La mythologie revisitée

Bien vu, mais juste les femmes 

Il rend toutes les femmes folles à lier, comme à Argos. Agavé et Autonoé deviennent même encore plus cinglées que les autres et participent aux orgies bachiques en menant les processions !

Penthée rassemble la muttawa et fait une descente dans les bois. La brigade des moeurs jette en prison des tas de supporters de Dionysos, dont Acoetès, notre ex-pirate. Acoetès met en garde Penthée en lui racontant ce qui est arrivé à son équipage, vous savez, les ancêtres de Flipper le dauphin ? Penthée le remercie pour son avertissement et… il l’exécute.

Bah j’avais dit hein ? On rigole pas avec Penthée.

Un jeune prêtre de Dionysos va tenter aussi de le raisonner : « Alors, on ne laisse pas son peuple exercer librement son culte ? Emprisonner les gens pour trouble à l’ordre public est de la discrimination anti-bacchants ! Sois raisonnable, nous ne sommes pas belliqueux.

Penthée : Hors de question que je laisse sur mon territoire des hommes et des femmes faire des cochonneries dans les bois !

Prêtre : Mais on ne fait pas de cochonneries enfin !!

Penthée : Parle moi sur un autre ton étranger, tu n’as pas de barbe, tu es boudiné dans ta robe rose, non mais t’as vu ta dégaine ?

Prêtre : Mais qu’est ce que vous avez tous avec ma robe ?? Espèce d’homophobe !

Penthée : Jetez moi ça en prison !! »

Oui, sauf que…

Toujours les femmes , ça doit venir de là l’idée de la femme hystérique.. 

Le Penthée ne serait-il pas un lointain ancêtre de nos Le Pen d'aujourd'hui?

Bah oui, le prêtre c’est Dionysos. Il échappe à Penthée qu’il rend victime d’hallucinations. Le souverain s’attaque à un taureau attaché là en le prenant pour Dionysos. On ne va pas seulement en rester là bien entendu, un dieu vexé fait du dégât. Dionysos déclenche un tremblement de terre qui va avoir l’effet de libérer de leurs entraves tous ses sectateurs qui sont emprisonnés au sous-sol. Les bacchants et bacchantes se font la malle. Il accentue ensuite la folie qu’il avait jetée sur les thébaines. Les femmes quittent les bois et les orgies pour fondre sur les villages où elles ne laissent derrière elles que charpie et désolation.

Penthée quant à lui sort de ses hallucinations, apprend que des hordes de femmes en furie zigouillent tout le monde et entre dans une rage épique contre Dionysos. Ce dernier ne se laisse pas impressionner (évidemment !). Il a cerné le vice de Penthée le soi-disant puritain. Dionysos le malin va proposer à Penthée de l’accompagner pour vérifier ce que sont effectivement ces orgies. Et bingo, comme tout puritain qui se respecte, machin est voyeur.

Dionysos l’emmène espionner les bacchantes. Chemin faisant, il balance à Penthée des petits sorts de folie, qui amènent le roi à se retrouver carrément accoutré comme la plus belle drag queen, mieux que Le Filip, c’est dire.

Dionysos n’oublie pas de faire cheminer le roi dans les rues fréquentées de Thèbes, où son peuple peut le voir ainsi juché sur bottes à plateforme au talon généreux de 22 cm, ses fesses royales moulées dans une jupette bleu canard. Les compères empruntent un sentier dans les bois (merde ils vont abîmer leurs chaussures) et bientôt Penthée peut admirer les voluptueuses Thébaines/bacchantes, qui reposent sagement sur la mousse en faisant jaillir ici ou là des sources de lait et de miel.

Penthée est super déçu, il ne s’attendait pas à ça (spèce de pervers va). Dionysos pousse son avantage : « Monte donc sur cet arbre, tu verras mieux. »  Penthée s’exécute, nullement étonné de pouvoir monter jusqu’à la cime d’un arbre de quinze mètre en trois secondes.

il y a 3 minutes, January a dit :

Dionysos n’oublie pas de faire cheminer le roi dans les rues fréquentées de Thèbes, où son peuple peut le voir ainsi juché sur bottes à plateforme au talon généreux de 22 cm, ses fesses royales moulées dans une jupette bleu canard. Les compères empruntent un sentier dans les bois (merde ils vont abîmer leurs chaussures) et bientôt Penthée peut admirer les voluptueuses Thébaines/bacchantes, qui reposent sagement sur la mousse en faisant jaillir ici ou là des sources de lait et de miel.

Penthée est super déçu, il ne s’attendait pas à ça (spèce de pervers va). Dionysos pousse son avantage : « Monte donc sur cet arbre, tu verras mieux. »  Penthée s’exécute, nullement étonné de pouvoir monter jusqu’à la cime d’un arbre de quinze mètre en trois secondes.

En fait, Dionysos faisait dans l’égalité homme femme. Il les transformaient toutes et tous en folles ceux et celles qu’il voulait punir. Pas de jaloux...

