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Le triple coup de Poutine pour les cinq ans de la guerre en Syrie


bena11

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bena11 Membre 3 087 messages
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:rtfm:

Brahimi l'Algérien : colère et amertume

Diplomate, ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi, rappelons-le, a été émissaire de l'ONU pour le conflit syrien, poste dont il a démissionné au constat qu'il ne parvenait pas à convaincre les parties prenantes à s'entendre sur une issue négociée. Le conflit syrien a été le thème de l'interview qu'il a accordée samedi à Al-Jazeera english. Plein d'amertume, le diplomate algérien s'en est pris dans cette interview à toutes les parties impliquées dans l'atroce conflit en leur reprochant de ne pas avoir mis «l'intérêt du peuple syrien en première priorité». «Il n'y a pas de gens bien dans la tragédie syrienne», a-t-il encore ajouté. Attribuant la majorité de la responsabilité de cette tragédie aux forces extérieures, les gouvernements et autres, qui soutenaient un camp ou l'autre, l'ex-émissaire onusien a soutenu qu'il aurait été toutefois possible de résoudre le conflit en 2012 si toutes les parties avaient écouté les Russes un peu plus qu'elles ne l'ont fait».

Tout en n'exonérant nullement la Russie de sa part de responsabilité sur la tragédie syrienne, il considère qu'à l'époque ce pays avait «une analyse bien réaliste de la situation que pratiquement tout le monde» parce que ses dirigeants avaient une réelle et meilleure compréhension de ce qui se passait en Syrie.

...

En 2016, la Russie est encore la puissance dont l'analyse est la plus réaliste qu'il faut cette fois écouter et prendre au sérieux les gestes qu'elles fait pour favoriser la conclusion d'un accord de paix pour la Syrie. La rencontre de Genève en cours est probablement l'ultime chance d'arrêter le conflit syrien et de sauver la face à l'humanité qui est ternie par la mégalomanie de certains de ses dirigeants prétendant agir au nom de ses valeurs ou pour la défense de ses croyances religieuses.

http://www.lequotidien-oran.com/?news=5226392

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bena11 Membre 3 087 messages
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Les dessous du retrait russe :hu:

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Un militaire russe de retour parmi les siens après le retrait des troupes de Syrie

Après cinq mois et demi de frappes, Vladimir Poutine surprend la communauté internationale en se désengageant de la Syrie. Si le bilan paraît clair – les Russes ont remis la balle dans le camp militaire et diplomatique de Bachar Al Assad –, quelles sont les raisons de ce retrait ? Décryptage.

L’annonce en a surpris plus d’un. Après 168 jours, soit cinq mois et demi de frappes aériennes et d’opérations terrestres en Syrie, le président russe, Vladimir Poutine, a décidé de retirer la «majeure partie» de ses troupes engagées dans la guerre contre le terrorisme au Moyen-Orient.

En termes militaires, la Fédération de Russie a réinventé le concept de corps expéditionnaire, en l’allégeant au maximum, tout en lui conférant une puissance de feu inédite. La différence avec les opérations occidentales, de type «guerre du Golfe», réside dans la légèreté du dispositif, le caractère robuste des appareils, la variété des munitions utilisées et la polyvalence des avions.

De plus, cette opération aurait coûté moins d’un milliard de dollars au contribuable russe. Pour l’armée russe, cette opération a permis la mise à exécution d’une nouvelle doctrine d’emploi des forces en opération extérieures et de tester les nouveaux concepts de combats hybrides. Elle lui a aussi permis de tourner complètement le dos à sa campagne médiocre de Géorgie en 2008, en réussissant, enfin, à négocier le virage de la guerre net-centrique (qui utilise les informations recueillies par les drones et les armes intelligentes) par l’utilisation massive de reconnaissance aérienne, de drones et de tirs de précision.

Bombes lisses

L’originalité de cette guerre a aussi été de permettre à l’armée russe de littéralement purger ses stocks de bombes lisses datant de l’époque soviétique et de faire valider par le feu de nombreuses armes nouvellement mises sur le marché : les bombardiers et chasseurs Su34 et 35, des missiles longue portée Kh101, des systèmes de guidage qui redonnent vie aux munitions obsolètes et aux anciens appareils SVP 24 et aux systèmes antiaériens en pelure d’oignon.

Enfin, la Russie a démontré qu’elle avait restauré sa capacité à frapper des cibles à des milliers de kilomètres de ses bases. Les tirs de missiles à partir de petits navires en mer Caspienne ou de sous-marins Kilo en Méditerranée ont eu un effet dévastateur sur l’hégémonie américaine sur les missiles tactiques de longue portée. Concrètement comment se traduira ce retrait sur le terrain ? Le gros des avions et des troupes partira ou est déjà parti.

Non seulement la Russie garde sa base navale stratégique de Tartus, mais elle s’approprie aussi au passage la base aérienne de Hemeymim qu’elle a améliorée et occupée ces derniers mois, pour en faire une tête de pont permanente en Syrie. Elle y laissera des hélicoptères et des avions et surtout l’ensemble des «conseillers militaires», qui ont pratiquement révolutionné une partie de l’Armée arabe syrienne (AAS), en contribuant à la création de la brigade Nimr et sa formation aux techniques de guerre asymétriques.

...

http://www.elwatan.com/international/syrie-les-dessous-du-retrait-russe-18-03-2016-316824_112.php

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