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Belizarius

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VIP, Mangeur de fromage, 45ans Posté(e)
Belizarius VIP 22 812 messages
45ans‚ Mangeur de fromage,
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Mardi 28 janvier 2014

Ecorchée et tourmentée, la chanteuse-compositrice de rock indé ne concède rien mais commence à chasser ses angoisses.

Son leitmotiv : «Je ne suis rien.» Notre credo : «Elle a (presque) tout.» Entre les deux, il y a de la marge. La voilà pourtant, la perle rock made in France, artiste majeure mais sous-estimée, qui sort ce jour un quatrième album, majestueux et fiévreux, spectral et impérieux. Le Prince Miiaou, alias Maud-Elisa Mandeau, charrie l’emblème d’une artiste indé en marge des codes et du marketing.

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Source: Libération 26.01.2014[/POLICE]

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Membre, 49ans Posté(e)
Siestaparty Membre 747 messages
Baby Forumeur‚ 49ans‚
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Je vais voir ça bientôt sur lille ;) à la Péniche pour être précis ;)

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Robots, Newser, Posté(e)
Phob Robots 171 037 messages
Newser,
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Le Prince Miiaou, un quatrième album apaisé

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On a failli perdre Miiaou. “En 2012, à la fin de la tournée de Fill the Blank with Your Own Em...

On a failli perdre Miiaou. “En 2012, à la fin de la tournée de Fill the Blank with Your Own Emptiness, mon précédent album, j’en ai eu marre de tout : de la musique, des concerts…, justifie Maud-Elisa Mandeau. Je n’étais jamais satisfaite, j’avais l’impression de constamment passer un examen. J’avais envie de m’éloigner du Prince Miiaou, j’ai pensé m’arrêter. Quand la douleur prend le pas sur le plaisir, pourquoi continuer?” De cette interrogation est née une remise en question, un exil aux USA. Un an plus tard, Le Prince raccroche les wagons et accouche, moins dans la douleur que dans le tâtonnement qui lui est propre (et cher), d’un quatrième album.Le Prince continue de douterWhere Is the Queen?, catalogue d’humeurs qui infuse au fil des écoutes, révèle aussi, sur le vif comme le long terme, une surprenante ampleur, tensions et déliés entremêlés, là où ses précédents recueils jouaient parfois la carte d’un manichéisme roide – chat noir, chat blanc. “A New York, j’ai refait de la musique par pur plaisir, sans écouter les milliers de voix qui me parasitaient depuis la sortie de mon deuxième album, quand on a commencé à s’intéresser à moi. La critique, à force, ça ‘souille’, même si c’est le jeu.” Devant nous pourtant, Le Prince continue de douter. Se censure, tâtonne, se reprend quand il s’agit d’expliquer les tenants et les aboutissants de sa nouvelle livraison.Sa silhouette d’elfe, jadis surmontée d’une crinière diaphane, auburn désormais, lui donne toujours des airs d’éternelle gamine alors qu’elle frôle les 30 ans. Sur disque, la donne est toute autre : la petite chose affiche une sensualité habitée, une belle assurance dans un maelström de guitares, une frondaison de cordes, sans se départir de ses expérimentations… Ce qui la ramène d’un coup du côté du champ d’investigations d’une Cat Power (millésime Sun plutôt que The Greatest), même si elle confie ne jamais avoir vraiment écouté cette autre chatte sur un toit brûlant (“A part Free, et encore… La comparaison me flatte, mais c’est un hasard complet”).Un sursaut heureuxWhere Is the Queen? est donc un sursaut heureux qui doit aussi à la production du binôme composé par son frère, Benjamin, et Antoine Gaillet (le metteur en son, entre autres, de M83). Le Prince accepte désormais de travailler en bande, “là où, avant, j’aurais préféré saborder un morceau plutôt que de laisser quiconque intervenir dessus. Ceci dit, j’ai quand même passé un an et demi seule dans une pièce de 6m2 à m’arracher les cheveux sur mes titres, à fonctionner de manière empirique.” Elle évoque, pour ce processus, la stratégie des cartes obliques de Brian Eno, lesquelles imposent d’arbitraires directives à qui pioche dedans (“joue ce passage à l’envers”, “rajoute des batteries”, “passe à autre chose”) : “Je rêvais qu’on m’offre ce jeu pendant la composition. J’aurais aussi aimé avoir des idées en français ; ça n’a pas été le cas. On continuera de me comparer à une Américaine ou une Anglaise, comme si les Français n’étaient pas légitimes dans ce rock-là… Tant pis.”Moins paradoxale, moins claustro, plus apaisée voire lumineuse, sa musique est aussi, désormais, traversée par un souffle épique qui la décolle définitivement de l’esthétique rimbaldienne, adulescente et vaguement nombriliste à laquelle elle était associée. On est heureux qu’elle n’ait pas jeté l’éponge d’un coup de patte rageur, et qu’elle impose toujours sa griffe sur des compositions devenues incandescentes. Le rock français, telle la mère Michel, a retrouvé son chat.



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forum Source: Inrocks - Musique
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