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Faut il réformer le droit de vote ?


art-chibald

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Prouve déjà que mon idée est nulle, c'est pas gagné...

Le vote est un droit, pas une obligation ! Ce serait débile de contraindre les gens à voter, s'ils veulent laisser aux autres le soin de décider de leur avenir c'est leur droit, on est pas en dictature. Au pire il mettront un bulletin blanc ou feront semblant dans l'isoloir.

Rêve pas, ta Marine ne passerait pas pour autant, tu ne représentes qu'1 français sur 6 au max ne l'oublie pas. Et ce n'est pas aux politiciens de passer un examen, Babar ou Schtroumpf grincheux pourraient aussi se présenter, la démocratie veut que ce soit le peuple qui choisit.

Oui, mais quand on voit un parti qui fait deux pourcents aux présidentielles et qui a un groupe à l'assemblée grace aux magouilles qui en découlent.....on se dit que le vote est vraiment un semblant de démocratie!

Petits arrangements entre copains!

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Invité Vintage
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Oui, on pourrait tout à fait rétablir l'obligation de résidence. Mais il me semble déjà primordial de restaurer le suffrage censitaire : seuls ceux qui acquittent l'impôt direct devraient être en mesure de trancher entre les propositions budgétaires. Ca limiterait la démagogie.

Retour à Athènes alors.

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Invité The Black Cat
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Idée séduisante.

Idée absurde plutôt : de tels types de tests qui sont des outils en psychologie essentiellement ne sont en aucun cas fiables à 100%, fournissent des résultats interprétables et qui ne valent rien isolés les uns des autres.

Et quand bien même on prendrait cette idée en compte, quels tests retenons-nous ? Test de QI ? Typologie de Jung ? Test du développement moral de Kohlberg ? Encore d'autres ?

Une fois les tests retenus, quel critère d'éligibilité retient-on ? Quel QI minimum ? Quels psychés du modèle jungien ? Quel niveau de développement moral minimum faut-il ?

Autant de questions qui nécessitent l'instauration de critères plus ou moins arbitraires, ajustables aux besoins du moment. Et quid de ceux qui du coup ne passent pas les tests avec succès ? Quels droits leurs sont ôtés ?

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Invité The Black Cat
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Invité The Black Cat
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Oui, on pourrait tout à fait rétablir l'obligation de résidence. Mais il me semble déjà primordial de restaurer le suffrage censitaire : seuls ceux qui acquittent l'impôt direct devraient être en mesure de trancher entre les propositions budgétaires. Ca limiterait la démagogie.

Bien au contraire : une forme de démagogie serait accrue immédiatement. Ceux qui s'acquitteraient de l'impôt seraient immédiatement un électorat exposé aux arguments que leurs impôts ne devraient pas servir à aider le pauvre et ce quelque soit la condition de ce dernier (travailleur pauvre, retraité pauvre, etc.).

On sombrerait davantage dans une démagogie déjà existante qui fait que celui qui paye devrait avoir tous les droits par rapport ET sur celui qui ne paye pas, ce qui poussera à l'instauration d'un Etat minimaliste, renforçant les inégalités sociales et terreaux d'une société désordonnée.

Pire, ceux qui disposeront de ce droit seront amenés à résister, à empêcher socialement d'autres de l'acquérir, faisant qu'une forme ségrégation sociale et politique conduira les classes détentrices du droit de vote à avoir une attitude consistant à défendre un privilège.

De plus, tous sans exception, nous payons une part à l'Etat ou à une administration différente (collectivités locales, sécurité sociale, etc.) par la TVA, par des cotisations (quiconque bossant ou ayant une pension de retraite ayant des cotisations à s'acquitter), etc. En quoi celui qui ne paye pas l'impôt sur le revenu mais cotise en faisant un boulot à mi-temps ou sous-payé serait-il moins légitime à voter, alors qu'il participe également aux finances publiques et à l'activité économique du pays ?

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art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
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Ca fait quelques années maintenant que je suis sur ce forum et je peux te dire que ce qu'il revient souvent dans la rubrique politique c'est des gens votant à gauche ou à droite dire à ceux qui ne votent pas comme eux qu'ils sont débiles, qu'ils ne comprennent rien à rien, que leur candidat est un menteur, un voleur que sa politique menée a mené le pays au bord du gouffre etc;.... et qu'il faut vraiment être un débile profond pour avoir voté pour lui.

