne supporte pas d’être critiquée, car elle ne veut et ne peut pas être perçue négativement. L’image POSITIVE qu’elle veut renvoyer est capitale, pour ne pas dire vitale même, car il lui est insupportable de paraître différemment. D’où un panier de devoirs (réserve, loyauté…) pour museler et sanctionner toutes critiques légitimes.


Notre hiérarchie néglige nos droits, nos moyens (organisationnels, structurels, matériels…) par souci d’économie d’échelle, remettant en cause notre épanouissement professionnel, notre bien physique et psychique.


Notre hiérarchie provoque un sentiment de non-liberté et de dépendance. Nous ne pouvons pas quitter la Police Nationale facilement, même si nous savons que structurellement l’institution est malsaine.


Elle est d’une efficacité remarquable pour atteindre ses objectifs aux dépens des autres. Elle sait parfaitement utiliser autrui pour obtenir ce qu’elle veut. Il faut dire que certains commissaires perçoivent des primes annuelles de plus de 100 000€ sur le « rendement » de leurs effectifs.


Sous l’apparence d’une hiérarchie attentionnée, elle est pourtant dénuée d’empathie. Elle fait preuve d’une froideur émotionnelle incroyable, sauf si les collègues justifient que leur mal-être est de sa faute. Dans ce cas de figure, elle fera tout pour prouver le CONTRAIRE, ce qui est d’ailleurs l’objet de la réunion de vendredi au Ministère de l’Intérieur.


Le détournement du pouvoir disciplinaire :

 

Dans la Police Nationale, il n’y a pas d’échelle de sanction et pas de faits fautifs. C’est l’administration qui détermine ce qui est un fait fautif, « à la tête du client ».

 

Par exemple, un collègue a été révoqué au prétexte qu’il avait donné une mauvaise image, car il avait été pris à parti lors d’une rixe, malgré sa reconnaissance pénale en tant que victime par la Justice. Après neuf ans de bataille procédurale auprès de la juridiction administrative, il fut réintégré. Dès sa reprise, sa hiérarchie lui déclare à l’appel : « vous voyez ce collègue, il a perdu 9 ans de sa vie pour faire valoir ses droits. Est-ce que vous êtes prêt à faire pareil ? Sinon obéissez aveuglément et ne faites pas de vague, car pour vous « virer » c’est juste un jeu d’écriture, qui prend quelques minutes » …

 

Mais encore un collègue en dépression, pour harcèlement de la part de sa cheffe de service, a été sanctionné pour « manque de disponibilité », pour cause de son arrêt maladie !

 

Détournement des missions de la médecine statutaire :

 

Un médecin a prêté un serment, normalement celui d’Hippocrate, mais chez nous c’est plus celui d’hypocrite. La plupart (heureusement certains résistent encore), donnent des prescriptions médicales conformes aux attentes de la hiérarchie police, sans même ausculter les collègues. Pire ces médecins essayent de « virer » pour raison médicale des collègues en dépression suite à un harcèlement, au lieu de leur proposer des solutions de reclassement. D’ailleurs, quand la médecine de prévention propose une mutation, le collègue étant apte à travailler n’importe où mais pas sous les ordres de ses « harceleurs », la médecine statutaire et la hiérarchie administrative ne tiennent pas compte de cet avis et obligent le fonctionnaire à reprendre sous les ordres de personnes nuisant à sa santé. Si ce n’est pas une volonté de le détruire, qu’est-ce ?

 

L’ordre des médecins a été saisi cette année pour de telles pratiques et nous attendons le verdict.

 

 

Comment sont gérées les conséquences de ce choix organisationnel ?

 


Dissuasion d’avoir recours au psychologue et de s’arrêter :

 

La hiérarchie dissuade les collègues d’avoir recours au soutien psychologique, leur faisant comprendre qu’ils passeraient pour des faibles et les culpabilise, en leur rappelant que leurs collègues assureront leur travail à cause du manque d’effectifs. La hiérarchie accentue la pression psychologique, au lieu de veiller au bien être psychologique de ses personnels.

 

De plus Monsieur CAZENEUVE, dans son plan « anti-suicide », a autorisé la levée du secret médical pour que la hiérarchie, qui souvent harcèle, ait connaissance des problèmes psychologiques de l’agent. Donc de nouvelles pressions.

 

Enfin, sur nos notations est inscrit le nombre de jours d’arrêt maladie, ce qui conditionne nos avancements et mutations. Se soigner nuit gravement à notre carrière.

 

Réaction de l’administration quand un collègue se suicide ou fait une tentative :

 

Une collègue qui a fait une tentative sur son lieu de travail a été poursuivie par son harceleur direct jusque sur son lit d’hôpital et c’est le personnel hospitalier qui a dû le mettre à la porte.

