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Gérant à 19 ans, récit d'un parcours professionnel


W.is.E

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Membre, Posté(e)
W.is.E Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour à tous, alors voilà, je vais vous raconter mon histoire de manière pragmatique, sans édulcorant afin que vous puissiez avoir une vision réelle de ma vie. Je ne fais pas cela pour obtenir quelques louanges que ce soit, mais seulement pour avoir votre ressenti à chaud sur mon passé, mon présent et mes futurs choix.

J’ai choisi de m’inscrire sur ce forum, le premier de France pourrait-on dire, pour la diversité de ses membres étant donné la multitude de sujets traités. Le but de ma démarche est de confronter ma vision des choses à ceux d’autres personnes pour en faire ressortir le meilleur.

Alors, soyez prêt et bien installé, car il y a un sacré pavé. :D

• Adolescence

Bon, commençons par le commencement. Ado, à l’âge de 13 ans, je rêvais de travailler dans les jeux-vidéo, faire « level designer » pour être précis. J’adorai le dessin, les intrigues, les univers à créer enfin bref ça me bottait vraiment. Impatient, j’ai souhaité apprendre à manier les logiciels de pointe de modélisation 3D, mais mon PC ne voulait pas suivre (3D Studio Max 8)… Je me suis donc tourné vers la « 2D » en me lançant dans l’apprentissage de Photoshop. Des créas par-ci, des créas par-là, je créais des affiches, des éléments graphiques pour des sites et forums, faisais des montages photo…

Lorsque je suis arrivé en 3e, à l’heure des choix, je dois dire que je me faisais littéralement chier en classe générale, j’avais l’impression de faire la même chose depuis le ce1 et l’idée de faire 2 ans de plus avec histoire/geo/svt and co. ne m’inspirait pas beaucoup (j’étais un bon élève entre 15 et 16,5 de moyenne sans trop travailler).

À ce moment-là, le proviseur m’a conseillé de partir en BEP S.E.I.D. (ex BEP électronique et informatique l’année précédente et remplacé par le BAC PRO S.E.N. en 3 ans 2 ans plus tard) me disant que ce serait une voie alternative pour atteindre mon objectif. Cette formation de 2 ans était dispensée dans le lycée du groupe scolaire que je fréquentais.

Les deux années qui suivirent furent riches en connaissances, rencontres et découvertes. À la fin de la formation, nous avions 2 choix qui s’offraient à nous ; continuer vers un BAC PRO S.E.N. option télécommunication et réseau en gagnant un an ou aller vers un BAC S.T.I.. J’ai fait le premier choix, mais je souhaitais changer d’air en voulant faire cette formation en alternance ailleurs que dans cet établissement. Là je me suis heurté à un vrai mur ; à cette époque, ce nouveau BAC était très méconnu des professionnels. En 2009, la crise était là, les TPE ne recrutaient plus d’apprentis et les PME recherchaient des profils prêts à l’emploi (avec BAC +2/3 en poche). Les seules personnes que je connaissais qui avaient réussi à trouver un poste étaient celles qui avaient un proche gérant ou chef dans des entreprises dans ce secteur d’activité (plus ou moins éloigné). Après une centaine de candidatures infructueuses… je commençais à déprimer. À mes 18 ans, je me suis installé autoentrepreneur afin de pouvoir me faire un petit peu d’argent, car les déplacements pour mes recherches coûtaient cher et mes parents ne pouvaient pas trop m’aider financièrement. J’avais appris les bases de HTML et PHP/SQL, je proposais donc de la création de site web, de prospectus, de logos… etc.

Un mois plus tard (mi-novembre), je suis tombé sur une annonce avec un titre prometteur « Vous recherchez un poste en alternance dans les métiers de l’électronique ? contactez-nous ». Je ne savais pas trop quoi en penser, mais j’ai quand même appelé. Là, on m’a présenté une formation d’un an vendeur de l’électro-domestique et du multimédia pour obtenir une qualification niveau BAC +2. Voyant que l’option BAC PRO SEN ne donnait rien… j’ai donc intégré cette formation, mais là aussi je devais trouver une entreprise. Par chance, le centre de formation avait un listing d’entreprise bien ficelé. J’ai donc eu plusieurs entretiens plus ou moins réussis, mais bon c’est en pratiquant que l’on s’améliore. Durant le mois d’octobre, je me suis fait opérer d’une malformation m’immobilisant dans mes recherches durant une vingtaine de jours.

En décembre hourra, j’obtiens un poste dans une boutique de téléphonie mobile.

