Les prédictions dévoilées

Vous mettez le "doigt" sur une critique bien connue des prédictions : leur portée universelle (sur le Tout) les dissimule (d'où la nécessité de révéler par la confrontation). Cependant ce n'est pas exactement le sujet. Aussi, comme le dit la charte du forum, si un sujet ne vous intéresse pas, alors n'y intervenez pas. Merci.

donc s'intéresser a un sujet = être d'accord avec ce que TU décides ....

Paye ton interprétation en bois

Les faits: Le 23 septembre de l'an 63 avant J.-C., devant le sénat romain, le consul Cicéron révèle le redoutable et sanglant coup d'état activement préparé par le sinistre Catilina.

Pendant que l'assemblée délibère et discute sur les mesures urgentes à prendre, le sénateur Octave entre avec retard dans la Curie: sa femme vient d'accoucher d'un petit garçon.

Parmi les sénateurs présents figure Nigidius, grand ami de Cicéron, célèbre pour son érudition, et surtout pour sa solide réputation d'astrologue (mort vers 45 av. J.-C.).

Ayant appris d'Octave la cause de son retard, ainsi que l'heure de l'accouchement, il lui déclare à haute voix: «Tu nous a engendré un despote!», et: «Un dominateur est né pour le monde».

Terrifié, plus par cette prédiction que par l'objet du débat sénatorial, Octave envisage un court instant de tuer le fils qui lui vient de naître; finalement, il n'en fera rien.

Sources: Nigidius, Operum reliquiae, 103-105; Suétone, Vie d'Auguste, 94; Dion Cassius, Histoire romaine, 45, 1; Lucain, Pharsale, I, 639 ss.

Commentaire: Le nouveau-né, adopté plus tard par Jules César, connaîtra une fulgurante ascension politique. À seulement 32 ans, Octavien met fin à la République et devient seul le maître absolu de l'empire romain pour une durée record de 45 ans. Il entre dans l'histoire comme le premier empereur romain, sous le nom d'Auguste. Détail amusant: pour décourager d'avance tous ses opposants politiques, il avait fait clouer son thème astrologique sur le côté extérieur de la porte du palais.

ah .....

et ?

Oui ? Vous avez trouvé quelque chose ?

Mais je cherche rien donc je risque pas de trouver quelque chose, j'attends juste de savor en quoi tes anecdotes sont l'ultime preuve absolument totale de la mort qui tue

Oh mais ce n'est pas mon objectif. Vous auriez pu me le demander au lieu de troller !

Bon, quand t'auras fini de jouer ton Caliméro, tu dis les choses ou pas ? Je trolle rien du tout, je te pose encore la question :

Quelle "prédiction" claire et nette s'est déjà réalisée ?????

Je prédit la consternation certaine de The_Dalek quand il apprendra qu'il n'a pas comprit le but du sujet.

Et c'est bien parce-que la plupart des prédictions sont de compréhension obscure que l'auteur de ce topic propose astucieusement que nous leurs offrions de plus explicites interprétations, à notre vision personnelle de celles-ci.

Il ne t'est pas demandé ici de juger de la pertinence des prédictions mais de tenter de rendre les plus obscures, plus claires, selon ton interprétation.

Nous avons évidemment tous comprit que ce qui t'est obscur te répugne, tu as largement donné ton avis, merci.

Tu serais toutefois bien aimable de nous avertir quand tu cesseras enfin de passer de sujet en sujet pour nous empoisonner par tes commentaires tous plus contradictoires et vulgaires les uns des autres, simplement pour nous faire part de ton désaccord constant avec tout ce que tu ne comprends pas.

Je pourrai également prédire soit :

- Que tu qualifies mon message de HS

- Que tu répondes quelque chose du genre "Ok, si vous tous assez stupides pour croire à ce ramassis de conneries, moi je me casse !"

Mais ce n'est pas vraiment une prédiction puisqu'elle t'est dévoilée et que tu peux dorénavant outre-passer celle-ci.

Et pour une fois, peut-être viendras-tu débattre ; qui sait ?

Il existe une prédiction fameuse dont l'authenticité n'est pas nécessairement contestée, mais dont l'interprétation aujourd'hui très répandue semble, quant à elle, fortement réductrice.

Vers 550 avant J.-C., Crésus, roi de la Lydie, demanda à l'oracle de Delphes s'il était opportun d'entamer un conflit armé avec Cyrus, roi de la Perse. La pythie lui répondit que «s'il partait en guerre contre les Perses, il mettrait fin à une grande puissance» (Hérodote, Histoires, I, 53).

La suite est connue: encouragé par la prédiction, Crésus attaque son voisin; puis, vaincu à plusieurs reprises, il voit son empire lydien détruit par Cyrus et incorporé à l'empire perse.

Voici quelques exemples de commentaires au sujet de cet épisode, faits par des historiens et philologues, qui vont dans le même sens:

«L'ambiguïté [des oracles] était un des caractères les plus ordinaires, et ils étaient composés de telle sorte que, quoi qu'il en arrivât, l'événement parût les justifier [...]. Crésus etc.» (Suit la narration de l'épisode de la consultation de l'oracle de Delphes.) (J.-P. Migne)

«Comme l'oracle ne doit pas se tromper, les réponses sont souvent ambiguës. Ainsi, en 546 av. J.-C., Crésus, roi de Lydie, etc.» (I. Didierjean)

«Le double sens ne pouvait que leur être favorable [aux oracles]. Telle était la réponse faite à Crésus par la prêtresse de Delphes, etc.» (F. Noel, M. Carpentier)

On pourrait multiplier les commentaires de ce type, où l'on s'accorde à affirmer que l'oracle reste vague ou équivoque dans le but d'éviter d'être démenti par les événements; l'exemple idéal serait celui où la prophétesse n'indique pas nommément le futur vainqueur, soit Crésus soit Cyrus.

Cependant, cette interprétation rebattue passe outre à un élément important: l'oracle prédit bien la fin d'un empire, même si l'identité de ce dernier n'est pas explicitée. Or il n'est absolument pas acquis d'avance que, lors d'un affrontement entre deux puissances politiques et militaires, l'une mette fin à l'existence de l'autre. L'empire romain et l'empire perse, par exemple, se sont souvent affrontés à la guerre, avec des fortunes diverses (une victoire débouchant parfois sur un gain de territoire), sans que l'un ait jamais anéanti l'autre en quelque façon.

À titre de comparaison, si un boxeur demandait à une voyante quelle serait l'issue de son prochain combat, et qu'elle lui répondait: «Un des deux adversaires finira par l'emporter», la prédiction aurait certes une valeur négligeable; mais si la réponse est: «Un des deux adversaires mettra fin à la vie de l'autre», la prédiction gagne considérablement en précision, et son éventuelle véracité peut être aisément mise à l'épreuve – au risque d'un dénouement mortel.

Dans le cas de Crésus, la prédiction concernant la destruction d'un empire s'est indubitablement réalisée, ce qui n'était pas a priori sûr et certain de se produire, loin s'en faut.