Dionysos conclut : « Bacchantes ! C’est votre maître qui vous parle. Voyez cette bête sauvage qui vous espionne au faîte de cet arbre ! Capturez-la ! »

 Les thébaines lèvent la tête et voient, au lieu de Penthée perché dans son accoutrement improbable, un lion en furie (ce qui prouve bien qu’elles étaient cintrées parce que des lions qui grimpent au sommet des arbres moi j’en n’ai jamais vu).

C’est la curée ! Les thébaines se ruent sur l’arbre, l’abattent, se jettent sur Penthée et le déchiquettent à mains nues. Agavé, la propre mère de Penthée, lui arrache même la tête et l’emporte en triomphe à Thèbes, où Cadmos, effaré, met plusieurs jours à lui expliquer que non, on n’empaillera pas cette chose pour l’accrocher dans la salle à manger !

Ainsi s’accomplit la prophétie de Tirésias.

Ainsi périt celui qu’on commençait à surnommer «Priscilla, la folle perchée ».

Je propose que nous laissions là les dieux pour retourner chez les mortels.

Est-ce que vous vous souvenez de Danaos ? Mais si, celui qui a fait trucider tous ses gendres, il n’y a qu’Hypermnestre et Lyncée qui s’en sont sortis. Ils ont eu un fils, Abas, qui devient lui-même roi d’Argos, fonde la cité d’Abes et prend pour femme Aglaé, fille de Mantinée.

Abas et Aglaé consomment joyeusement le mariage. Le têtard entre dans l’œuf et paf ! Tout mute en cellule-souche, et ça se divise, ça se divise. Et la purée cellulaire se divise carrément en deux si bien qu’à la fin, on a deux embryons (quoi ? Bah si c’est comme ça que ça se passe en vrai hein ? ‘vous z’ont pas expliqué vos parents ?)

Au fil des mitoses les embryons se développent, deviennent des fœtus, qui dorment la plupart du temps et quand ils sont éveillés, passent leur temps à se filer des râclées.  

« - Arrête de tirer tout le cordon de ton côté !

- Gros bouffon va, j’suis l’aîné va te faire voir !

- On n’est pas nés t’en sais rien si t’es l’aîné.

- Tu veux que j’te montre ? »

Et l’autre lui envoie un coup de boule façon Zidane.

Oui mesdames et messieurs, ces bébés se détestent. Visiblement c’est génétique dans cette famille…

Ah ben oui, bravo et merci January. C’est trop cool de s’instruire dans la bonne humeur.

On ne sait pas si la maman chante "libérée délivrée" à ce moment là, mais enfin, les deux caillera naissent : Acrisios et Proteos. Et faut pas rêver, une fois nés, même topo, ils se bastonnent sans arrêt. Et devenus grands ils ne se calment pas, surtout au moment de se partager le royaume de papa. Acrisios rassemble son armée et met la pâtée à son frère qu’il chasse carrément du royaume.

Proteos s’en va en Lycie. Il va frapper à la porte du roi, Lobates, qui s’indigne : « Quoi ? Ton frère t'a chassé du trône paternel ? Mais c'est infâme ! Cher Proetos, je t'offre l’asile. » Alors non seulement ça, mais au passage, Lobates va offrir aussi de reconquérir le royaume d’Argolide et offrir aussi Sthénébée, sa fille.

Proteos rassemble une armée, et Lobates lui offre le meilleur de sa technologie : le bouclier (ben oui vous vous attendiez à quoi ?). L’armée de Proteos et celle de Lobates embarquent, direction les plages du Péloponnèse…

Il y a 4 heures, January a dit :

On ne sait pas si la maman chante "libérée délivrée" à ce moment là, mais enfin, les deux caillera naissent : Acrisios et Proteos. Et faut pas rêver, une fois nés, même topo, ils se bastonnent sans arrêt. Et devenus grands ils ne se calment pas, surtout au moment de se partager le royaume de papa. Acrisios rassemble son armée et met la pâtée à son frère qu’il chasse carrément du royaume.

Proteos s’en va en Lycie. Il va frapper à la porte du roi, Lobates, qui s’indigne : « Quoi ? Ton frère t'a chassé du trône paternel ? Mais c'est infâme ! Cher Proetos, je t'offre l’asile. » Alors non seulement ça, mais au passage, Lobates va offrir aussi de reconquérir le royaume d’Argolide et offrir aussi Sthénébée, sa fille.

Proteos rassemble une armée, et Lobates lui offre le meilleur de sa technologie : le bouclier (ben oui vous vous attendiez à quoi ?). L’armée de Proteos et celle de Lobates embarquent, direction les plages du Péloponnèse…

 

Pour faire plus raccord j’aurais écris ça Kaïra, ça fait plus grec ancien. Tiens d’ailleurs , tu pourras nous expliquer qui était Kairos m’dame Steuplait?