Alors ta proposition de ne pas laisser voter ceux qui ne comprennent rien à rien revient finalement à interdire à tout le monde ou presque de voter.

Il faudrait donc que un enfant même si il est majeur civilement ne puisse voter que si il est indépendant financièrement de ses parents?

La sagesse c'est aux hommes et femmes politiques et aux représentants syndicaux ainsi qu'à tous ceux qui se servent des collégiens et des lycéens en les appelant à manifester pour une cause qui bien souvent ne les concerne même pas ou pas avant pas mal d'années (entre temps les choses auront changées par ce que c'est dans l'ordre des choses) qu'il faudrait l'inculquer.

Quand au fait qu'ils "votent contre vous" les enfants ne sont pas les clones des parents et ils ont parfaitement le droit de voter et penser différemment sans en déduire pour autant qu'ils font une crise d'adolescents attardés.

Celui qui le nourrit c'est celui qui cotise et paye des impôts et pas celui pour qui on vote. C'est peut être ça qu'il faudrait faire rentrer dans la tête de la plus part des gens, leur faire entendre et comprendre que quand ils votent pour un élu qui leur promet de leur en donner toujours plus c'est automatiquement faire payer plus les français et donc et ou eux par voie directe en payant plus d'impôts et de taxes, soit par voie indirecte par ce que ceux qui payent plus feront supporter a un moment ou un autre le prix de ces hausses à leurs clients et donc au final a eux.

A tout moment on peut tous faire parti soit de ceux qui sont des "assistés" soit de ceux qui "nourrissent".

Quand à ceux que j'appelle des "professionnel de l'assistanat" si tout n'était pas mis en place pour le favoriser il n'y en aurait plus ou presque plus. A l'heure ou tout est informatiser je trouve aberrant que les services et administration ne soient pas tous reliés entre eux pour savoir ce qu'une personne à déjà reçu comme aide ni si elle ne cumule pas tout un tas d'aide auquel elle n'aurait peut être pas le droit. Alors même si je ne raffole pas de ce genre de personne ça n'est pas a eux qu'il faut jeter la pierre en tout premier c'est à nos élus qui n'ont rien fait pour mettre en place un système ou tout ça serait du domaine de l'impossible.

Si elle bosse pas c'est peut être en accord avec son conjoint et le fait qu'elle ne fasse rien chez elle ne concerne que le couple en lui même, on à pas à intervenir ni a s'y immiscer en interdisant à celui qui ne bosse pas de voter ou alors il faudrait aussi l’interdire à celui des deux qui bosse pour avoir cautionner le fait que l'autre ne bosse pas.

C'est idiot de voter pour quelqu'un pour son physique. Mais que veux tu faire pour empêcher cela? Faire remplir un formulaire ou la personne s'engagerait à ne pas le faire.

Finalement non je ne trouve pas que cette idée soit bonne par ce que tout le monde ou presque finirait pas être interdit de voter.

Sur certains points je me voulais provocateur exprès... je répondrai un peu plus en détail ce soir mais j'aimerais avoir l'avis de tous sur ce point :

Faudrait il supprimer le droit de vote aux enfants domiciliés chez leurs parents quel que soit l'âge ?

Je serais plutôt favorable à cette idée, à étudier en tout cas.

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Invité The Black Cat
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Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
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Sur certains points je me voulais provocateur exprès... je répondrai un peu plus en détail ce soir mais j'aimerais avoir l'avis de tous sur ce point :

Faudrait il supprimer le droit de vote aux enfants domiciliés chez leurs parents quel que soit l'âge ?

Je serais plutôt favorable à cette idée, à étudier en tout cas.

En vertu de quel principe au juste ? Si on faisait pareille chose, actuellement, près d'un quart des jeunes adultes de 25 ans et moins seraient alors d'un l'incapacité de voter, à cause d'une crise économique qui pousse une partie de la jeunesse à repousser ses projets d'indépendance pour des raisons financières.

On doit sanctionner par une réduction des droits politiques une bonne partie des jeunes bénéficiant d'une solidarité intergénérationnelle, familiale et informelle parce que la crise est passée par-là ? Absurde. Ce serait une double sanction difficile à justifier d'une quelconque manière.