• L’entrée dans la vie active

Revenir sur les bancs de l’école m’a fait du bien, j’ai pu retrouver un cadre social « normal ». Les formateurs étaient très sympas et les collègues aussi. Je prenais la formation en cours de route avec 1 mois et demi de retard sur mes camarades, je n’avais donc pas de quoi m’ennuyer le soir en rentrant chez moi.

Côté entreprise, j’ai commencé par apprendre les caractéristiques de chaque forfait, recharges prépayées, les conditions particulières pour les mobiles et box, les conditions de migration, les quelques 5OO numéros de service clients différents… etc. Je pensais que mon crâne allait exploser. Je m’occupais de l’entretien des locaux et du SAV, autant dire que lorsque je voyais un client faire les 400 pas devant les boutiques en parlant tout seul je savais que c’était pour bibi et que j’allais en prendre plein la gueule (durant cette période plusieurs pannes de réseaux internet et mobile rendaient les clients particulièrement austères).

1 mois et 20 jours plus tard, j’ai approché de près le burnout. Ma patronne de l’époque a souhaité céder au groupe ses 2 boutiques de centre-ville en échange d’une mieux placée dans un quartier commercial. Je ne devais pas être assez performant pour faire partie de cette nouvelle structure, elle a donc décidé de me remercier 2 jours avant la fin de ma période d’essai. À cet instant, ce fut un coup dur, beaucoup de questions s’entremêlaient dans ma tête ; comment allais-je payer mon loyer, mes repas et factures ? J’ai passé une sale journée ce jour-là.

Le lendemain, je me sentais beaucoup mieux, je m’apercevais petit à petit que la téléphonie mobile n’était vraiment pas le secteur qui me correspondait. Le contact avec les clients était intéressant, mais les objectifs poussaient parfois à devoir faire preuve de pratiques un peu douteuses. Enfin bref, me voilà reparti à zéro.

• Une période de recherche active

Je n’avais aucune possibilité de continuer ma formation, j’ai donc tenté de trouver un emploi temporaire le temps de définir un nouveau projet professionnel. Avec mon niveau scolaire, la tâche s’avérait être très compliquée, je n’avais que mon cv et mon bagou. Après plusieurs tentatives, j’obtiens un poste de téléconseiller dans le secteur là aussi de la téléphonie.

Ce même jour, mon ex-patronne me recontacte, un de ces apprentis terminait sa formation et allait quitter l’entreprise. Elle avait besoin d’une personne pour 2 mois et sachant que je connaissais les forfaits et le système informatique de la marque, son choix s'est porté sur moi. Par facilité, je décline le poste de téléconseiller afin de reprendre mon ancien poste, mais 2 jours avant d’embaucher, elle me recontacte en me disant qu’elle n’avait plus besoin de moi, car l’apprenti avait finalement décidé de rester. Me voilà de nouveau sans rien et le poste que j’avais décliné était désormais pourvu.

Je décide de demander de l’aide à la mission locale, car ma situation devenait critique ; mes économies étaient pratiquement épuisées, mon coloc allait terminer sa formation et je ne pouvais pas payer le loyer seul sans entrée d’argent (790€ hors APL).

Là, je rencontre une conseillère formidable et réconfortante, je dois dire qu’à ce moment-là, je me projetais soit, dans la rue sois de retour chez mes parents avec rien en poche et aucune perspective d’avenir à l’horizon. À chaque rendez-vous, elle me conseille sur tous les dispositifs existants. Je m’inscris à tous les entretiens, exercices, ateliers qui se présentent et je me suis également inscrit à 2 associations de parrainage.

Ma persévérance est appréciée par ma conseillère. Avec ses collègues du même groupement de mission locale, ensemble elles me trouvent une solution de logement temporaire de 6 mois, une aide financière bimensuelle (mince, mais suffisante) et une aide pour le permis. Le CCAS de la commune m’obtient également une aide alimentaire auprès d’une association locale type restos du cœur. Tous ces soutiens me redonnent le goût à la vie, je ne savais pas comment tous les remercier, on se contentait de me répondre « Nous sommes là pour ça ».

• Un nouveau projet

Une fois les préoccupations de base « balayées », je me suis recentré sur moi-même pour définir un nouveau fil rouge de vie. Je me suis alors mis en recherche d’une formation dans un domaine que je côtoyais par passion, le graphisme et la programmation. J’ai trouvé mon bonheur au CESI. Ce centre de formation proposait une formation « conception web et multimédia » niveau BAC+2 en alternance. Cette formation reconnue pour sa qualité n’était possible qu’aux détenteurs du Baccalauréat, diplôme que je n’avais pas. Après un entretien avec la responsable de recrutement, la chance m’a été donnée de participer à des épreuves dérogatoires afin d’intégrer la formation sans le fameux sésame.