 

Quand un collègue fait une tentative de suicide, interdiction d’en parler, sous prétexte qu’une enquête est en cours.

 

D’ailleurs, à la différence de France Telecom, c’est la police qui enquête sur elle-même. On demande à l’Inspection Générale de la Police Nationale, qui a aussi un rôle de conseil dans la gestion des services, de faire un audit pour savoir si ses préconisations ont abouti à un suicide ou à une tentative. La réponse est que l’administration, juge et parti, s’auto innocente, ce qui l’empêche de se remettre en cause structurellement, vu que tout va bien !

 

 

Les solutions sont connues : il faut juste du courage politique

 

  • Redonner un sens au métier de policier pour nous permettre de garder la paix et non de produire des statistiques sous le diktat d’une politique du chiffre, en demandant un rendement qualitatif et non quantitatif.
  • Donner une plus grande importance à la prise en charge des victimes, qu’à celle des délinquants et criminels.
  • Nous donner des conditions de travail digne pour accomplir nos missions efficacement.
  • D’étendre le nouveau cycle horaire, permettant d’avoir un week-end sur deux à tous les collègues, en renforçant les services en conséquence. Ce cycle permet de plus une meilleure formation.
  • Mettre fin à l’accumulation des heures supplémentaires, nous avons besoin de repos.
  • Que le Ministère de l’Intérieur, notre employeur, prenne en charge comme il est obligé légalement, tout ou une partie de notre mutuelle, comme cela est appliqué dans le reste de la fonction publique.
  • Privilégier les mutations à caractère social par rapport aux mutations « ponctuelles » des syndicats dits représentatifs.
  • Qu’on puisse bénéficier du 75% SNCF, comme nos collègues militaires, pour que ceux qui sont éloignés géographiquement de leur famille.
  • Proposer des crèches pour nos enfants en adéquation avec nos horaires, même si nous devons faire des heures supplémentaires, y compris la nuit ou le week-end, etc.
  • Avoir un système de mutations et d’avancements transparents, prenant en considération des critères objectifs et chacun ait connaissance du motif de refus.
  • Mettre fin au détournement de la procédure disciplinaire, qui pour le moment relève de la « lettre de cachet » de l’Ancien Régime. Que les collègues puissent avoir un ordre d’idées des faits sanctionnables et à quelle hauteur, par la publication d’une « jurisprudence disciplinaire » Police Nationale.
  • Supprimer la médecine statutaire, pour une médecine de prévention indépendante.
  • Que ce ne soit pas la Police Nationale qui enquête sur elle-même uniquement, mais qu’il y ait aussi des services indépendants.
  • Supprimer le Code de Déontologie de la Police Nationale, pour le réécrire conformément au Code Européen d’Ethique de la Police, signé par la France en 2001.

 

Nous nous tenons à votre disposition pour une audience auprès de votre autorité.

 

En l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.

 

Alexandre LANGLOIS
Secrétaire Général

 

L’audition du « premier flic de France », d’une expérience de 9 mois, au Sénat

http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/l-audition-du-premier-flic-de-france-d-une-experience-de-9-mois-au-senat

Citation

Monsieur le Ministre de l’Intérieur Gérard COLLOMB a été auditionné au Sénat par la Commission d’enquête parlementaire sur les forces de sécurité le 20 février 2018

 

Dans son rôle de VRP de la Police de Sécurité du Quotidien et agent de com’ du gouvernement il a été parfait.

 

En tant que « premier flic » de France, il a montré sa méconnaissance du malaise au sein de la Police Nationale.

 En effet pour lui le malaise, qui a quand même poussé aux suicides 50 de nos collègues actifs en 2017 et déjà 10 en 2018, vient en parti :

  •  
  • Du manque d’effectifs ;
  •  
  •  
  • Du manque de moyens ;
  •  
  •  
  • D’un non-respect de l’uniforme ;
  •  
  •  
  • D’une procédure pénale difficile ;
  •  
  •  
  • De tâches indues ;

 

Alors oui cela engendre un sentiment de frustration d’être empêché par notre administration de « bien faire notre travail », car pour elle ne compte que la production de statistiques. Mais nous savons encore résister à un système devenu absurde, que Monsieur COLLOMB ne veut pas réformer : les BAC n’arrivent plus à recruter faute de candidats prêts à être sacrifiés à des intérêts de com’ politique et il y a des files d’attente pour être garde barrière. La démotivation est à son comble mais elle ne pousse pas au désespoir. Par contre, si jamais les actes suivent les promesses, Monsieur le Ministre aura régler en grande partie le problème de la motivation.