Pire, le jeune de 25 ans vivant chez papa/maman et cherchant à obtenir un doctorat de physique par exemple serait sans droits politiques par rapport à un ado de 17-18 ans qui, ayant choisi la voie de la formation pro dès ses 14 ans et serait alors déjà autonome financièrement et pourrait voter ? Ainsi on accorderait le droit de vote pour ceux seulement capables de rapidement entrer dans le monde du travail, faisant que l'école ne servirait strictement plus à former des citoyens mais de bons travailleurs et faisant passer à la trappe par cette logique tout enseignement d'une culture générale quelconque au profit d'enseignements pratiques sur un métier donné ?

Ajoutons que seuls les enfants de riches familles disposant d'une rente les rendant capables d'avoir une vie à part des parents pourront alors être formés à des métiers nécessitant un haut niveau d'étude tout en jouissant de droits politiques ?

J'ai quelques doutes sur l'efficience d'une telle proposition pour améliorer la vie démocratique d'un pays...

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art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, mais quand on voit un parti qui fait deux pourcents aux présidentielles et qui a un groupe à l'assemblée grace aux magouilles qui en découlent.....on se dit que le vote est vraiment un semblant de démocratie!

Petits arrangements entre copains!

Bienvenue en politique :hehe:

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art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
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Bien au contraire : une forme de démagogie serait accrue immédiatement. Ceux qui s'acquitteraient de l'impôt seraient immédiatement un électorat exposé aux arguments que leurs impôts ne devraient pas servir à aider le pauvre et ce quelque soit la condition de ce dernier (travailleur pauvre, retraité pauvre, etc.).

On sombrerait davantage dans une démagogie déjà existante qui fait que celui qui paye devrait avoir tous les droits par rapport ET sur celui qui ne paye pas, ce qui poussera à l'instauration d'un Etat minimaliste, renforçant les inégalités sociales et terreaux d'une société désordonnée.

Pour en connaître je sais que ceux qui paient un plus d'impôts que la moyenne ont l'impression d'être rackettés au bénéfice de ceux qu'ils considèrent comme assistés.

Les premiers ne seraient pas systématiquement opposés à une rstriction du droit de vote de ces derniers... sans en calculer les conséquences !

Et dans un autre registre, Giscard ne s'est pas gêné pour modifier indirectement le droit de vote en abaissant la majorité à 18 ans dans un but purement électoraliste !

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Bienvenue en politique :hehe:

Oui, le terme politique n'est pas le meilleur, mafia peut être?

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art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
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Oui, le terme politique n'est pas le meilleur, mafia peut être?

C'est synonyme :smile2:

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Invité The Black Cat
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Pour en connaître je sais que ceux qui paient un plus d'impôts que la moyenne ont l'impression d'être rackettés au bénéfice de ceux qu'ils considèrent comme assistés.

Les premiers ne seraient pas systématiquement opposés à une rstriction du droit de vote de ces derniers... sans en calculer les conséquences !

Vous venez de démontrer que tout ça relève du ressenti : "ont l'impression d'être rackettés" par ceux "qu'ils considèrent comme assistés".

Vous dénoncez ceux qui votent par émotivité. Quid de l'émotivité de celui qui paye des impôts et qu'on flatte par des arguments démagogiques de baisses d'impôts tout en leur garantissant des droits élevés ? Selon votre logique, ces personnes seraient interdites de droit de vote, puisqu'on fait appel à leur colère de contribuable spoliés pour aider des pauvres présentés comme ingrats.

Vous apportez la preuve de ce que je démontre : immédiatement, une démagogie axée essentiellement vers les contribuables sera élaborée et conçue pour développer la colère d'un impôt prétendument trop lourd, destiné à payer des pauvres ingrats. Cette démagogie existe déjà, certes, mais elle serait immédiatement renforcée si on restreint le vote au niveau d'imposition qu'on s'acquitte.

Certains pousseraient même au paroxysme cette logique, en affirmant que celui qui paye plus devrait avoir une voix plus forte, faisant que celui qui paye 14% de taux marginal uniquement verrait sa voix moins compter que celui qui s'acquitte d'un taux marginal 45%. Ce qui serait l'affirmation totale d'une ploutocratie, d'un régime ouvertement et totalement au service des plus fortunés au détriment des plus modestes, payant l'impôt ou non.

