La version finale du rapport McLaren, dévoilé ce vendredi à Londres, est explosive. Le juriste canadien Richard McLaren, qui a mené les investigations, a étalé une à une les preuves d'un dopage généralisé et couvert par l'État en Russie entre 2011 et 2015.

Le juriste évoque une "conspiration institutionnelle" dans laquelle seraient impliqués le ministère des Sports, l'agence russe antidopage, le laboratoire antidopage de Moscou ou encore... les services secrets, le tout dans le but de manipuler et fausser les résultats des contrôles de ses athlètes.

Dans la journée, le ministère a démenti dans un communiqué l’existence d’un tel programme de dopage d’État : "Le ministère des Sports de Russie dément tout programme de soutien du gouvernement pour le dopage et continuera à lutter contre le dopage en appliquant une tolérance zéro".

JO de Londres, de Sotchi...

Le premier volet du rapport, divulgué en juillet, avait mis au jour une tricherie spécifique pour les JO-2014 d’hiver, organisés à Sotchi en Russie.

Le rapport final dévoilé vendredi étend la fraude à l’ensemble des grandes compétitions qui ont donc eu lieu durant la période 2011-2015: Jeux Olympiques de Londres 2012, championnats du monde d'athlétisme 2013 à Moscou...*

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