Parole à l'image. le chaos constituel ou la putréfaction écologique?

Graves risques environnementaux chroniques observés depuis 2011

Nous sommes choqués par la persistance de foyers de risques écologiques et hygiéniques s'étendant parfois sur ce grandes surfaces. La première de cette série d'images en est un exemple qui dure depuis au moins 3 ans. et il est clair que la gravité ainsi que l'échelle du problème sont énormes.

Photo du canal

Cela parait comme une petite nappe de pétrole qui fuit d'un puits d'hydrocarbures. Mais c'est un canal de protection contre les inondations qui charrie vers la mer des eaux puantes où flottent des tas d'ordures, sur une longueur de 2 km au moins et sa largeur est environ 40 m.

A sa création dans les années 80, c'était un canal couvert, de 4m env de largueur. Bien sûr il a été refait puisque rapidement bouché par les sédiments. Après sa réfection le canal était bien fait et ne posait aucun problème en lui-même. Le défaut apparait après les travaux sensés gagner sur la mer plus de terrains ( projet taparura qui SE VOULAIT à LA FOIS source de divertissements et solution anti-pollution. Mais le canal préexistant n'a pas été bien rallongé de façon à conserver une pente suffisante vers la mer! Alors cela a créé un étranglement surtout avec l'accumulation des algues dans l'ancienne embouchure. L' eau douce ( qui vient des pluies, du sous-sol lui-même et des eaux usées ) s'accumule elle aussi en aval et stagne; alors pourrit et favorise la prolifération des moustiques en ville à plusieurs kilomètres a la ronde. Ils sont un fléau à eux seuls: ils peuvent transmettre des maladies aux individus sains en piquant des individus malades ou porteurs de virus.

Ainsi les déboires de ce " grand projet " ( présidentiel s'il vous plaît ! Car à l'époque on parlait pas encore des institutions ...) continuent car leur origine subsiste: budget et courage dans le choix des priorités insuffisants. Car remarquez que les différents membres de l'élite et des corps constitués n'auraient pas laissé une conduite d'eaux usées ou de pluie puer 40 mois durant dans leur residence pour dédier les fonds de maintenance de leurs maison à l'organisation de galas ou la construction d'une deuxième bibliothèque plus récente dans la maison...et si la réparation des égouts dans un complexe résidentiel est du ressort du syndic, il serait plus utile que les résidents s'en chargent eux-mêmes si celui-ci tarde à sen occuper. Que dire alors à l'échelle du pays.

D'autre part, il parait que l'opinion publique et les citoyens croient que la puanteur des charrois du canal est dûe uniquement à une évolution naturelle du canal. Mais à part la stagnation des eaux, nous avons remarqué un jet massif de différents déchets, de sacs d'ordures normalement destinés a la poubelle, et même de marchandises alimentaires invendues ( fruits, poisson, déchets de taille des jardins...etc) dans le canal qui rappelons le traverse toute la ville , enjambée par plusieurs petits ponts desservant un trafic intense

Photo canal et pont

Donc de graves risques persistent et pourtant on ne voit dans l'actualité qu'un matraquage continuel sur les intentions modernistes du gouvernement et de ce que les médias affiliés appellent la " société civile " ( qui englobe aussi, parait-il, les agents du gouvenement et policiers désireux de créer des associations , et leurs parents aussi ) et leur bonne volonté de faire toujours de grands chantiers rapidement et sans aucun souci pour autre chose que " la joie de vivre " ; lisez: joie de phantasmer et d'oublier que si des chefs d'œuvre d'architecture et d'art comme les pyramides et les statues antiques, nous sont parvenu c'est grâce a un souci continu de maintenance et un choix rigoureux des matériaux. Ce matraquage médiatique nuit à notre information : uniformisée , ne trouvant plus de place pour réaliser le slogan de sa naissance : être la voix du peuple, faire participer le lecteur ou l'auditeur... Et en plus elle nuit aux jeunes journalistes et/ou observateurs par le mauvais exemple induit par l'effet didactique passif. (Le problème est que vous trouverez bien, quelque part ou quelque temps après, un centre d'études ou de monitoring ,ingénieux mais inconnus avant cela , qui l'auraient prévu !

En même temps, des attaques cyniques parfois inconscientes visent des sites anciens et des mini-espaces verts ( comme l'utilisation d'engins géants de manutention et l'exécution de travaux de maintenance sans suivi municipal dans le voisinage des villes et remparts historiques, la destruction des espaces verts devant le théâtre municipal, la coupe des arbres plantés dans les trottoirs, pour dégager la façade d'un immeuble moderne ou même sans raison).