Et dans un autre registre, Giscard ne s'est pas gêné pour modifier indirectement le droit de vote en abaissant la majorité à 18 ans dans un but purement électoraliste !

Ce qui lui a totalement desservi en 1981, puisqu'il n'a pas été reconduit. Il y a de meilleurs exemples à souligner que celui-ci.

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Invité The Black Cat
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Invité The Black Cat
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Au contraire, la meilleure protection pour la démocratie serait de rendre le vote obligatoire, sous peine d'une amende.

Ainsi plus aucune catégorie de population ne serait délaissée et volontairement oubliée, et nous serions beaucoup moins otages de minorités bruyantes qui dictent leurs lois à la majorité silencieuse.

Les politiciens ignorent volontairement les intérêts de ceux qui sociologiquement se désintéressent de leur droit de vote.

L'obligation du vote ne change rien. Un pays comme la Belgique ayant le vote obligatoire n'est pas épargné par les crises politiques et les périodes de tensions sociales à cause d'un personnel politique à moitié sourd (pour rester dans la mesure). De plus, ceux qui seraient contraints de voter alors qu'ils ne voteraient pas en temps normal seraient tentés par le vote blanc, qui revient à ne pas se prononcer et qui n'est jamais comptabilisé.

En gros, cela ne change strictement rien, à part créer une contrainte qui ne rime à pas grand chose.

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Invité The Black Cat
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Poussons le raisonnement à son paroxysme : quiconque présentant ici une proposition visant essentiellement à restreinte le droit de vote serait-il prêt à perdre alors en vertu de ces critères sélectifs ce droit ? Qu'est-ce qui vous fait croire que vous seriez épargné par rapport aux autres, ou que vos enfants, vos proches, vos amis, etc. Bref ceux à qui vous tenez seraient aussi épargnés ?

Prenons l'exemple du vote restreint en fonction de la présence des enfants au domicile parental : votre bourgeoise vous annonce qu'elle est enceinte. Neuf mois plus tard, le bonheur est à son comble. Vient finalement ses 18 ans : il ou elle annonce qu'il veut faire des études de biologie, de droit, de physique, etc. Bref, des études longues. 5 ans minimum pour être diplômé à un niveau jugé suffisant pour avoir un job. Donc, jusqu'à ses 23 ans minimum, ce gosse serait potentiellement amené à vivre chez vous, car les études, ça coûte de l'argent. Que se passe-t-il lorsqu'il décide de faire un doctorat ? Ou qu'il ne trouve pas de taf parce que les recruteurs sont frileux en période de crise ou jugent son expérience insuffisante ? En quoi est-ce juste ?

Autre exemple, celui du vote fonction de l'impôt. Vous menez une vie très bien, marié, des gosses, un bon job. Et là boom ! Accident de la vie : la boîte dans laquelle vous bossez fait faillite, vous vous retrouvez au chômage et ne payez plus d'impôt. Conséquence, parce que votre boss a coulé sa boîte, vous êtes soudainement privé de droits politiques. En quoi est-ce juste ? En quoi est-ce raisonnable ? Pire, comment gère-t-on administrativement une chose pareille quand on sait qu'un parcours pro est jonchée de périodes d'activité impliquant potentiellement l'impôt et période de crise où le chômage s'accroît et où vous ne payez plus l'impôt et donc serez privé de droits politiques de façon intermittente ?

Enfin, prenons les critères fondés sur des tests psychométriques (comme le suggère un ancien collègue d'Alain). Vous êtes dans la moyenne, vous bénéficiez donc de droits politiques, puisque ayant des résultats suffisants. Puis vous devez repasser le test, et là le couperet tombe : vous êtes 2 points en dessous du QI minimum requis pour accéder aux droits politiques. La cause ? Ben le correcteur a commis une erreur. Bref, vous perdez vos droits sur la base d'une erreur qui, dans la réalité, n'a pas forcément de pertinence pour dire si vous êtes assez intelligent, psychologiquement convenable pour voter ou pas.

On baigne dans chaque cas dans des situations où sur la base d'éléments extérieurs à notre volonté, nous perdons un droit. En quoi est-ce pertinent de mettre en place pareilles mesures restrictives aussi arbitraires et absurdes ? Ou, pour être vulgaire : à quel point êtes-vous idiots pour mettre en place votre propre servitude, à être les artisans d'un système qui sera injuste au possible contre vous ?