 

Quand Monsieur le Ministre dit que c’est avec de l’argent que les policiers obtiendront du respect, il se fourvoie. Avec de l’argent on ne fera plus « pitiés », on pourra inspirer de la crainte, mais le respect ça se mérite, ça ne s’achète pas. Et pour regagner le respect de la population il faut supprimer le code de déontologie, pris illégalement par décret en 2014, pour en refaire conforme au code européen d’éthique de la police, signé par la France en 2001.

 

A l’inverse votre analyse est la bonne quand vous dites que notre profond malaise vient que notre institution détruit notre vie familiale et personnelle par :

 

  • Des heures supplémentaires ne respectant pas l’encadrement légal ;
  •  
  •  
  • Des affectations loin de chez nous ;
  •  
  •  
  • Des logements loin de notre lieu de travail ou dans des zones à forte délinquance, notre salaire ne nous permettant pas mieux ;
  •  
  •  
  • Des risques de morts pour notre famille et nos proches depuis Magnanville, sans aucune mesure de la part de notre employeur, en dehors de médailles à titre posthume ;
  •  
  •  
  • Un management délétère ;

 

Par contre les réponses de Monsieur le Ministre font froid dans le dos, car les contraintes budgétaires passent avant la dignité humaine :

 

 

  • Remise en cause de la directive européenne obligeant à 11h de pause. Un non-sens d’autant plus grand, car nous sommes armées et la fatigue baisse la vigilance et rend irritable.
  •  
  •  
  • Remise en cause du cycle avec la « journée forte » interdisant aux personnels de la Police Nationale d’avoir une vie personnelle et familiale épanouie avec un mercredi et un week-end sur deux.
  •  
  •  
  • Aucune mesure pour le logement, au prétexte que c’est un problème général, enfin presque… car quand Monsieur COLLOMB est venu de Lyon, le Ministère de l’Intérieur l’a logé. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est à cause de son poste, car de nombreux collègues sont prêts à le prendre même sans le logement.
  •  
  •  
  • Pour fidéliser les personnels en Ile de France, le Ministre est conscient qu’il faut faire un effort financier important… mais qu’il n’est pas prévu. Il préfère rester à l’ancienne méthode de la contrainte, en forçant les personnels à rester 8 ans en Ile de France. De plus la priorité pour Monsieur le Ministre est le nombre d’affectation en Ile de France pour ses statistiques, pas l’équilibre personnel des agents.
  •  
  •  
  • Proposition d’un passage régulier devant la médecine préventive… si c’est comme à l’heure actuelle, c’est régulier, mais tous les 10 ans.
  •  
  •  
  • Monsieur le Ministre parle d’un soutien fort de la hiérarchie, mais il ne fait qu’en parler. Pour rappel, la présomption d’innocence des policiers bafouée par lui en février 2017 :

 

 

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  •  
  •  
  • Pour les suicides Monsieur le Ministre va demander au DGPN de travailler sur les causes (que tout le monde connaît déjà) et l’environnement pour dégager des tendances. La tendance pour le moment est que depuis que Monsieur MORVAN est DGPN il y a déjà 24 de collègues qui ont réussi leur suicide. Par contre les criminels n’ont pas tué de policiers.
  •  
  •  
  • Monsieur le Ministre veut organiser des moments de convivialité imposés après le service et sûrement aux frais des personnels. En premier lieu la convivialité ça ne s’impose pas. En deuxième lieu, on n’a déjà pas de vie personnelle, ce n’est pas pour passer le peu qui nous reste en convivialité imposée. En troisième et dernier lieu, nous avons déjà le gel du point d’indice, le jour de carence, la hausse de la CSG non compensée : donc le peu d’argent qui nous reste, on va le dépenser avec nos proches, pas en convivialité imposée.
  •  
  •  
  • Aucune réforme en profondeur, car le Ministre dit d’abord vouloir gagner la confiance des personnels… Mais on ne fera jamais confiance à une personne qui n’a pas le courage de mettre fin à la spirale des suicides et préfère fermer les yeux… Les deux derniers Ministres de l’Intérieur à avoir su gagner la confiance des policiers sont Pierre JOXE pour avoir réformer l’institution et Charles PASQUA pour son soutien sans faille aux collègues de terrain.
  •  

 

« Il faut revoir toute la Police Nationale, car là vous proposez un sparadrap. Il faut tout refondre. Vous allez rester l’infirmier et le problème va perdurer. » Sénateur Henri LEROY à Monsieur Gérard COLLOMB, Ministre de l’Intérieur, lors de son audition au Sénat par la Commission d’enquête parlementaire sur les forces de sécurité le 20 février 2018

 

Lettre ouverte aux député(e)s à l’exception de M. VALLS sur la fin de la Liberté d'expression au sein de la Police Nationale

http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/lettre-ouverte-aux-depute-e-s-a-l-exception-de-m-valls-sur-la-fin-de-la-liberte-d-expression-au-sein-de-la-police-nationale

Citation

A mesdames et Messieurs les Député(e)s

 

Objet : Fin de la Liberté d’expression au sein de la Police Nationale : la mort de police républicaine ?

