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Tentative de suicide et soins


Jupiterium

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Membre, Posté(e)
Jupiterium Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonsoir,

Je suis perdu depuis la faillite de mon employeur, c'est mon 1er chômage. J'ai connu la decheance classique, l'absence de reponse des recruteurs, les dettes, les huissiers, le divorce, l'alcoolisme et finalement tout seul, la tentative de suicide en 2010.

L'hopital de versailles m'a immediatement pris en charge mais c'est justement ses soins dont je n arrive pas a me remettre.

4 ans plus tard apres ma tentative de suicide je doute encore.

C'est difficile de tout detailler ici, et ca peut choquer les ames sensibles.

Deja je fais de la claustrophobie, donc quand on m a hospitalise ca c est mal passe. Du fait de mon etat d ivresse on m a mis dans une chambre seul et sans possibilité de me promener dans l hopital comme aller au kiosque ou la machine a cafe. Les infirmieres ont interdit a mes parents et mes amis de venir me remonter le moral.

Ensuite le lendemain on m a sorti de la chambre pour me poser plein de questions sans m expliquer que je pouvais etre interne. Pas vraiment cool le psychiatre. Un vieux con qui n aime pas la jeunesse. Le genre balai coincé dans le cul avec une education versaillaise stricte de merde.

Le fait que l entretien se passe mal du fait de mon etat d ébriete et de nervosite et de panique du a la solitude, l absence d explication et le changement brutal d environnement a visiblement suffi pour que je sois interne car etant juge dangereux pour moi meme.

Bien sur j etais en plus en conflit avec mes parents depuis mon adolescence. Ils ont donne leur benediction au psychiatre pour se debarrasser de moi. Ma mere depuis que je suis devenu adulte a toujours eu peur de moi a cause de ma taille et de ma force.

J ai passe 90 jours d hopital a crever environ. On m a bourre le crane pour rien en me laissant tout seul, sans famille sans amis.

Vous comprendrez donc ma haine de ce psychiatre charge de ma depression nerveuse. Je deteste la solitude.

Jai vecu l hospitalisation comme de la prison, non comme une hospitalisation normale.

L'assistante sociale chargee de me retrouver un logement pour repartir de chez mes parents et un emploi n a bien sur rien trouvé en 90 jours. Quand on est hospitalise pour suicide c est la prison : pas de visite, pas de telephone, pas d internet. Du jour au lendemain je ne pouvais plus faire mes recherches d emploi.

Ce medecin ne m a jamais parle a l hopital, 90 jours de perdus. Inutile de dire que j avais besoin de parler de mon mal etre a qqn et que le suicide n est pas un sujet qu on peut aborder avec quelqu'un.

Enfin au bout de 90 jours on me relache en liberte, je ne suis pas mieux dans ma peau mais pire.

Heureusement que les somniferes s arretent car j avais l impression quon m avait shoote au cannabis ou a la morphine, pour dormir tout le temps.

Forcement l effet liberte fait quon va beaucoup mieux, on est moins deprime, on arrete de penser au suicide car la prison quand on est claustrophobe rend suicidaire, on revoit ses amis etc. Mais la galere est toujours la sans emploi sans logement.

A quoi a servi cette hospitalisation? Mystere

On m aurait loge nourri sans me droguer en me laissant faire du sport voir mes amis telephoner et chercher un emploi et un logement j aurais trouve ca mieux que de me laisser a la rue.

Droguer les gens drogués, soit.

Mais pourquoi droguer les non toxicomanes.

Avant d etre hospitalise a l hopital de versailles je n avais jamais pris de somnifere de ma vie, maintenant j ai eu un mal fou a dormir sans. Et 3 ans plus tard j ai un sommeil de merde, alors quavant je dormais bien.

Il n y a jamais eu de dialogue entre moi et le docteur de l hopital.

Remonter le moral de la personne qui vient de se suicider pourrait etre au programme des medecins, qu ils soient psychiatres ou psychanalystes ou psychologues.

Je ne veux pas juste pointer les défaillances flagrantes de l'aphp comme le dr pelloux

Dire aussi que cette methode de droguer le suicide en le traitant comme de la merde apres en avoir fait un zombie abandonné 90 jours dans une chambre d hopital ne marche pas. On est des etres humains avant d etre des chomeurs.

Je me suis plaint a la direction de l hopital, a mon medecin de famille, et meme au conseil national de l ordre des medecins, sans succès.

Il y a visiblement trop de problemes depuis 2010 au sein de l'aphp pour pouvoir s'occuper d enqueter sur un suicide et ou une erreur medicale.

Enfin ce qui est anormal c est qu on puisse etre enferme 90 jours d affilée sans pouvoir protester, se defendre, avoir droit a un avocat.

Un seul psychiatre, celui qui examine le suicidé peut décider de le coller 90 jours au trou, au niouf, en tole, et avec des gens potentiellement dangereux : certains patients étaient la pour meurtre, d autres avaient perdu la raison définitivement...

Il faut aussi changer cette loi, changer le regard des médecins sur les chomeurs, le chomage, et les gens qui se suicident a force d épuisement pour lutter contre le chômage.

Maintenant j ai conscience de ne pas etre le seul chomeur a avoir tout perdu et tenté de se suicider. Avez vous aussi connu les mêmes conditions, les mauvais soins ou l absence de soins ?

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, cela dépend surtout des hôpitaux, certains vont te forcer à prendre des médicaments sans même qu'il y a possibilité de parler de tes problèmes aux médecins et d'autres hôpitaux psychiatriques qui vont ne pas t'obliger à prendre de médicaments et avec qui la discussion est possible.

Quand on a des difficultés et qu'on veut s'en sortir, on peut de soi-même chercher de l'aide auprès des services concernés, psy, associations ou autres avant de commettre l'acte.

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Membre, En string sur mon tracteur , 109ans Posté(e)
Philippeduweb Membre 13 209 messages
109ans‚ En string sur mon tracteur ,
Posté(e)

va voir un cmp, centre médical psychologique c'est gratuit et c'est très bien, perso j'y vais une fois par mois et cela me fait un bien fou

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Membre, 97ans Posté(e)
Zoro le manieur Membre 178 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Je pense que le mieux à faire maintenant c'est de recommencer une nouvelle vie . Je sais que c'est dur à admettre surtout que je n'ai jamais vécu ça mais il faut se battre pour remonter la pente . Certe tu as vécu une période difficile et personne ne t'ais venu en aide , mais il faut passer à autre chose . Entour toi bien , ne reste pas seul et bats toi pour ta vie . Tu dois mourir d'envie d'envoyer en prison ce psychiatre , mais c'est pratiquement impossible . Quelle preuve tu auras contre lui . Ton histoire me rappelle un livre que j'ai lu . Je sais que c'est assez irréaliste mais tu pourrais tenté d'écrire un livre racontant ce que tu as vécu . Mais ce ne sont que des conseils que je te dis , fais ce qui te semble juste et bon courage pour la suite .

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

En effet, les méthodes médicales du secteur psychiatrie ont souvent été terribles même si certaines ont été justes, nécessaires et que c'est un domaine professionnel utile.

Les médecins peuvent être plus fous en comparaison à leurs patients et donner des antidépresseurs au lieu de consoler, des calmants au lieu d'apaiser, ...de faire leur rôle éducatif.

Trouves le moyen de vivre bien avec ton corps, il est précieux et le détruire serait une grave erreur. Essayes plutôt d'avoir des activités bonnes pour lui, avec une nutrition saine (fruits et légumes), marches et persistes dans tes efforts pour ta vie amoureuse et professionnelle.

Ais confiance en l'avenir.

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