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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C'est synonyme :smile2:

:smile2:

Quand le chômage monte et le pouvoir baisse, il faut diminuer proportionnellement le nombre de députés et de sénateurs, 1%de chômage, 1% virés tirés au hasard.

Si ça ne tombe pas juste, on arrondi au chiffre supérieur, naturellement(on ne peut pas coupé du vide)

Je crois qu'actuellement ils ne seraient plus que 10 à courir dans tous les coins pour booster l'économie.:smile2:

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Invité Simplicius
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Invité Simplicius
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Bien au contraire : une forme de démagogie serait accrue immédiatement. Ceux qui s'acquitteraient de l'impôt seraient immédiatement un électorat exposé aux arguments que leurs impôts ne devraient pas servir à aider le pauvre et ce quelque soit la condition de ce dernier (travailleur pauvre, retraité pauvre, etc.).

On sombrerait davantage dans une démagogie déjà existante qui fait que celui qui paye devrait avoir tous les droits par rapport ET sur celui qui ne paye pas, ce qui poussera à l'instauration d'un Etat minimaliste, renforçant les inégalités sociales et terreaux d'une société désordonnée.

Pire, ceux qui disposeront de ce droit seront amenés à résister, à empêcher socialement d'autres de l'acquérir, faisant qu'une forme ségrégation sociale et politique conduira les classes détentrices du droit de vote à avoir une attitude consistant à défendre un privilège.

De plus, tous sans exception, nous payons une part à l'Etat ou à une administration différente (collectivités locales, sécurité sociale, etc.) par la TVA, par des cotisations (quiconque bossant ou ayant une pension de retraite ayant des cotisations à s'acquitter), etc. En quoi celui qui ne paye pas l'impôt sur le revenu mais cotise en faisant un boulot à mi-temps ou sous-payé serait-il moins légitime à voter, alors qu'il participe également aux finances publiques et à l'activité économique du pays ?

Non, non, tu t'égares. Le suffrage censitaire est, au contraire, garant de sagesse, puisque donnant le droit de vote à ceux qui ont fait preuve de prudence, de sens gestionnaire avisé, de retenue et d'ascèse, en un mot de bonne intelligence économique. Ils savent, mieux que quiconque, mettre leur expérience au service de la communauté et tirer vers le haut les autres. Comment ceux qui auraient échoué sur le plan personnel pourraient-ils prétendre décider judicieusement pour lev groupe ? Ecoute-t-on un général défait ?

Autre exemple, celui du vote fonction de l'impôt. Vous menez une vie très bien, marié, des gosses, un bon job. Et là boom ! Accident de la vie : la boîte dans laquelle vous bossez fait faillite, vous vous retrouvez au chômage et ne payez plus d'impôt. Conséquence, parce que votre boss a coulé sa boîte, vous êtes soudainement privé de droits politiques. En quoi est-ce juste ? En quoi est-ce raisonnable ? Pire, comment gère-t-on administrativement une chose pareille quand on sait qu'un parcours pro est jonchée de périodes d'activité impliquant potentiellement l'impôt et période de crise où le chômage s'accroît et où vous ne payez plus l'impôt et donc serez privé de droits politiques de façon intermittente ?

Eh bien, oui ! En quoi est-ce absurde ? L'inscription sur les listes électorales s'effectue bien en fonction d'un critère domiciliaire. Pourquoi la mise à jour des données fiscales serait-elle impossible à opérer ? c'est là vision médiévale d'une administration qui serait inapte à assurer le moindre suivi.

Il serait parfaitement normal que la démonstration temporaire de capacités moindres entraîne la révocation temporaire du droit de suffrage, jusqu'à retour à meilleure fortune. En quoi le principe d'une période de guérison est-il choquant ? Laisse-t-on conduire quelqu'un sous psychotrope ?

On sombrerait davantage dans une démagogie déjà existante qui fait que celui qui paye devrait avoir tous les droits par rapport ET sur celui qui ne paye pas, ce qui poussera à l'instauration d'un Etat minimaliste, renforçant les inégalités sociales et terreaux d'une société désordonnée.

