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souvenir de guerre no=6


le merle

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
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bonjour

quelqu'un à rectifié le numéro dut à mon erreur et je pense que c'est un modérateur et je l'en remercie .

le débarquement des troupes alliés est incontournable et aussi l'action des gens , hommes et femmes de la résistance .

mais il est peut-être bon de pénétrer dans le commun de la vie des français sous l'occupation . bien sur , mon jeune àge m'interdissais de comprendre tout ce qui ce passait mais , certaines choses , dont j'ai été témoins , sont restés dans mes souvenirs .

certains commerçants ont profités de la situation pour faire leurs " beurre " .le film de la télé " au bon beure " illustre assez bien ce genre de situation mais , d'autres commerçants ont été très humains , ils ont aidés beaucoup de monde à survivre en prenant parfois des risques .

dans les campagnes , il était plus facile de se nourrir et de se chauffer .

pendant ces quatre années d'occupation , certain hivers furent très rudes , et dans les villes , difficile de se chauffer .

nous avions des difficultés pour nous chauffer car le bois ,ne suffisait pas à produire une chaleur suffisante quand in faisait plus de moins 20 degrés à l'exterrieur .

une locomotive à vapeur passait de temps en temps sur la voie ferrée et , cette hivers là , il était tombé beaucoup de neige .

il faisait froid et malgré le silence et la beauté de la nature sous ce manteau blanc immaculé , la guerre était là .

deux mécaniciens conduisaient cette locomotive qui remorquait une sorte de wagon rempli de briquettes de charbon pour son usage . ( briquettes = bloque de charbon agloméré en forme de briques ) .

les gens se précipitaient vers la voie ferré et attendait cette locomotive et son tandem remplit de briquettes source de chaleurs contre le froid de l'hivers .

les femmes et les enfants grelotaient de froid dans la neige et les bourrasques de vent glacial ( j'étais parmi eux ).

la locomotive arrivait , puis ralentissait beaucoup à la hauteur des gens qui attendaient son passage avec impatience .

pendant que l'un des mécaniciens restait aux commandes du train , l'autre jetait des briquettes de charbon dans la neige par humanité pour les gens , il risquait beaucoup car , cela était strictement interdit et il aurait put ètre arrété et envoyé en camps de concentration .

quelques années plus tard ,la guerre terminée et devenus adulte , je comprit que ces deux mécaniciens étaient

aussi des héros sans peut-être l'avoir jamais sut .

bonne journée

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