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A la chasse au mammouth


Blaquière

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Blaquière Membre 19 162 messages
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A La chasse au mammouth

 

Cette histoire commence quand je suis couché. « Couché »  n’est pas le mot : « vautré » serait exact. Sur une grosse femme. J’ai ma main sur son sein et ce sein est énorme : un ballon ! Elle agrippe mes doigts et en gratte ce sein. Son sien sein. Je sens un durillon sur cette masse souple. Est-ce son mamelon ? Je le crois. Je n’ose regarder son visage. Je crains qu’il soit trop laid.

Mais nous sommes nombreux dans cette yourte sombre, une yourte à yaourt où l’on parle du froid. Grand froid de Sibérie. (Largement plus au nord que mon Berry natal : l’est-elle six fois plus?). J’aime leur expliquer que je connais le froid. J’ai bivouaqué jadis par un bon moins dix huit et c’est là mon extrême. Ils ne m’écoutent pas ! Pour chasser le mammouth (on y arrive!), le grand mammouth laineux, sur la toundra glacée ouverte aux quatre vents, dans la taïga blanchie par la bise givrante, on dit des moins soixante ! Pour ces russes brutaux, ces vieux ours à fourrures, l’Allemagne du nord c’est la Côte d’Azur !

Je me décide enfin à voir ma supportrice. Et j’en suis enchanté : Un, elle est des fluettes et deux, est très jolie !

– « Mais ce gros sein ? » lui dis-je...

– « Ce n’était point mon sein ! Mais mon doudou gonflable ! »

Comme on y voit plus clair dans la yourte endormie, ma méprise est patente : son doudou (quelle enfant!) n’était qu’une baudruche, une vessie de yak gonflée modérément. J’ai pris pour mamelon l’embout où de la bouche et la langue on se colle à gonfler que veux-tu.

Fluette et très jolie, elle n’a que seize ans…

Pourquoi m’excite-tu ô ma mie ? Je suis un vieux croûton ! Que me présente-tu tes deux miches jolies plutôt que tes nichons ?

(J’ai honte mais c’est pour la rime !)

– « Ce n’est que mon turbin ! » poursuit-elle, vivace. Et tu dois m’infliger toutes tes fantaisies, et me brutaliser, me cogner, m’outrager, sur moi, tu me soumets ! Mais tiens-toi le pour dit, non, tu n’auras jamais... »

Je la coupe et propose :

– « Ta liberté de penser ?!! »

– « Qu’il est sot : mon Amour ! »

On apprend tous les jours.

Je la prends par la taille, l’entoure du bras gauche et lui dis :

– « Viens danser !»

Elle ne dit pas non. Je l’entraîne à la piste et la serre très fort pour éviter la chute : du bras droit replié, de haut en bas, je pompe comme une aile d’oiseau, de poulet déplumé. Et je pompe et je pompe et pompe et pompe encor’ : et nous nous soulevons ! Pas très haut, je l’avoue mais nous flottons quand même. Elle a les cheveux blonds, les yeux bleus un petit nez pointu et ses joues ont rosi...

Elle aime c’est certain ce léger voletage...

...

On se rassoit plus tard à la table aux chasseurs. Mon bras droit me fait mal : j’ai trop pompé dans l’air de la yourte à yaourts.

A la chasse au mammouth laineux, haineux, huileux, défensif et trompeur...

Ils iront bien sans nous ?...

 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 9 minutes, hannibal25 a dit :

moral de l'histoire?

Le mammouth étant "l'ancêtre" de l'éléphant, c'était juste pour que tu te manifestes...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Explication de texte ? Allez, on n'a pas peur, on s'expose !

 

Il y a 14 heures, Blaquière a dit :

A La chasse au mammouth

 

Cette histoire commence quand je suis couché.

L"auteur" dort !

« Couché »  n’est pas le mot : « vautré » serait exact.

Il semble même dormir profondément : vautré... =Ventré ? Dans le ventre ? De sa mère ?

Sur une grosse femme.

Oui ! Voilà la mère !

J’ai ma main sur son sein et ce sein est énorme : un ballon !

Mauvaise blague :  la mère de l'auteur est enceinte de lui, le porte dans son ventre, elle a donc "le ballon" !

Elle agrippe mes doigts et en gratte ce sein. Son sien sein.

La mère semble accepter cet enfant.

Je sens un durillon sur cette masse souple. Est-ce son mamelon ? Je le crois. Je n’ose regarder son visage. Je crains qu’il soit trop laid.

Mauvaise raison! Il ne veut pas reconnaître sa mère ! Ne veut pas s'avouer une quelconque attirance sexuelle envers elle. (le mamelon).

Mais nous sommes nombreux dans cette yourte sombre, une yourte à yaourt où l’on parle du froid. Grand froid de Sibérie.

La yourte est le ventre maternel. Le yaourt peut être le lait de la mère ou le sperme du père à l'origine de l'enfant

(Largement plus au nord que mon Berry natal : l’est-elle six fois plus?).

