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Equateur : les équatoriens vont ils reconduire la révolution citoyenne ?


DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/après-10-ans-de-présidence-de-correa-léquateur-à-lheure-du-choix/ar-AAn4Uoy?li=AA4RHx&ocid=spartandhp

 

Les Équatoriens élisent dimanche le successeur du président socialiste Rafael Correa, qui ne se représente pas. Avec une population partagée entre envie de continuité et rejet de la révolution citoyenne, l'issue du scrutin demeure incertaine.

La fin du Kirchnerisme en Argentine, la destitution de Dilma Roussef au Brésil, les difficultés du chavisme et de Nicolas Maduro au Venezuela… En Amérique latine, la gauche progressiste a du plomb dans l'aile. Dimanche 19 février, ce sera au tour de "la révolution citoyenne" de Rafael Correa en Équateur de passer sur le grill électoral et de s'en remettre au jugement des urnes. En l'absence du leader charismatique, qui ne se représente pas après trois mandats et 10 ans à la tête du pays, le scrutin pourrait être le plus serré de l'histoire récente de la nation andine. Rafael Correa laisse un pays modernisé, mais en proie à une crise économique et à plusieurs scandales de corruption.

L'Équateur, pays producteur de pétrole, a vu son économie dollarisée être affectée par la chute du prix du brut et la hausse du cours du billet vert. Cette crise a généré un profond mécontentement au sein des classes moyennes, lasses aussi des confrontations du président sortant avec les milieux d'affaires, les populations indigènes, les défenseurs de l'environnement ou les médias.

L'issue du scrutin devrait se jouer entre le favori des sondages, l'ex-vice-président Lenin Moreno, candidat d'Alliance Pays (AP, au pouvoir), et l'ancien banquier Guillermo Lasso, principal leader de la droite, sous l'étiquette du mouvement Creador de oportunidades ("Créér des opportunités"), qui a pour sigle CREO ("je crois", en espagnol)

............

La corruption, thématique de campagne

 

Guillermo Lasso a appelé à "voter pour le changement afin de lutter contre la corruption", affirmant que le gouvernement "ne veut pas que nous sachions qui sont les bénéficiaires des pots-de-vin d'Odebrecht", un groupe de construction brésilien impliqué dans un scandale de corruption.

Dans le cadre de l'enquête sur ce scandale, la justice américaine a révélé que le groupe Oderbrecht avait payé environ 33,5 millions de dollars entre 2007 et 2016 à des fonctionnaires en Équateur. Personne n'est encore inculpé et le gouvernement a averti qu'il n'admettrait pas d'accusations "sans preuve", Rafael Correa estimant qu'elles ne sont que "les distorsions qui surgissent toujours en période électorale". Un ex-ministre, Carlos Pareja, est toutefois mis en cause pour une autre affaire impliquant l'entreprise pétrolière publique Petroecuador, où a été mentionné le nom du vice-président Jorge Glas, candidat à sa réélection.

"On touche là à un grand thème de la révolution citoyenne : la réforme de la justice pour lutter contre la corruption. Cependant, celle-ci n'a jamais abouti", explique Marie-Esther Lacuisse. "Les scandales de corruption vont avoir un impact sur le vote d'une élite urbaine mais pas forcement dans le reste de l'électorat car ce sont malheureusement des pratiques assez banalisées en Équateur. Il est peu probable que ce soit un élément déterminant du résultat des élections."

À défaut d'éloigner des électeurs en raison des accusations de corruption, "ces scandales peuvent cependant apporter une certaine méfiance envers la révolution citoyenne, qui n'aura jamais réussi à imposer un contrôle citoyen sur les institutions", nuance toutefois la chercheuse.

 

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