Test de compréhension écrite/verbale, test de logique, test d’anglais, test de mathématique, informatique et créatif. La phase finale était un rapport sur mon parcours professionnel ainsi que sur mes motivations à intégrer ladite formation.

2 mois plus tard, la responsable de recrutement me rappelle pour me dire que mon dossier a été validé par le jury, je pouvais donc intégrer la formation. Un soulagement, j’allais enfin revenir sur une voie « classique ». Il fallait maintenant que je trouve une entreprise pour faire cette formation. Là aussi, le centre de formation me présente à 2 entreprises. Les entretiens se passent bien néanmoins je me fais coiffé sur le poteau par des étudiants qui sortent d’école de graphiste et qui souhaitent compléter leur formation par du web. Soit, je lance mes cv partout je me déplace sur toute l’agglomération pour obtenir des entretiens (heureusement que j’avais la gratuité des transports en commun). En parcourant le web, je suis tombé sur une annonce, une entreprise du côté de chez mes parents recherchait une personne en alternance pour la refonte de leurs sites web et ils peinaient à trouver quelqu’un. L’entretien se déroule superbement bien et l’on me convoque pour un second entretien 15 jours plus tard. Avec le temps, j’ai appris à ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, j’ai donc continué mes recherches. Je me suis souvenu qu’une agence de communication à qui j’avais fait appel 3 ans plus tôt pour des cartes de visite pour mon père était implantée à proximité de chez mes parents. J’y suis donc allé et j’ai rencontré les gérants en fin de journée. Là, on m’a fait une proposition totalement inattendue.

• Gérant à 19 ans

L’entretien a duré 2 bonnes heures durant lesquelles je me suis présenté, j’ai relaté mon expérience professionnelle ainsi que mes connaissances des logiciels de création. J’en ai profité pour leur montrer quelques réalisations et également quelques projets personnels. Après m’avoir laissé monopoliser la discussion pendant de longues minutes, les 2 gérants m’ont d’abord dit que leurs effectifs web étaient complets néanmoins, ils m’ont proposé autre chose : la reprise d’une entreprise du groupe spécialisée dans l’impression et la reprographie. Lorsque je suis sorti de là, je ne savais plus trop quoi dire ; je venais pour un poste en alternance et l’on me propose de devenir gérant d’une imprimerie. Je leur ai dit que je me donnais une semaine pour y réfléchir.

J’étais désormais face un dilemme, faire ma formation et enfin réintégrer une formation classique ou me lancer encore dans une nouvelle aventure. J’avais toujours voulu à terne devenir patron, mais je m’y voyais vers l’âge de 35/40 ans pas à 19 ans. Durant cette semaine, je me suis renseigné sur l’entreprise afin de voir un petit peu vers quoi je me lancerai si je prenais cette voie. L’entreprise était au bord du gouffre, une trésorerie en berne, des dettes chez tous les fournisseurs, les LCR et facilités de paiement supprimées, les clients qui fuyaient… un désastre initié en 3 mois par le gérant précédent qui brillait par son incompétence.

Le choix s’est donc transformé en soit je prends la facilité et je me lance dans ma formation ou soit je me lance dans les emmerdes en reprenant cette boite… on dirait un choix simple pour le commun des mortels et pourtant la tentation était grande de me lancer dans ce nouveau challenge. Je me suis alors dit « Merde, j’ai 19 ans, je ne suis pas marié, je n’ai pas d’enfant, je n’ai pas de crédit… s’il y a un moment pour devenir gérant c’est maintenant ». Ma décision était désormais prise, mais j’étais loin de m’imaginer ce dans quoi je mettais les pieds.

• 6 mois pour remonter la pente

Les premiers temps furent extrêmes, je devais, en urgence, apprendre l’utilisation des machines, la gestion des clients, des stocks, des fournisseurs, reprendre les dossiers en cours et ramener du pognon dans les caisses. Avec l’aide de mes désormais associés, nous avons réussi à revenir à l’équilibre au bout de 6 mois, un exploit quand on voit la situation de base. La première année était une étape de reconquête de clients, la seconde une stabilisation de l’activité et la troisième a été une année de développement de l’activité avec une hausse de près de 70% du chiffre d’affaires suivi de la création d’un nouveau poste prépresse, du renouvellement du parc informatique, de l’obtention de gros marchés à haute valeur ajoutée.