 

 Madame, Monsieur,

 

Je suis convoqué à l’Inspection Générale de la Police Nationale, 30 rue Antoine-Julien HENARD à PARIS, le 22 mars prochain 10h00, jour de la journée de mobilisation dans la fonction publique.

 

Je suis convoqué en tant que secrétaire général de mon syndicat, pour une publication de mon syndicat dans le but d’être sanctionné disciplinairement en tant que… gardien de la paix, alors que même que je suis noté professionnellement entre 5 et 6 sur 7.

 

Je suis convoqué, car mon organisation syndicale a dénoncé le « trucage » des statistiques de la délinquance dans les Bouches du Rhône, qui sont minimisées pour « accélérer » la carrière du directeur départemental, voir du directeur général de la Police Nationale. Un audit tenu secret par la hiérarchie policière semble confirmer nos affirmations, pour lesquelles nos preuves n’ont jamais été demandées.

 

Devant un acte qui semble correspondre à un crime, celui de faux en écriture publique par des dépositaires de l’autorité publique, nous avons fait un signalement à l’IGPN des agissements de Messieurs le Directeur Départemental de la Sécurité Publique 13 et Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale. Notre signalement a bien été enregistré, mais aujourd’hui notre institution considère que c’est à cause de nous que ces « magouilles » sont connues de tous et que c’est moi en tant que gardien de la paix, qui ait porté atteinte au « crédit et renom » de la Police Nationale, via mon mandat syndical, et non ceux, qui ont demandé de « falsifier » des qualificatifs d’infractions pénales : « une tentative de vol avec effraction » devenant « une dégradation volontaire », « un vol avec violence » devenant « un vol simple », etc.

 

Toutes les représentantes et tous les représentants de la Nation siégeant à l’Assemblée Nationale, à l’exception de Monsieur VALLS, ont reçu cette lettre par courriel, ce jour. Je souligne que je ne vous écris pas en tant que membres de partis politiques, mais bien en tant qu’élus du peuple, qui veillent à l’intérêt général.

 

Monsieur VALLS a été exclu car il est le Ministre de l’Intérieur, auteur du Nouveau Code de Déontologie de la Police Nationale, qui est contraire à la Constitution, à La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, au Code Européen d’Ethique de la Police signé par la France en 2001 et à la Loi 83-634, fixant le statut de fonctionnaire.

 

Ce Code, pris illégalement en Décret et non par une Loi, vise à instaurer un devoir de réserve aux syndicats de la Police Nationale et à transformer, plus généralement tous les personnels de la Police Nationale en « sous-citoyens ».

 

Extrait commenté par le Ministère de l’Intérieur du Nouveau Code de Déontologie de la Police Nationale de 2014 :

 

Article R. 434-29 – Devoir de réserve

 

Lorsqu'il n'est pas en service, il s’exprime librement dans les limites imposées par le devoir de réserve et par la loyauté à l’égard des institutions de la République.

Dans les mêmes limites, les représentants du personnel bénéficient, dans le cadre de leur mandat, d’une plus grande liberté d’expression.

 

Commentaire :

 

Il s'agit de l'élémentaire et nécessaire respect que doit le policier à l'institution, ainsi qu'au service public de la police et de la justice, au service desquels il est placé.

 

Ce devoir peut être rapproché de celui dû à la protection du crédit ou du renom de la police nationale. Il s'en distingue car le fait générateur est directement constitutif du manquement, alors que l'atteinte à l'honneur est le plus souvent constituée par le biais de la violation d'un autre manquement (probité, …).

 

Exemples de comportements fautifs :

 

· tenue de propos irrévérencieux sur une autorité hiérarchique par voie de presse ou tout autre moyen (réseaux sociaux…) ;

 

 

Il y a ici une volonté manifeste de nous faire redevenir à la conception du fonctionnaire de Michel DEBRE de 1954 : « Le fonctionnaire est un homme de silence, il sert, il travaille et il se tait, », avec le code de déontologie de Monsieur VALLS.

