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Enfants autistes : Le Conseil de l'Europe condamne la France


Invité

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Je suis d'accord sur le fait que le personnel éducatif doit être former pour pouvoir accueillir dans les meilleurs conditions des enfants handicapés capables de suivre, à son rythme, un cursus scolaire normal.

Et cette formation, c'est bien le Ministère de l’Éducation nationale qui doit la dispenser à son personnel.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

je ne pensais à "Robert, 4 ans", mais plus à des gosses d'une dizaine d'années, qui vivent déjà avec leur maladie et en connaissent tous les aspects. ;)

eh oui mais le problème se pose dès la maternelle...

C'est en ce sens que j'ai demandé une modification du RI de l'école de mes gamins. Et j'ai d'autres exemples... prenons un enfant qui souffrirait de psoriasis, il aurait des UV thérapeutiques après l'école, mais devrait absorber un cachet de sensibilisation (du psoralène plus exactement) 2 heures avant, soit durant le temps scolaire... Ben les instits ont du mal à gérer ça, et c'est navrant.

Il faut bien comprendre et ne pas oublier que les enseignants ne sont pas personnel de soin, que l'école n'est pas un lieu de soins. Et que tout ce qui relève du soin médical doit faire l'objet d'un protocole et d'un contrôle rigoureux. Donc toute administration d'un traitement médicamenteux ne peut se faire que dans le cadre d'un PAI (Projet d'Accueil Individualisé) (même si c'est l'enfant lui-meme qui s'administre le traitement). Si les conditions ne sont pas réunies pour la bonne application de ce PAI, le soin de l'enfant ne relève pas de la responsabilité des enseignants, mais des parents.

Bref, nous sommes d'accord qu'aujourd'hui les enseignants ne sont pas formés à l'accueil d'un enfant souffrant d'une pathologie chronique. :sleep:

Oui mais là c'est encore un autre problème, qui n'est pas celui de la formation. L'enseignant a une mission éducative, pas médicale (le rôle des parents n'est pas transposable à celui des enseignants).

Mais finalement si cette condamnation peut être relayée et éveiller les gens à s'interroger sur les conditions d'accueil des enfants à l'école publique, n'est ce pas un début de prise de conscience? :)

Souhaitons-le ! Moi ce que je crains c'est qu'elle précipite des obligations de scolarisation dans des conditions lamentables (sachant que celles existant déjà sont, pour certaines, catastrophiques)

-----------

Mais mais mais...celui qui a la chance d'avoir un enfant en bonne santé, c'est donc tant mieux pour lui et tant pis pour l'autre? :hu:

Enfin Paprika, j’ai dit une chose pareille ? "chacun sa merde" ? non.

J'essaie de mieux m'expliquer :

Il faut aussi se mettre à la place de parents qui ont un ou plusieurs enfants présentant une "différence" ; ils doivent jouer des pieds et des mains pour se dépatouiller dans la vie, comme si le souci de santé de l'enfant n'était déjà pas assez lourd à porter.

Entendons nous bien, je dis juste que ce n’est pas le sujet. Que le droit des enfants à l’instruction n’existe pas pour servir celui des parents ou de leur bien être. Je ne minimise pour autant leur souffrance ou leur besoin d’aide ! je dis qu’il ne faut pas tout confondre. On ne scolarise pas un enfant pour que le parent puisse user de son droit de travailler (ou d’un quelconque autre droit), même s’il en a besoin, même si pour lui c’est essentiel.

On ne réclame pas un droit de l’enfant pour son propre intérêt. Alors ce qui doit motiver la scolarisation des enfants autistes ce ne peut être que l’intérêt de l’enfant, pas celui des parents.

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le médico-social est laissé pour compte depuis bien longtemps.

Mauvaises orientations, manque de structures, enjeux monétaires (il suffit d'avoir observé le passage des C.A.T. aux E.S.A.T.)

Si ils prenaient le problème à la racine, ça ne serait pas plus judicieux?

De plus, cette question là ne concerne pas seulement les enfants autistes...

La loi de 2005 est censée garantir à chaque enfant le droit d'être scolarisé en milieu ordinaire, dans la mesure du possible (fonction de son degré de handicap). Or, depuis sa promulgation elle est loin d'être appliquée comme il se devrait....

Je trouve simplement dommage de ne parler que d'autisme, et de ne pas prendre le problème dans sa globalité.

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