Roolala c'est compliqué ça. Kaïros est et n'est pas. Enfin s'il faut vraiment le personnifier c'est un dieu grec qui n'a sur la tête qu'une seule touffe de cheveux. Quand il passe (et c'est là que le truc est absolument tordu parce-que Kaïros n'est pas..) on peut : soit carrément ne pas le voir, soit le voir et ne rien faire, soit le saisir par les cheveux. En grec exactement "saisir l'occasion par les cheveux" donne des mots dont Kaïros, qui pourrait être traduit comme "opportunité". Voilà pourquoi, selon, Kaïros est, ou n'est pas, et reste un concept de "temps".

Sinon je suis d'accord pour Kaïra

Il y a 19 heures, January a dit :

Roolala c'est compliqué ça. Kaïros est et n'est pas. Enfin s'il faut vraiment le personnifier c'est un dieu grec qui n'a sur la tête qu'une seule touffe de cheveux. Quand il passe (et c'est là que le truc est absolument tordu parce-que Kaïros n'est pas..) on peut : soit carrément ne pas le voir, soit le voir et ne rien faire, soit le saisir par les cheveux. En grec exactement "saisir l'occasion par les cheveux" donne des mots dont Kaïros, qui pourrait être traduit comme "opportunité". Voilà pourquoi, selon, Kaïros est, ou n'est pas, et reste un concept de "temps".

Sinon je suis d'accord pour Kaïra

À la bonne heure...:)

Les troupes lyciennes pénètrent sur le territoire d’Argolide sans rencontrer de résistance. Tyrinthe est conquise et Proteos en fait sa base arrière. Bien piètre base arrière d’ailleurs et il s’en lamente : « Pfff ! Un village de bouseux, même pas de murs d’enceinte, ièch ièch ièch ! »

Malgré son vocabulaire qui heurte leurs oreilles divines, les dieux vont aider Proteos. Ils envoient les trois frères Cyclopes, Brontès, Stéropès et Argès construire des murailles autour de Tyrinthe. Oui, quand les cyclopes n’étaient pas en train de forger dans l’Etna, pour Zeus ou Héphaïstos, ils étaient recyclés dans le bâtiment.

Devant cette invasion, Acrisios le frère jumeau de Proteos commence à criser. Il envoie d’abord un espion copier les plans des boucliers du camp adverses qu’il fait fabriquer vite fait et il rassemble son armée. L’affrontement a lieu entre Argos et Epidaure.

Les coups sont terrifiants, les adversaires féroces, mais voilà : les deux armées sont strictement à égalité. Même nombre d’hommes, même armement. Il ne reste rien d’autre à faire aux deux frères ennemis que de négocier.

Acrisios garde Argos et  Proetos garde Tyrinthe, mais il rajoute toute la côte, Héraïon et Midée. Chacun monte sur son trône et règne tranquille en entretenant des relations parfois tendues, mais  tout est bien qui finit pas trop mal.

Acrisios déprime, il a perdu une partie de son royaume. Pour se consoler il décide de se marier et cherche une épouse de bonne lignée. Bah oui, Acrisios c’est pas n’importe qui même s’il est né caillera, il est quand même de la lignée de Zeus, par Io, entre autres. Donc hors de question qu’il se marie avec une roturière.

Il choisit de faire alliance dans la lignée des rois de Sparte. Le roi de Sparte est Lacédaïmon, fils non seulement d’une Pléïade, Taygété, mais de Zeus lui-même. Vous savez, c’est toujours la même histoire hein, Taygété se promène dans la forêt,  Zeus la voit. Il la trouve à son goût et neuf mois plus tard, Taygété accouche du petit Lacédaïmon.

Dans une seule version Taygété désespérée se suicide. Alors ça ne marche pas : Taygété est une pléïade, en d’autres termes : une déesse. Depuis quand ça peut mourir une déesse ? Eh, oh ! Moi j’dis, elle meurt pas et puis c’est tout. Une suicidaire immortelle on n’a jamais vu ça !

Les dieux ne se tuitident pas selon la police, il peuvent se tuitider selon la taygété...

Bref Acrisios va voir Lacé..machin (oh nan mais les noms, les nooooms…) : « Hé mec elle déchire ta lignée ! On est voisins presque de la même teci et moi je suis célib’ et t’as une fille à marier.

Lacétruc offre sa fille Eurydicé.

(C’est quand même incroyable dans ce monde comme les pères offrent leur fille au premier manoqueux venu.)

Acrisios et Eurydicé se marient, ils batifolent, et Eurydicé donne naissance à une fille, Danaé, en hommage à l’arrière arrière grand-père Danaos (oui bon, c’est pas très original mais moi ça m’va bien c’est facile à écrire).

Les années passent, paisibles pour Acrisios qui choie sa fille qui est maintenant bonne à marier. Tout va bien dans le meilleur des mondes à un détail près : Acrisios n’a pas de fils. Et pour la succession sur le trône bah…

Elle est bien mignonne Danaé mais bon, c’est un p’tit peu une fille hein ? Une fille ça règne pas. Non mais attendez on n’est pas au Royaume Uni ici et puis quoi encore ? Leur donner le droit de vote pendant que vous y êtes ?

Seul est apte l'homme à regner:

Ok, je file...