 

D’ailleurs Madame MONEGER, directrice de l’IGPN m’a confirmé cette volonté par mail que j’ai reçu de sa part le 11-01-2018, dont voici l’extrait : 


« L’administration (et en conséquence l'IGPN) n'a pas pour intention d'entraver la liberté syndicale, mais rappelle à l'ensemble de ses agents, fussent-ils représentants syndicaux, qu'ils sont soumis à un devoir de réserve et à l'obligation de ne pas porter atteinte au crédit de l'institution. »

 

 

Le devoir de réserve n’existe pas dans la Loi et l’obligation de ne pas porter atteinte au crédit de l’institution a comme source l’article 5 du statut général de la fonction publique de… 1941 ! « Le fonctionnaire doit, dans sa vie privée, éviter tout ce qui serait de nature à compromettre la dignité de la fonction publique, à porter atteinte au crédit et au renom de celle-ci. »

 

Cependant notre Constitution inclut la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. L’article 10 prévoit que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. »

 

De même la Loi 83-634, fondant le statut de la fonction publique dont nous faisons partis, prévoit que :

 

  • Article 6 : « la liberté d'opinion est garantie aux fonctionnaires. Aucune distinction, directe ou indirecte, ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions (…) syndicales, (…). »

 

  • Article 8 : « le droit syndical est garantie aux fonctionnaires. »

 

  • Article 18 : « Il ne peut être fait état (…) dans tout document administratif, des opinions ou des activités (…) syndicales, (…) de l'intéressé.

 

  • Article 27 : « les fonctionnaires ont le devoir de satisfaire aux demandes d’information du public. »

L’auteur de cette Loi, Monsieur le Ministre et Sénateur Anicet LE PORS, donc celui le plus à même de nous en expliquer le sens, déclare : « les fonctionnaires [sont des] citoyens de plein droit. Leur statut accorde la liberté d’opinion aux agents publics. Il ne leur impose pas d’obligation de réserve. »

 

Il y a une volonté de notre hiérarchie, voire politique, de faire de nous des sous-citoyens, alors même que nous étions jusqu’en 2014, les garants des liberté individuelles. En effet depuis l’instauration du Code de Monsieur VALLS, en remplacement de celui de 1986, nous ne concourons plus à la garantie des libertés, ce passage ayant tout simplement été supprimé et nous ne protégeons plus les Institutions de la République, mais les Institutions et les intérêts nationaux. Ces nuances, ainsi que la reprise du code de la fonction publique de Vichy, ne peut que nous interroger sur le passage d’une police républicaine au service du peuple, à une police totalitaire au service d’un régime non-républicain.

 

En conséquence, mon organisation syndicale invite les député(e) à venir soutenir une conception républicaine de la Police Nationale, qui considère les policiers comme des citoyens à part entières et dont la Liberté syndicale est garantie, en étant présent le 22 mars 2018, 10h00 devant l’IGPN parisien. Il ne s’agit pas de défendre une organisation, mais bien une conception républicaine de la Police Nationale et de préserver notre modèle de dialogue social.

 

Le Code de Déontologie de la Police Nationale de 2014, ayant été pris illégalement, mon organisation se tient à la disposition des députés voulant réécrire un Code de déontologie, conforme aux valeurs républicaines de la France.

 

Madame, Monsieur si vous vous sentez concernés, merci de m’envoyer en réponse, votre réaction à une telle situation, le plus rapidement possible. Je me tiens à votre disposition au 06 22 77 85 43 ou par mail pour vous apporter plus de précisions si besoin.

 

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, de recevoir au nom de mon organisation syndicale, mes respectueuses salutations.

 

Alexandre LANGLOIS

Secrétaire Général

 

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Je pourrais vous mettre encore beaucoup d'autres articles, émanant de ce syndicat ou d'autres (ainsi que d'associations professionnelles). Je dirais à la limite, peu importe l'orientation politique des uns ou des autres, tous sont porteurs du même message de fond. Bref, tout cela pour dire qu'il ne faut pas dire que les hautes autorités ne sont pas informées de la situation, chiffres à l'appui ou non. Apportent-elles des réponses adaptées ? Il semblerait que pas forcément.

Modifié par Tala*
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-chiffres-criminalite-seraient-truques-canard-enchaine-1366649.html

un nombre à deux chiffres.... 25 comme

"Après 25 ans de bons et loyaux services, mes sacrifices personnels, familiaux pour servir cette grande institution, je suis affligé par cette stratégie qui consiste à trouver le moindre petit élément pour me sanctionner enfin."
source CF page 3.

 

http://jean.michel.sady.over-blog.com/2016/10/force-ouvriere-pendant-que-les-policiers-triment-les-commissaires-empochent-les-primes.html

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