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Les pauvres et l'éthique de la question sociale


Savonarol

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Membre, 60ans Posté(e)
larabe Membre 319 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
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Et si au lieu de brandir une pancarte plus 1 comme un gosse vous donniez un avis éclairé sur cette question ?

Mais, je constate que l'intelligence est un mot absent de votre vocable à trois sous..

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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La curiosité, le besoin de se transcender, ce qui différencie l'homme de l'animal et qui justifie l'Histoire de l'humanité. Et ça n'est pas une histoire de mérite, précisément. C'est tout le sens de mon sujet : doit-on considérer que le pauvre mérite d'être aider à s'extraire de sa condition si lui même n'en a pas la volonté ? Et ce faisant : la notion d'égalité sociale n'est pas pas simplement un doux rêve idéologique basé (une fois de plus) sur la volonté de quelques uns à idéaliser une catégorie de la population qu'ils ne connaissent pas ?

Si l'égalité parfaite est bien un mythe il n'empêche que c'est un idéal vers lequel il faut tendre, ne serait-ce que pour la question de celui qui déciderait de ce qu'est un individu supérieur ou un individu qui ne l'est pas.

Tu dois bien te rendre compte que la richesse n'est pas synonyme de culture supérieure ou de supériorité intellectuelle, non?

Il y a bien des riches peu cultivés et idiots, surtout ceux qui sont nés dedans.

J'en sais rien, la question que je pose n'est pas de l'ordre du mérite, elle est celle-ci : pourquoi devrions nous décider à la place des prolos ce qui est bon pour eux ? En quoi la manière de penser de nos riches élites démocratiques est elle plus légitime que celle de nos anciennes riches élites royales ? Au final, le haut décide toujours de l'agencement du bas, nous pensons toujours à la place des pauvres ce qui est le mieux pour eux, sans jamais les consulter car si nous le faisions, nous nous apercevrions qu'ils n'ont pas la moindre idée de comment s'agencer eux-même. (ont-ils seulement une conscience de classe ? ou sont-ils juste corporatistes ?)

Tu veux parler de quoi lorsque tu penses qu'un tiers déciderait de ce qui est bien pour les prolos et que tu l'associes à la question sociale : d'argent dont nous avons tous besoin? Il faudrait vraiment te démontrer que l'argent est nécessaire (RSA, APL, retraites, etc...)? Ou de l'éducation dont l'enjeu réside précisément dans le fait d'éveiller à la culture?

Et puis il s'agit moins de la façon de penser de nos élites (qui nous prennent pour des idiots, cela va sans dire) que du système démocratique qui est à mon avis totalement indépassable et qu'il faudrait même dépoussiérer pour le faire renaître.

Alors si nous prenons acte du fait que le pauvre n'est doué que pour sa tâche (quelqu'elle soit) nous devons dans le même temps admettre, avec la même lucidité, qu'il n'est pas à même de prendre des décisions pour ce qui concerne l'avenir du pays, par exemple, et donc repenser totalement ce système démocratique qui permet cette folie de l'impliquer dans la vie politique du pays. Non ?

Et se livrer pieds et poing liés à une forme de dictature où la dignité humaine n'aurait plus sa place?

Le problème des démocraties c'est au contraire qu'elles s'appellent démocratie mais qu'elles n'ont en réalité que peu de mécanismes de contrôle de la part du peuple.

Ne serait-ce que le principe de la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif, juridique) qui en est le fondement je vois difficilement comment être contre!

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