Pourquoi l'Etat devrait-il collectiviser, de façon obligatoire, ce que l'évergétisme assure pour le maintien de la cohésion sociale ? En quoi est-il sage de tout abdiquer à l'Etat ? C'est là vision infantile.

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Invité The Black Cat
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Non, non, tu t'égares. Le suffrage censitaire est, au contraire, garant de sagesse, puisque donnant le droit de vote à ceux qui ont fait preuve de prudence, de sens gestionnaire avisé, de retenue et d'ascèse, en un mot de bonne intelligence économique. Ils savent, mieux que quiconque, mettre leur expérience au service de la communauté et tirer vers le haut les autres. Comment ceux qui auraient échoué sur le plan personnel pourraient-ils prétendre décider judicieusement pour lev groupe ? Ecoute-t-on un général défait ?

Ça, c'est la vision très idéaliste de la chose. Le fait est qu'en restreignant le droit de vote à la condition de la fortune, le discours démagogique portera sur cette classe de personne ayant la fortune suffisante et à qui on fera un discours taillé sur mesure pour accusé les non-détenteurs de fortune d'être un poids, des idiots, des incapables, des dangers, etc. Bref, une démagogie réservée à une fraction de personnes, mais démagogie tout de même.

Il est terriblement naïf de penser qu'en restreignant le suffrage aux seuls détenteurs d'un minimum de fortune nous limiterions la démagogie. Pire, leurs décisions se concentreront sur leurs intérêts exclusifs, et non dans l'intérêt de la globalité d'une population.

Vous idéalisez bêtement une restriction qui n'a rien de positif et qui, par la même occasion, pourrait vous exclure du processus décisionnel.

Eh bien, oui ! En quoi est-ce absurde ? L'inscription sur les listes électorales s'effectue bien en fonction d'un critère domiciliaire. Pourquoi la mise à jour des données fiscales serait-elle impossible à opérer ? c'est là vision médiévale d'une administration qui serait inapte à assurer le moindre suivi.

Il serait parfaitement normal que la démonstration temporaire de capacités moindres entraîne la révocation temporaire du droit de suffrage, jusqu'à retour à meilleure fortune. En quoi le principe d'une période de guérison est-il choquant ? Laisse-t-on conduire quelqu'un sous psychotrope ?

Comparer la situation économique individuel difficile à une maladie est absurde. Vous devez tout ignorer de la réalité sociale : la pauvreté s'hérite, la fortune aussi, sachant que cette dernière ne cesse de se concentrer dans une poignée de mains si rien n'intervient pour l'empêcher. Créer une classe d'individus qui tantôt seront des défenseurs zélés d'un ordre quand la bonne fortune sera de leur côté, pour ensuite en faire des parias sociaux qu'on doit éloigner le plus possible de tout processus décisionnel quand la fortune les abandonne, afin qu'ils ne puissent remettre en question les privilèges des autres.

C'est un système de ségrégation sociale qui affirme haut et fort la ploutocratie la plus totale, dictature des fortunés, seuls maîtres du destin de tout un pays et de toute une population qui n'a pas forcément le même intérêt qu'une poignée d'individus. Ce n'est plus tellement une démocratie contemporaine. Juste une régression politique de 200 ans ignorant bêtement toute une réalité et une histoire politique, sociale et économique.

Et oui, administrativement, ce ne serait pas impossible. Mais ce serait d'autant plus l'affirmation d'un Etat qui s'accorderait le droit de dire qui peut lui dicter sa politique. Ce n'est plus tellement démocratique.

Trouveriez-vous légitime que je vous ôte tout droit politique parce que la fortune vous fait défaut ? Est-ce uniquement sur ce critère que je pourrais me permettre de juger votre aptitude à prendre une bonne décision pour le pays, d'élire un bon représentant ? Est-ce que vous trouveriez raisonnable que mes intérêts prévalent sur les vôtres et que pour garder ma fortune et mon pouvoir, je décide de vous écarter de tout processus décisionnel amenant à un éventuel partage de cette fortune et pouvoir pour améliorer votre condition et vous affranchir de certains fardeaux, d'avoir la possibilité de vous opposer à une décision potentiellement injuste à votre endroit ?

Si vous me répondez oui, alors c'est que vous êtes servile. Et ça me décevrait énormément de votre part...