Ce très mauvais jeu de mot n'est qu'une diversion. La Sibérie, le froid sont le monde extérieur au ventre maternel. mais il dit aussi que le monde extérieur sera terrible comparé au cocon douillet maternel du Berry.  "Natal" : la naissance !

J’aime leur expliquer que je connais le froid. J’ai bivouaqué jadis par un bon moins dix huit et c’est là mon extrême. Ils ne m’écoutent pas ! Pour chasser le mammouth (on y arrive!),

Bien sûr le mammouth c'est le père ! Qu'il convient de chasser (pour jouir de la mère ?). Les autres occupants "nombreux" de la yourte, aussi sont le père qui méprisent totalement le fils et ne l'écoutent pas.

le grand mammouth laineux, sur la toundra glacée ouverte aux quatre vents, dans la taïga blanchie par la bise givrante, on dit des moins soixante !

Oui ! la rencontre avec le père méprisant dans ce pays glacé sera terrible ! Le fils même à dix huit ans ne sera jamais à la hauteur du père qui en a soixante.

Pour ces russes brutaux, ces vieux ours à fourrures, l’Allemagne du nord c’est la Côte d’Azur !

Oui le père est brutal ! C'est un ours !  Et poilu ! Et il ridiculisera le fils, qui n'est rien qu'un touriste de la Côte d'Azur ! le désir pour la mère en est... congelé !

Je me décide enfin à voir ma supportrice. Et j’en suis enchanté : Un, elle est des fluettes et deux, est très jolie !

Bien sûr, si ce n'est plus la mère, le fils a le droit !

– « Mais ce gros sein ? » lui dis-je...

– « Ce n’était point mon sein ! Mais mon doudou gonflable ! »

Comme on y voit plus clair dans la yourte endormie, ma méprise est patente : son doudou (quelle enfant!)

Une enfant ne saurait être la mère, elle est de la génération du fils.

n’était qu’une baudruche, une vessie de yak gonflée modérément.

Le désir peut donc renaître, "gonfler" ! Puisqu'il est acceptable. Et la vessie nous rapproche aussi du... bas ventre ! Le yak, poilu et cornu fait déjà un mâle modeste mais acceptable (même s'il ne vaut pas encore ni l'ours ni le mammouth !)

J’ai pris pour mamelon l’embout où de la bouche et la langue on se colle à gonfler que veux-tu.

Fluette et très jolie, elle n’a que seize ans…

(C'est ce que je disais!)

Pourquoi m’excite-tu ô ma mie ? Je suis un vieux croûton ! Que me présente-tu tes deux miches jolies plutôt que tes nichons ?

Le père de l'auteur était boulanger, il est toujours là qui fonde, surveille et contrôle les premiers pas "sexuels" du fils : la "mie", le "croûton", les "miches" !

(J’ai honte mais c’est pour la rime !)

– « Ce n’est que mon turbin ! » poursuit-elle, vivace. Et tu dois m’infliger toutes tes fantaisies, et me brutaliser, me cogner, m’outrager, sur moi, tu me soumets ! Mais tiens-toi le pour dit, non, tu n’auras jamais... »

La femme n'étant plus la mère en deviendrait presque une prostituée...

Je la coupe et propose :

– « Ta liberté de penser ?!! »

– « Qu’il est sot : mon Amour ! »

L'Amour, le seul, le vrai étant réservé à la mère.

On apprend tous les jours.

Je la prends par la taille, l’entoure du bras gauche et lui dis :

– « Viens danser !»

Elle ne dit pas non. Je l’entraîne à la piste et la serre très fort pour éviter la chute : du bras droit replié, de haut en bas, je pompe comme une aile d’oiseau, de poulet déplumé. Et je pompe et je pompe et pompe et pompe encor’ : et nous nous soulevons ! Pas très haut, je l’avoue mais nous flottons quand même. Elle a les cheveux blonds, les yeux bleus un petit nez pointu et ses joues ont rosi...

Elle aime c’est certain ce léger voletage...

Tout ça , c'est "l'idylle licite". Classique : s'élever = érection... passons

...

On se rassoit plus tard à la table aux chasseurs.

Voilà : le fils a fait ses preuves, il a le droit de s'asseoir à la table des hommes, il peut en être un...

Mon bras droit me fait mal : j’ai trop pompé dans l’air de la yourte à yaourts.

Il a "rempli" à son tour, sa propre yourte de yaourt ! Mais ça l'a fatigué !!! On pourrait même se demander s'il ne s'agit pas que de masturbation, avec "le bras qui fait mal"!...

A la chasse au mammouth laineux, haineux, huileux, défensif et trompeur...

Ils iront bien sans nous ?...

Il n'a plus besoin de se battre contre le père. La lutte contre le père c'est de l'histoire ancienne. Que dis-je de l'histoire : c'est de la préhistoire !

 

 

 

 

 

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