• Le Bilan de ces 3 ans

Je dois dire que je suis fier de ce que j’ai construit, à 19 ans on n’est pas préparé à ce genre de challenge. Mes associés m’ont été d’une grande aide dans l’aventure, car il n’est pas simple d’être pris au sérieux à cet âge-là. Aujourd’hui à 23 ans, je suis devenu en quelque sorte, une jeune personnalité publique dans le milieu rural où je suis implanté. J’ai la chance de travailler dans un secteur d’activité où je rencontre tous les acteurs économiques et les élus locaux, une multitude d’artistes et de présidents d’associations sportives, culturelles ou sociales.

Le revers de la médaille c’est la fatigue tant physique qu’intellectuelle : les semaines de 60h de travail, le travail du week-end à répétition, les nuits blanches parfois à bosser ou à ne pas pouvoir dormir à cause des problèmes rencontrés dans la journée ou des créances que l’on ne sait pas comment honorées sans mettre en péril l’entreprise, les rémunérations plus qu’aléatoires, les tensions qui surviennent quelques fois avec mes associés, le sentiment d’isolement qui arrive parfois lorsque l’on sent que tout repose sur ces épaules et que quoi qu’il se passe, on doit garder le sang-froid.

Je suis à un âge où je vois mes amis sortir, faire la fête, se construire une vie de couple épanouie avec des projets d’avenir et moi j’ai l’impression de stagner, je ne peux consciemment pas imaginer de me mettre en couple avec une telle situation.

L’an dernier, j’ai failli me casser à cette même période de l’année pour les raisons citées plus haut additionnées à une querelle violente avec un de mes associés. À ce moment-là, j’ai bien réfléchi et j’ai décidé de continuer, de prendre sur moi en espérant ne pas faire de burnout, car cette expérience ne représentait que 2 ans, durée non significative sur CV à mes yeux et ne me permettant pas de prétendre à une quelconque VAE (enfin, j’avais mon autoentreprise, mais je pouvais difficilement justifier une année sous ce statut). Lorsque mon départ s’est fait ressentir, les tensions ont cessé dans le groupe néanmoins, je comptais les mois restants en attendant que l’heure où je partirai arriverait. Une autre raison pour laquelle je suis resté et que je pensais que j’avais encore d’autre chose à me prouver à ce poste. Mon troisième exercice s’est achevé depuis une poignée de mois maintenant et le bilan de l’expérience est positif (les comptables le disent donc ce n’est pas que dans mon imagination).

À l’heure d’aujourd’hui j’ai donné tout ce que j’avais à donner à cette boite, faire plus me semble impossible, car les journées ne font que 24h. Un de mes employés d’une cinquantaine d’années à 2 ans de la retraite (due à son emploi précédent) me répète souvent qu’il faut que je parte, car je n’ai plus rien à prouver ici, les compétences que j’ai acquises durant ces trois ans doivent selon lui me permettre de trouver un emploi bien mieux rémunéré et avec moins de stress assez facilement.

Je suis conscient de mon potentiel, mais comment se situer dans le monde du travail lorsque l’on a un parcours très éloigné de tous standards. À mon âge, je n’ai été employé que durant quelques mois dans des boulots saisonniers avec mon expérience ratée dans la téléphonie mobile et à côté de ça, presque 3 ans et demi gérant d’une SARL + une année d’autoentreprise.

Je connais le coût du travail, mais je n’arrive pas à identifier clairement les limites de l’investissement personnel dans le travail lorsque l’on est employé. Enfin bref, en quittant la barque je me lance de nouveau dans l’inconnu le plus total.

• Mes projets

Je suis en train de faire les démarches pour réaliser un bilan de compétence, je pense que ce dispositif me permettra de mettre des mots concrets sur mes aptitudes professionnelles ainsi que les faire matcher avec d’autres métiers. Pour ce faire, j’ai déposé un dossier de financement auprès de l’AGEFICE qui est en cours d’étude (j’ai eu un premier retour me demandant des documents supplémentaires; ce n’est pas un refus donc je vois ça d’un bon œil). Cette aide me permettra de réaliser dans un second temps une VAE pour un BTS me permettant de m’ouvrir de nouvelles portes (études supérieures, formation qualifiante, reconversion…). Je ne pense pas retourner dans le secteur de l’imprimerie, car je ne ressens plus d’attirance pour ce domaine d’activité. Je souhaiterai plus tôt m’orienter vers les achats, le commerciale, la gestion ou tout autre poste me permettant de participer activement à la réussite d’une entreprise.

Voilà où j’en suis actuellement.

