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« Stress tests » : Dexia en passe d’obtenir une déorgation


Constantinople

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Constantinople Membre 18 329 messages
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http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203519170404-stress-tests-la-france-reclame-une-derogation-pour-dexia-673445.php

La banque franco-belge devrait être exemptée du scénario le plus noir des « stress tests » prévus par les régulateurs.

C’est un gage de crédibilité de l’exercice de revue des bilans bancaires et des tests de résistance auxquels seront soumises 124 banques européennes, préalable de la création de l’Union bancaire : tous les établissements devront se plier au même traitement. Tous, sauf Dexia.

En effet, la banque franco-belge, soumise, comme les autres établissements, à l’exercice de revue d’actifs qui vise à évaluer la solidité de ses engagements et à repérer d’éventuels besoins de recapitalisation, devrait être épargnée par le scénario le plus noir des « stress tests », imaginé par les régulateurs européens. En l’occurrence, l’hypothèse de deux années de récession (– 0,7 % en 2014 et – 1,5 % en 2015) suivies d’une année de stagnation (+ 0,1 %), avec un taux de chômage qui plafonnerait à 13 % en 2016.

«  Dexia est très spécifique. C’est le seul établissement en gestion extinctive. Quel est l’intérêt d’avoir pour cet établissement un jeu de “stress tests” avec un scénario extrême ? », a fait valoir Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France, vendredi dernier lors d’une conférence de presse. Ce qui est important, c’est traiter Dexia de façon normale, dans le cadre de la revue de la qualité des actifs. Mais dans le cadre d’un scénario extrême, l’intérêt de l’exercice n’est pas du tout le même. Tout cela sera précisé dans les jours à venir », a-t-il encore souligné. Reste désormais pour Dexia à obtenir le feu vert de la Banque centrale européenne, à la manœuvre dans cette vaste mise à l’épreuve des banques.

Garantie de liquidité

Pour la France et la Belgique, il s’agit de se prémunir contre un verdict qui appellerait à une nouvelle recapitalisation de l’établissement, mis en extinction en octobre 2011, alors que celui-ci bénéficie d’ores et déjà d’une garantie de liquidité de 85 milliards d’euros assurée par la France, la Belgique et le Luxembourg.

Sauvé de la faillite en 2008 puis en 2011, Dexia, qui a déjà coûté près de 12 milliards d’euros aux Etats français et belge, poursuit son long travail de démembrement. Au 1er trimestre 2014, il affichait une perte nette de 184 millions d’euros, contre 329 millions d’euros un an plus tôt, bénéficiant de plus-value de cessions. La vente de sa filiale de gestion d’actifs, Dexia Asset Management (DAM), devenue Candriam, a dopé ses résultats de 69 millions d’euros. Celle de sa participation de 40 % dans Popular Banca Privada lui a rapporté 21 millions d’euros. Fin mars, son bilan augmentait toutefois de 13,7 milliards d’euros par rapport à fin 2013, pour atteindre 237 milliards d’euros. Une conséquence d’un «  excédent temporaire de liquidité », a précisé le groupe.

Sharon Wajsbrot, Les Echos

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203519170404-stress-tests-la-france-reclame-une-derogation-pour-dexia-673445.php?YpVdqjTeXAF4ZbXw.99

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