Photos : grue pour soulever les baffles du président et de l'association amoureuse de notre ville

Ces atteintes à notre richesse naturelle et architecturale sont parfois indirectes, parfois emballées sous des idées de ' montrer les capacités organisationnelles des jeunes ' ou précédées par des déclarations ou shows associatifs occultes et/ou sans lendemain. Car l'amour de la ville ne signifie pas ici l'imposition quotidienne du respect des règles d'hygiène et de propreté, même a l'encontre des membres et affiliés des corps constitués, et surtout : ces actions fortement médiatisées surviennent sans avis préparatoire à la population ... . Plus grave: la municipalité elle-même ne consulte et n'œuvre que pour la création de trottoirs et réseaux de gaz naturel, internet etc et pour embellir la ville de beaux immeubles et rues sans respect pour le type urbanistique authentique de la ville. Question destruction de l'environnement: le gouvernement lui même vise un marais sebkha sijoumi.

Le président sortant marzouki dont on dit au il est grand défenseur des dh dépense sans argent sur le loyer oiyr 48h de deux grues pour soulever des baffles lors de sa campagne ! A côté , des enfants cherchent leur nourriture n'importe comment , sauf dignement! La photo suivante: DRM pour une association fortement civilisée! Les grues abiment les trottoirs et asphaltes! Les baffkent torturent nos oreilles.

La chose n'est plus du domaine des déductions. Le chef de la formation politique au pouvoir déclare que les grandes réformes sont nécessaires pour lancer l'investissement ( déclaration radiodiffusée le 25 juillet. À part le fait que les réformes ne sont pas en principe une condition sine qua non ( l'état doit s'occuper des secteurs dédaignés par le privé, au moins pour garantir une saine évolution de la masse monétaire ! ), deux évidences sont à rappeler:

B. La campagne de la Tunisie ayant besoin de sauvetage de 2013 dissipe ses nuages! La plupart des chantiers de réformes nécessités par la crise politico-sociale ne peuvent compter sur des investisseurs classiques surtout privés... Ils doivent en outre plutôt s'attirer avant tout les faveurs de l'élément faible du processus productif , aliéné matériellement ( revenus en deçà du minimum de survie ) et moralement ( faible taux de respect des lois de démocratie syndicale ).

B. Il n'est pas du ressort du premier organisateur de n'importe quelle formation politique de venir sur les médias mendier la contribution d'une partie économique au salut public. Le principe de non-intervention dans les équilibres en place si cher aux régimes de la mode d'après 1948 est bafoué dés qu'on passe au registre financier et que l'opinion s'en mêle...

Sauf que le régime tunisien va plus loin dans le jeu historique en appelant des Zarrouk, Sebsi, Jaziri, , Riahi etc au pouvoir ( en leur précisant qu'ils vont construire une autre république! car number one n'a pas marché ! ) .

Mais notre république à pourtant deux traits du 21 contenus dans la courte phrase sus-citée: la phraséotechnologie , et le fréquent recours à l'idéo-suggestion car l'assemblage des reformes et de l'investissement sonnera dans l'oreille de tous chacun comme voudra l'entendre sans que personne puisse dire qu'on inclut les grands projets et réformes dans la sphère du gros business , ni ( l'autre sens ) qu'on veut changer les lois pour favoriser une partie de la population et qu'on croit que ce qui n'a pas marché dans le politique ( tout est bon puisque c'est des fonctionnaires obéissants qui le font ) marchera dans l'économie .

Remarque:

1* on ne peut scientifiquement appeler cela parti vu l'absence d'assises suffisamment indépendantes et régulières , ni d'action régulière et rigoureuse en temps de paix et de prospérité comme en temps de tension et de catastrophe.

2* le chef de la tendance au pouvoir ne pouvait en aucun cas faire mieux , étant sorti juste après la mutation politique de 2011 du cadre privé pour s'intéresser au service public. Étant jeune il manque de la liberté d'esprit nécessaire surtout envers les pièges de l'opinion publique -qui a de tout temps souvent déboussolé les dirigeants politiques et embourbé les réformes. Sinon comment a-t-il décidé que les grandes reformes sont nécessaires pour lancer l'investissement!

( Nous remarquons aussi que cette liberté et toute la tâche politique, pour un dirigeant chargé d'un appareil ' partisan ' ne doit pas s'exercer évidemment par le truchement des medias publics !!!! )

Graves risques environnementaux chroniques observés depuis 2011

Voici les photos de cette situation accablante