Je remercie tous les courageux qui ont réussi à arriver au bout de mon récit. J’espère avoir une multitude de commentaires sans langue de bois. Alors à vos claviers ! :bo:

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Membre, 32ans Posté(e)
Mélanie Membre 1 842 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

C'est un parcours inhabituel et intéressant qui ne peut être comparé que je lis ici. Je pense aussi que tu as bien eu raison de quitter cette entreprise car le burnout est quelque chose de difficilement surmontable, tant dans la vie privée que perso. Je me demandais, pourquoi ne souhaiterais tu pas te (re)-lancer dans la carrière de conception de jeux vidéo? Car -sauf erreur de ma part-, c'est ce que tu rêvais au départ, non? Est-ce par abandon, non-passion pour ce domaine? Idem, Est-ce que tu souhaiterais vraiment suivre une formation type bts ou plutôt gérer une entreprise? Car cette dernière option serait pour une durée supérieure à 3 ans je pense.

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Membre, Posté(e)
W.is.E Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci de ta réponse. Je suis toujours à mon poste de gérant actuellement, même si je n'y éprouve plus aucun plaisir, ça me permet de me faire une paie pour mettre de l'argent de côté pour financer l'après, le temps de faire mon bilan de compétence et de décider vers quoi je me tournerai. Côté jeux vidéo, je n'y ai pas repensé à vrai dire, car je me suis bien trop éloigné de cette voie, d'ailleurs je n'y joue pratiquement plus, car plus je n'en ai plus le temps.

J'ai besoin désormais de repenser à moi plutôt qu'à penser constamment à mon entreprise, car actuellement tout me semble fade, j'ai l'impression que cette boite m'a vidé de tous sens de plaisir et joie de vivre et, il faut que j'y remédie. La dernière chose à laquelle je pense le soir c'est le boulot et le matin en me levant c'est également la même chose... c'est lassant.

Côté formation, mon expérience me permet de valider entièrement 2 BTS et une autre qualification de même niveau. Si je dois retourner sur les bancs de l'école, ce serait donc pour une licence et peut-être vers un master. Quant à la gestion d'une entreprise, je ne pense pas m'y remettre tout de suite. A la limite un poste de directeur de centre de profit, mais sous le statut salarié.

Je ressens aujourd'hui le besoin de vivre ma vie, de m'évader et de m'amuser... J'ai passé bien trop de temps à sacrifier mes passe-temps au profit de ma vie professionnelle. Il est temps que ça change et je vais me donner tous les moyens pour y arriver.

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Membre, 32ans Posté(e)
Mélanie Membre 1 842 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Je vois ce que tu veux dire. Donc il te reste deux options, qui sont faire une formation (mais il te faudrait savoir dans quel but) ou trouver un emploi, mais en temps qu'employé, pour mettre le stress de côté et que tu puisses penser à toi. Après, tout ça dépend aussi de ton environnement, je ne sais pas si tu l'a précisé, mais si t'es dans une agglo, souhaiterais-tu partir pour des villes moins grandes, et vice-versa?

Tu as dis "Je souhaiterai plus tôt m’orienter vers les achats, le commerciale, la gestion". Penses-tu à une entreprise, un secteur particulier? Car c'est quand même vaste. Une grosse entreprise ou pas?

Ce sont des questions parmi tant d'autres auxquelles il te faudra répondre, je crois, pour ta vae.

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Membre, Posté(e)
W.is.E Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Avant de reprendre cette entreprise, j'étais parti dans une grande agglo hors de mon département. Ici, je suis dans un milieu rural majoritairement agricole. Je dois dire que la ville m'attire bien plus, même si je n'ai pas trop pu en profiter lorsque j'y vivais avec mes maigres ressources et sans permis de conduire.

Tu as dit "Je souhaiterai plus tôt m’orienter vers les achats, le commerciale, la gestion". Penses-tu à une entreprise, un secteur particulier? Car c'est quand même vaste. Une grosse entreprise ou pas?

Dans n'importe quel secteur, ça m'importe peu. Niveau taille, une TPE, PME, un grand groupe... là aussi ça m'importe peu. Je souhaite simplement avoir un poste où je puisse être force de proposition afin de développer le chiffre d'affaires. Lorsqu'on est patron on est assez polyvalent (trop pour certains), après avoir goûté à la liberté on a du mal à rentrer dans un moule cadenassé; certains voient ça d'un bon œil (esprit créatif sachant faire preuve d'initiatives et apporter de nouvelle idées novatrices) et d'autre moins, car trop compliqué à manager.

Après le but du bilan de compétence est justement d'affiner mes critères et peut-être de me trouver une nouvelle voie.

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Membre, Posté(e)
W.is.E Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pas d'autres avis ou questions ?

Je serai curieux de connaître l'expérience d'ex-patrons (re)devenu salarié (comment s'est passée la transition par exemple...)

Merci

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