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Mario Draghi est il prisonnier de la majorite Allemande a la BCE?


Hacquin

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Membre, Posté(e)
Hacquin Membre 256 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour lutter. Contre la deflation rampante en Europe ,il voulait encore baisser les taux ce qui aurait ete logique,il en a ete empecher par l Allemagne.c est grave.

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Invité lobotomie_
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Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 384 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour Hacquin,

Que la hausse ou la baisse des taux est un effet sur l’inflation ou la déflation est exacte, dans un certain contexte ou environnement.

Comparativement, c’est un peu comme appuyer sur l’accélérateur pour augmenter la vitesse ou sur le frein pour ralentir, dans le domaine de la conduite automobile.

Mais, si votre pédale de frein ou d'accélérateur, est déjà en bout de course,vous aurez beau appuyer comme un sourd, que cela ne changera rien au phénomène,sinon d’accentuer avec encore plus de gravité, la prochaine crise économique mondiale à venir.

J’ai souvenir, dans les années 2000, que c’est justement la baisse des taux de la FED, proche de zéro, qui est à l’origine du crack bancaire et immobilier aux USA fin 2007.

Lorsqu’une banque centrale, donne de l’argent aux banques pratiquement sans intérêt, les banques s’empressent d’accaparer des sommes,pour les soumettre aux particuliers, moyennant un taux d’intérêt supérieur de quelques points, permettant à ces banque de faire des profits financiers, c’est leur rôle et leur fonction.

Pour ces banques, même plus les soucis ou l’inquiétude de savoir si les personnes auxquels on prête sont solvable ou pas, puisque l’argent dont elles disposent, provenant de la banque centrale, ne leur coûte rien.

C’est à cause de cela, que des tas de familles américaines se sont lancés dans l’acquisition de logement, alors qu’elles n’avaient pas la capacité de rembourser leurs emprunts, sinon de revendre par nécessité,beaucoup moins cher ensuite, l’investissement du bien immobilier acquis.

Entraînant dans leur chute, les banques dans la crise bancaire, la chute des revenus financiers des fonds de pension des retraités américains.

Bref, je reste intimement convaincu que nous sommes condamnés pour longtemps à une croissance économique molle, ceci pour de nombreuses années, et que les gesticulations des uns ou des autres n'auront pas beaucoup d'effets sur la prétendue conduite de l'économie.

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