Les anciens Grecs ne jetaient pas leurs poubelles dans leurs champs

C'est un débat assez surprenant de prime abord. Mais il agite les spécialistes de la Grèce antique depuis plus de soixante ans. Ils se demandent en effet pourquoi leurs sites archéologiques sont fréquemment entourés d'une sorte de halo de tessons de poteries, se prolongeant parfois sur plusieurs kilomètres. Indécelables par le profane, ces fragments de céramique épars se révèlent lors de prospections systématiques. Mais certains archéologues balaient la question : « Des déchets trouvés en surface — et rien de plus. » On « fait une montagne d'un tas de fumier » s'en agacent d'autres.

Article complet http://archeo.blog.lemonde.fr/2014/02/04/les-anciens-grecs-ne-jetaient-pas-leurs-poubelles-dans-leurs-champs/

Très bon blog que ce blog archeo du Monde :)

Effectivement, l'étude s'appuie sur des parallèles avec la vie actuelle et la conclusion apparaît crédible.

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Yep la rédaction est plutôt sympa et fournie, mais il est dommage que pour l'instant il s'attache à l'anecdotique... Enfin ce sont les débuts, quoi :p

Ces détritus sont plutôt courants dans l'Antiquité et l'on commence à peine à les exploiter archéologiquement : pour des raisons toute simple, c'est que c'est un sacré capharnaüm pour faire déterminer des couches, les dater ou en tirer une quelconque info de consommation etc. Et qu'ensuite nous disposons déjà en quantité des objets qui y ont été jetés. Ce qui explique la polémique sur l'intérêt d'y financer des fouilles.

Côté romain, on connaît par exemple le site du mont Testaccio près de Rome : carrément une colline constituée de détritus... 50 millions d'amphores brisées, dit-on...