Pourquoi l'Etat devrait-il collectiviser, de façon obligatoire, ce que l'évergétisme assure pour le maintien de la cohésion sociale ? En quoi est-il sage de tout abdiquer à l'Etat ? C'est là vision infantile.

L'évergétisme comme garantie de la cohésion sociale ? Regardez donc les USA, pays faisant de la bienfaisance privée une norme : la criminalité est l'une des plus élevée du monde développé, avec une criante pauvreté, des écarts énormes d'espérance de vie, une éducation complètement inégale, etc.

On peut rêver d'un meilleur modèle.

Et comment doit-on considérer un Etat qui juge qui est apte ou non à voter au gré de la fortune ? Je trouve au contraire très infantilisant venant de cet Etat de traiter ceux qui n'ont pas la fortune de leur côté comme des incapables, des impotents par essence et vides de toute conscience. Si vous vous trouviez du côté de ces personnes exclues, je doute que vous défendriez davantage cette proposition.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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On ne parle pas de condition sociale mais d'intelligence, je ne suis pas sûr qu'il y en ait moins dans le "petit" peuple. Un débile ne sait pas où est son intérêt donc ce que je suggère lui serait profitable.

Peu importe, puisqu'à ce compte là l'intelligence ne garantit pas qu'on va l'utiliser pour le bien collectif plutôt que pour nos intérêts individuels ou les intérêts de quelques uns. L'intelligence peut être au service du bien comme du mal : elle n'est pas un gage de moralité.

Nulle part je n'insinue qu'il n'y a qu'une seule solution pour bien voter, ce qui n'aurait pas de sens. L'aptitude à BIEN voter n'est pas une évidence pour tous, c'est une réalité.

Je pense qu'il faudrait à minima pour voter de façon responsable être capable de mettre son intérêt personnel en retrait pour considérer la société dans son ensemble. Paradoxalement ton raisonnement pourrait se retourner contre toi, puisque tu sembles vouloir exclure les "assistés" de leur droit de vote comme si c'était une catégorie prédéterminée et condamnée à rester dans son statut actuel.

Considérer la société dans son ensemble t'aurait permis de remarquer qu'il y a plus de demandeurs d'emplois que d'offres à pourvoir et que ça ne va pas en s'arrangeant avec la conjoncture économique actuelle. Ou encore que nous avons tous intérêt à redistribuer l'argent en faveur des plus pauvres, ne serait-ce que dans l'éventualité où nous perdrions notre emploi. Ou même que nous avons intérêt à financer un minimum ceux qui autrement n'auraient rien, car cela fait vivre l'économie du pays au lieu d'augmenter les épargnes privées. etc... etc... et ce ne sont pas les arguments qui manquent.

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Invité Quasi-Modo
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L'obligation du vote ne change rien. Un pays comme la Belgique ayant le vote obligatoire n'est pas épargné par les crises politiques et les périodes de tensions sociales à cause d'un personnel politique à moitié sourd (pour rester dans la mesure). De plus, ceux qui seraient contraints de voter alors qu'ils ne voteraient pas en temps normal seraient tentés par le vote blanc, qui revient à ne pas se prononcer et qui n'est jamais comptabilisé.

En gros, cela ne change strictement rien, à part créer une contrainte qui ne rime à pas grand chose.

Ils seraient pour certains tentés, mais pour d'autres non.

Et rien n'empêcherait de prendre en compte la méthode NOTA (None Of The Above) qui veut qu'une majorité de bulletins NOTA (ou de bulletins blancs) signifierait la nécessité de réorganiser des élections avec d'autres candidats. C'est une méthode qui serait vraiment un plus dans une démocratie comme la nôtre où les mêmes têtes réapparaissent constamment en dépit de passifs judiciaires.

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Ils seraient pour certains tentés, mais pour d'autres non.

Et rien n'empêcherait de prendre en compte la méthode NOTA (None Of The Above) qui veut qu'une majorité de bulletins NOTA (ou de bulletins blancs) signifierait la nécessité de réorganiser des élections avec d'autres candidats. C'est une méthode qui serait vraiment un plus dans une démocratie comme la nôtre où les mêmes têtes réapparaissent constamment en dépit de passifs judiciaires.

Ne faites pas trop le pari du vote contraint impliquant le choix d'un candidat. Si personne ne trouve grâce aux yeux d'un électeur, il ne votera pour aucun d'entre eux.

S'il y a prise en compte des bulletins blancs, c'est déjà nettement plus pertinent. Cependant, dans un tel type de modèle subsiste le risque de vacance gouvernementale. Non pas que cela soit fatal - un pays comme la Belgique a su tenir un sacré moment sans gouvernement grâce à une solide administration - mais que cela peut ralentir le processus de réforme à l'échelle nationale. Plus problématique, cela peut conduire à la vacance d'administrations au niveau local (si on applique cette règle aussi aux échelons locaux, ce qui est en revanche bien plus handicapant sur un certain nombre de missions).

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art-chibald Membre 3 636 messages
Baby Forumeur‚
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En vertu de quel principe au juste ? Si on faisait pareille chose, actuellement, près d'un quart des jeunes adultes de 25 ans et moins seraient alors d'un l'incapacité de voter, à cause d'une crise économique qui pousse une partie de la jeunesse à repousser ses projets d'indépendance pour des raisons financières.

On doit sanctionner par une réduction des droits politiques une bonne partie des jeunes bénéficiant d'une solidarité intergénérationnelle, familiale et informelle parce que la crise est passée par-là ? Absurde. Ce serait une double sanction difficile à justifier d'une quelconque manière.

En vertu du principe que quand on est à la charge des parents on a pas la même vision de la société que quand on doit s'assumer seul. Or, pour choisir un candidat qui influera sur le cours de notre vie d'adulte indépendant il faut avoir vécu cette expérience. Vivre chez les parents c'est comme voir la société à travers un filtre protecteur, on peut douter de la pertinence de notre choix dans ce cas. Pour raison d'études et autres... je n'ai quitté mes parents qu'à 23 ans. Ma vision du monde était complètement différente après !

Si on m'avait interdit de voter avant ma vie n'aurait pas changé d'un iota. De là à parler de sanction faut pas exagérer non plus !

Pire, le jeune de 25 ans vivant chez papa/maman et cherchant à obtenir un doctorat de physique par exemple serait sans droits politiques par rapport à un ado de 17-18 ans qui, ayant choisi la voie de la formation pro dès ses 14 ans et serait alors déjà autonome financièrement et pourrait voter ?

Etre sans droits politiques, ah les grands mots ... Quand on vit chez papa/maman, à 17 ou 25 ans, c'est confortable, avec ou sans droits politiques. J'irai jusqu'à dire que dans ce cas le droit de vote est un luxe.

Ainsi on accorderait le droit de vote pour ceux seulement capables de rapidement entrer dans le monde du travail, faisant que l'école ne servirait strictement plus à former des citoyens mais de bons travailleurs et faisant passer à la trappe par cette logique tout enseignement d'une culture générale quelconque au profit d'enseignements pratiques sur un métier donné ?

L'école n'a jamais servi strictement à former des citoyens ( à définir ), l'école est un tremplin pour le monde du travail. Et l'enseignement général a toujours été au programme, à tous les niveaux.

Ajoutons que seuls les enfants de riches familles disposant d'une rente les rendant capables d'avoir une vie à part des parents pourront alors être formés à des métiers nécessitant un haut niveau d'étude tout en jouissant de droits politiques ?

"Jouir de droits politiques" cette expression risque de faire rire ceux qui ne veulent plus voter ! Quoiqu'il en soit, les enfants de riches vivant sous rente loin des parents sont certainement peu nombreux. Mais de toutes façons cette expérience d'indépendance physique fait voir le monde autrement et rend le choix de nos dirigeants un peu plus pertinent.

Puisqu'on aborde la question des inégalités pauvres/riches sur le plan des droits politiques, on peut évoquer l'avantage des familles nombreuses pauvres où il pourrait y avoir plusieurs adultes votant au foyer, potentiellement à gauche selon les statistiques.

La suppression du droit de vote des enfants adultes chez les parents serait une mesure égalitaire.

J'ai quelques doutes sur l'efficience d'une telle proposition pour améliorer la vie démocratique d'un pays...

Je n'en suis pas si sûr.. On vote à 18 ans depuis Giscard, le nombre de jeunes inscrits a explosé depuis ( 30 millions en 1974 et 36 millions en 1981 ) et je n'ai pas eu l'impression que notre société se portait mieux grâce à l'apport de ces jeunes électeurs, au contraire...

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